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ENTREVUE / INTERVIEW

styx

WITH: gowan 

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ALBUM REVIEW

HERE !

Marc Thibeault - July 2017

Veuillez noter que cette entrevue est traduite en français sous l'espace vidéo

Please note that this interview has been translated in french below this video

Entrevue du 1ier juillet avec Gowan de Styx

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Profil – Le nouvel album de Styx «The Mission» est sorti le 16 juin. Nous avons le privilège d’avoir du nouveau matériel de Styx à écouter. Merci de prendre du temps pendant votre horaire de tournée chargée pour répondre aux questions de Profil.

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Gowan – Mon plaisir toujours!

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P – Que pouvez-vous nous dire au sujet du thème ou concept derrière l’histoire de l’album?

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G – Oui, …je vais devoir parler en anglais… bien, il y a quelques années, Tommy Shaw est arrivé avec une chanson intitulée «Mission to Mars» et j’ai tout de suite aimée la chanson, je trouvais que c’était une belle petite pièce, mais elle s’en alla avec toutes les autres nouvelles chansons que nous avions et dont nous n’avions jamais la chance de les sortir (en album) parce que l’on jouait au-dessus de 120 spectacles par année. Nous n’avions pas le temps d’enregistrer un album studio au complet mais j’ai vraiment aimée cette pièce et, quelques semaines plus tard, il travaillait avec un producteur sur une seconde pièce intitulée «Locomotive». Alors l’idée que nous ferions un album-concept au sujet d’une mission vers (la planète) Mars à fait surface. Puis, quelques mois plus tard, nous fûmes invités par la NASA à assister, après un voyage qui dura neuf ans, à l’arrivée à la planète Pluton d’un vaisseau spatial nommé «New Horizon». Ils ont découvert une cinquième lune qui gravitait autour de Pluton et ils décidèrent de la nommer Styx. Les étoiles (astres) s’alignaient pour nous: parce que je crois que l’histoire est qu’ils quittent la planète Mars pour aller vers, peut-être, la lune Styx, passée Pluton et peut-être que c’est une mission à sens unique. Alors cela devint le thème de l’album et, à partir de là, nous avons continué d’écrire. J’ai commencé à m’impliquer un peu plus lorsqu’ils ont commencé à sortir des idées. C’est éventuellement là d’où vient le concept de l’album mais, là où l’on s’est sentit à l’aise, où l’on a vraiment cru que l’album était viable, c’est que tu n’avais pas vraiment besoin de connaitre le concept pour apprécier les chansons car elles se tiennent bien par elle mêmes, du moins c’est ce qu’on a cru. C’est pas mal la même réaction du monde jusqu’à maintenant. C’est l’album qui s’est placé le plus haut sur les palmarès pour Styx depuis 30 ans.

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P – Oui, je crois qu’il s’est positionné à la sixième place à sa sortie aux États-Unis, n’est-ce pas?

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G – Oui, oui

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P – C’est très bon!

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P – Certaines personnes trouve que cet album a un style un peu Prog tandis que d’autre pensent le contraire. Quel est votre opinion?

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G – Eh bien, j’ai toujours été attiré par le côté Prog de Styx avant même de me joindre au groupe. Je suis dans le groupe depuis maintenant près de deux décennies alors… lorsque j’ai joint le groupe… tu sais, même lorsque j’avais ma carrière solo avant Styx, même lorsque mes albums sortaient pendant les années ’80, j’essayais toujours d’introduire un petit élément Prog dans mes chansons et c’est en partie pourquoi j’ai travaillé avec Tony Levin et Jerry Marotta du groupe à Peter Gabriel, Jon Anderson de Yes et Alex Lifeson de Rush. Alors j’ai toujours été attiré… c’est mon genre de musique préférée et, cet élément de Styx, c’est cela qui m’a attiré vers le groupe à prime abord. Alors j’aime deux sortes de choses : j’aime les albums-concept et j’aime tout ce qui a un lien avec le Rock Progressif. Je me sens chez moi dans cet élément et j’y contribue ainsi en conséquence.

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P – Alors c’est votre zone de confort?

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G -  Oui, c’est ma zone de confort!!

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P – C’est bien. Concernant vos albums solos, j’ai toujours préféré le premier, celui avant l’album avec «A Criminal Mind». Vraiment, c’est mon album préféré du lot.

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G – Fantastique! J’aime entendre cela! Tu aimes celui éponyme, celui de 1982? C’est fantastique! C’était un essai… tu sais, avec un premier album, on essaie toujours des choses. C’était essentiellement un essai de réunir des éléments du Rock Prog avec un style plus du genre de la mentalité Pop-Rock. Parce que, lorsque les années ’80 ont débuté, le monde voulait entendre des pièces courtes et agréables, un peu du genre «coup de poing». Je suis très content que tu sois même au courant de l’existence de cet album! Tu sais, c’est drôle comment plusieurs de ceux qui connaissent cet album vont dire que c’est leur album préféré de Gowan et j’aime bien entendre cela!

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P – Il est moins accessible pour la radio et plus, comment dirais-je, peut-être plus personnel.

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G – Il l’est de beaucoup de façons et, maintenant que tu m’y fais penser, il n’a pas été un succès à la radio et n’a pas été un succès commercial mais, le monde qui le découvre ont tendance à l’aimer : il y a de la guitare lourde jouée par Kim Mitchell et… et merci beaucoup!

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P – Bienvenue! Certain des membres du groupe ont mentionné lors des promotions de l’album faites sur Internet que le son du nouvel album est un retour vers celui des albums «The Grand Illusion» et «Pieces Of Eight». J’ai trouvé qu’il était plus représentatif de l’album «Equinox», qu’est-ce que vous en pensez?

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G – Je pense que c’est une bonne observation. Tu sais, Tommy Shaw était un grand fan de l’album «Equinox». Il se joignit au groupe peu de temps après que cet album fut enregistré. Il n’y a pas participé mais il y fait beaucoup référence comme quoi cet album le rendait enthousiaste à se joindre au groupe Styx. L’album suivant à sortir fut «Crystal Ball» et il composa la pièce-titre de celui-là. Je suis d’accord avec toi qu’il y a beaucoup de chansons qui sont portées par la guitare sur cet album (The Mission) comme c’est le cas avec «Equinox». Et puis il y a des pièces comme «The Red Storm» ou, même si elle est plus de style ballade, «The Greater Good» qui est comme cela aussi. Alors j’y vois un lien commun à quelque part entre «Equinox» et «Pieces Of Eight»: cet album (The Mission) sied à quelque part musicalement entre les deux. La chose étrange est que c‘est un son qui est très au goût du jour parce que ce sont les membres actuels de Styx (qui y jouent) et qui existe depuis maintenant… le dernier membre à se joindre est Ricky Phillips (bassiste), il y a de cela, je pense, 15 ans.

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P – C’est lui le bébé!

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G – C’est cela!

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P – Pourquoi est-ce que ce fut si long avant d’entendre du nouveau matériel de Styx?

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G – Eh bien, tu sais, il y a plusieurs raisons pour cela. Mais une des raisons qui ne s’y applique pas est que nous n’avions pas de nouveau matériel car nous avions beaucoup de nouveau matériel. Nous avions beaucoup de nouvelles idées, de nouvelles chansons, de nouvelles pièces que nous avons jouées constamment. Le dilemme, qui en est un très heureux, est que la demande autour du monde pour voir Styx est assez insatiable! Nous pourrions jouer 365 jours par année si nous voulions. Mais, tu sais, lorsque je me suis joint au groupe, JY (James Young) et Tommy (Shaw) et Chuck (Panozzo) m’ont dit «Écoute, nous ne voulons pas faire moins de 100 spectacles par année. Ils n’avaient jamais fait 100 spectacles (par année) jusque-là et j’ai toujours fait au moins cent spectacles par année, je pense que, l’année avant que je me joigne à Styx en 1998, j’en ai fait au moins 140! Alors je leur aie dit «Je vais donc diminuer mon régime (de spectacles)» et c’est sur ce rythme que nous sommes demeurés. Le problème avec ça est que, si tu veux prendre les autres jours de l’année pour faire un album studio, tu peux le faire. Mais nous avons choisi de ne pas le faire, nous avons pensé que cela grugerait tout le temps qu’il nous resterait dans l’année. Nous n’aurions pas eu le temps de décanter et ce n’est pas bon pour nous, car ça peut ultimement amener un groupe à se dissoudre si l’on se sent ainsi sous trop de pression et avec trop de travail. Et la demande de faire un nouvel album pour un groupe de Rock Classique du temps comme Styx n’est pas très forte parce que les stations de radio de Rock Classique se tiennent généralement loin des nouveautés. C’est une drôle de situation: ils font jouer tous ces groupes de Rock Classique mais ils sont très peu enclins à faire jouer des nouvelles pièces de ces mêmes artistes! Deuxièmement, les foules veulent entendre les albums classiques. Alors, avec toutes ces raisons, nous avons décidé de ne faire paraitre que des Dvd de spectacles et de refaire des enregistrements. Nous avons sorti une ou deux chansons individuellement à travers les dernières quatorze années, juste des pièces unique. Mais, finalement, lorsque ce concept est arrivé et ces chansons en sont sortis, nous nous sommes dits «Dites, pourquoi ne pas juste faire cet album à notre rythme?». Alors nous l’avons fait sur une période de 2 ans et, si nous n’aimons pas le résultat final, nous ne sommes pas obligés de le mettre sur le marché.

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P – Vous n’aviez aucune pression.

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G – C’est cela, nous y avons travaillé. Éventuellement, vers la fin de l’album nous nous sommes regardés et avons dits «j’aime le résultat et j’ai hâte que ça sorte (sur le marché), qu’importe la réaction du monde!». Et nous étions en confiance qu’une grande partie du monde  y répondrait favorablement. Et, jusqu’à maintenant, après deux semaines, c’est le cas et nous sommes tous très heureux de l’avoir fait!

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P – Les quelques pièces que vous avez mentionnées avoir écrites comme étant des pièces uniques, sans album, quelles sont-elles?

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G – Oh, eh bien, non… sur ce disque, les seules chansons que nous avons décidé de ne pas changer avant de les enregistrer sont «Mission To Mars» et «Locomotive». Oh! Non! Pas vrai! Il y a à peu près trois ans, nous travaillions sur «The Greater Good». J’ai vérifié sur mon téléphone (cellulaire) où je garde toutes les idées de base et j’y ai trouvé un enregistrement vieux de trois ans où nous travaillions sur «The Greater Good». Cette pièce ne faisait pas partie du concept à ce moment. C’était une chanson dont on disait «Oh! On devrait l’enregistrer un jour!». Ce jour est finalement arrivé.

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P – Alors vous l’avez gardée en banque jusqu’à ce que vous ayez toutes les autres pièces pour faire le montage et l’album?

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G – Oui, c’est cela.

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P – Comment c’est de travailler dans un groupe alors que vous avez toujours travaillé en solo autrefois?

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G – Tu sais, cela m’a probablement pris les 5 premières années étant dans le groupe avant que je commence à vraiment ressentir comment travailler au sein d’un groupe. (Rires) Parce que, lorsque tu as 14 ans de travaille comme artiste solo… plutôt 17 ans, maintenant que j’y pense… lorsque tu passes autant de temps comme artiste solo tu deviens habitué à prendre toutes les décisions par toi-même et tout le monde se tourne vers toi et tu dis «oui» ou «non» sur tout. Ce n’est pas nécessairement comme cela que ça fonctionne dans un groupe, vois-tu, et j’ai comme dû apprendre cela! (Rires)

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P -  Tu as eu à vivre en démocratie!

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G – Il y a des jours où JY me regardait et disait: «Tu sais, Gowan dois apprendre à jouer avec d’autres (musiciens)!». (Rires) J’ai réalisé éventuellement que, ultimement, ce qui fait qu’un groupe fonctionne, c’est le commun accord entre les membres du groupe. Et, quelques fois, lorsque tu n’es pas d’accord, s’il y a trois des cinq membres qui pensent que l’on devrait se diriger dans cette direction, c’est mieux de suivre parce qu’il va surement arriver quelque chose de bon. Alors c’est ainsi que j’ai changé mon approche: en gros, laisse les choses évoluer en tant que mentalité collective et nous avons toujours abouti aux bons endroits. Nous sommes encore ensemble et nous nous apprécions encore et nous avons un plaisir fantastique sur scène à jouer ensemble devant des foules énormes. Tu sais nous avons joué à Denver il y a deux jours, au Pepsi Centre où l’Avalanche du Colorado joue. Je sais qu’il ne faut pas trop parler de l’Avalanche à Québec, mais, enfin…! (Rires)

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P – Les anciens Nordiques!

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G – Ce fut un spectacle à guichet fermé et, tu sais, on se regarde encore à chaque fois et on aime encore cela même si l’on fait cela souvent. C’est incroyable comment on est heureux de vivre notre vie ainsi!

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P – Il y a encore une chimie entre vous, c’est bien!

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G – Oui!

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P – Au sujet du processus d’écriture du concept de cet album: j’ai cru comprendre que Tommy Shaw et Will Evankovich ont écrit le concept de l’album mais est-ce que le concept était complet ou avez-vous pu y ajouter votre contribution?

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G – Oui, j’en ai ajouté. Le concept était initialement au sujet d’un équipage et de leurs interactions humaines lors d’une mission vers la planète Mars. Là où je me suis objecté vers la fin, c’était plus afin que l’on transpose ce qui nous est arrivé dans la réalité; ce que j’ai mentionné plus tôt au sujet de Pluton et la lune Styx qui gravite autour de Pluton. Mettons cela dans l’histoire. Alors l’histoire évolue: lorsqu’ils quittent la planète Mars, ils s’éloignent de la planète Terre au lieu de s’y diriger. Ils continuent leur périple, alors, dans mon esprit, cela devint un voyage à sens unique. Il y a très peu de chances qu’ils en reviennent mais ils sont déterminés à se rendre le plus loin possible. C’est là que «Khedive» entra tout à coup dans l’histoire: Tommy a toujours aimé une pièce de piano que j’avais écrite intitulée «Khedive» et on l’incluait même dans les spectacles des 4 dernières années. Je la joue comme intro avant la pièce «Pieces of Eight». Elle n’avait pas de nom à ce moment. C’est une pièce que je jouais à mon père qui vient d’avoir 93 ans! Le nom du cuirassé sur lequel il était marin pendant la Seconde Guerre Mondiale était le «Khedive». Tommy Shaw a aimé cette idée et a suggéré «nommons le vaisseau spatial ainsi» et c’est ainsi que l’aventure continue et le vaisseau passe à côté de la lune Styx afin de se ravitailler et ainsi de suite. Nous avons demandé aux gens de la NASA «Quels sont les composantes de la lune Styx?» et ils ont répondu «Nous n’en sommes pas vraiment sûr présentement.». Alors nous leur avons dit «D’accord, que diriez-vous si, pour l’histoire, elle serait vraiment riche en ressources naturelles?» et ils ont répondu «Bien sûr!» «Pourquoi pas!». (Rires) C’est génial parce qu’il y a eu un peu de réalité et un peu de fantaisie qui se rencontre dans cette histoire et c’est cela ma contribution mineure vers la fin de l’histoire. C’est vraiment là qu’est ma contribution.

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P - «The future of Brotherhood» comme vous chantez (dans la pièce «Time May Bend»)!

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G – Oui, exactement!

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P – Comment pensez-vous qu’un groupe comme Styx peut apporter quelque chose de nouveau ou différent en 2017 si on compare avec les années ’70 ou ’80?

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G – Eh bien, c’est drôle parce que le mandat ou, si tu veux appeler cela la mission du groupe, n’est pas nécessairement d’apporter quelque chose de nouveau mais de rendre quelque chose de vieux aussi bon ou meilleur que jamais. Voilà le mandat d’un groupe qui existe depuis maintenant presque 5 décennies, c’est l’année 45 du groupe présentement. C’est assez épatant… je crois que le défi est de rendre cela aussi bon ou meilleur qu’il n’a jamais été et je crois que le plus grand compliment que j’entends du monde est lorsqu’ils viennent nous voir et disent «Vous savez, j’étais au concert de la tournée Paradise Theater en 1981 et je viens juste de vous voir ce soir et vous êtes aussi bon sinon meilleur que jamais! Cela me rend heureux parce que ça veut dire qu’ils ont suivi le cheminement du groupe et ils n’ont pas encore été déçus par ce qu’ils voient, ce qu’ils entendent. Notre défi en créant l’album «The Mission» était de faire quelque chose qui se tient à égalité avec les grands albums faits autrefois par le groupe. Tu sais, les albums fait avant que je sois impliqué comme membre du groupe. «Faisons quelque chose dont nous sentons qui est au moins de qualité similaire que les précédents. Alors c’est vraiment ce que nous avions à accomplir. Cela et donner un spectacle grandiose et dynamique. Je devine que, par le nombre de spectacles que l’on donne et à en juger par les visages des spectateurs à la fin de la soirée, nous faisons justement cela.

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P – Vous avez certainement réussi à faire un excellent album et vous avez conservé le son «vintage» de Styx. J’aime la manière dont votre style/son s’y mêle, particulièrement les pièces où vous chantez en duo avec Tommy Shaw. Ce sont mes pièces préférées de l’album.

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G – Merci, ça fait du bien d’entendre cela! Je pense que… tu sais c’est drôle, mais je pense que ça m’a pris tout ce temps pour vraiment trouver, pour ce qui est des enregistrements, ma voix au sein du groupe. On a fait une couple d’albums auparavant (les albums «Cyclorama» et «Big Bang Theory») mais je n’ai jamais… nous n’avons jamais mêlées nos voix auparavant et fait des duos et choses comme ça. Je pense que ce sont mes moments favoris sur ce disque, alors merci de me dire cela.

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P – Bienvenue. Allons maintenant vers votre côté plus personnel, votre carrière solo si vous le voulez bien: s’il y a quelque chose que vous n’avez pas encore fait et auriez souhaité le faire, quelle serait-elle?

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G – Eh bien, ce serait de faire un autre album de Gowan, n’est-ce pas?

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P – Ce serait bien!

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G – Je n’ai pas encore fait cela (depuis qu’il est avec Styx). En fait, je suis en train de travailler sur un album depuis plusieurs années. Encore une fois, je n’ai pas eu le temps de le sortir (sur le marché) mais je vais le faire et… tu sais, honnêtement, je souhaite que je pourrais faire autant de concerts de Gowan que j’en fais avec Styx. L’an passé, après avoir fait 101 concerts avec Styx, j’ai eu l’occasion de faire 9 spectacles de Gowan et ils ont tous été fait en Ontario. J’en ai fait quelques-uns au Québec depuis 2010, j’en ai fait un… j’en ai en fait joué deux en 2011 (16 Mars au Club Soda, 18 Mars au Palais Montcalm, ndlr) et je pense en avoir fait un en 2012 (1er Avril à l’Assomption, ndlr) mais je veux revenir pour en faire d’autre et, j’espère, après tous ceux que Styx va y faire au mois d’Août (4 spectacles), qu’il y aura un regain de popularité de Gowan qui pourra me ramener au Québec à nouveau!

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P – On peut dire que les gens de la ville de Québec ne vous ont pas oublié, ça c’est sûr!

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G – Ah, man, c’est bon d’entendre ça! Tu sais, nous avons presque joué un concert au Capitol l’an passé: il était inscrit dans les livres (de tournées) et j’espérais le faire mais notre horaire d’enregistrement (du dernier album) est venu empiéter sur l’horaire et nous avons dû le manquer. Mais je te dis que j’aimerais bien en faire un, plus tôt que tard dans l’avenir!

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P – On regardait les dates de tournée au Québec et on a remarqué que vous faites des villes qui sont autour de la ville de Québec mais pas Québec elle-même. On se demandait tous pourquoi.

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G – Rien de personnel, crois-moi! (Rires) Tu sais, je ne comprends pas exactement à ce jour pourquoi ils choisissent tel endroit et pas un autre, évidemment ça doit avoir un lien avec ce qui est disponible à ce moment-là et qui sont les agents de réservations et pourquoi ils choisissent d’aller à tel endroit et pas à tel autre. Mais, non… je peux te dire que Styx… le Colisée a été épatant, nous avons fait le Festival d’Été, je pense en 2010. Je pense que c’était une des plus grande foule evant laquelle Styx ait jouée.

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P – J’y étais, j’étais dans les premiers rangs dans la foule.

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G – Oh! C’est bien! Tu es un homme génial! Oui, alors… nous n’avons que de géniaux souvenirs d’avoir joué à Québec et, pour ce qui est de moi, personnellement…oh mon dieu! J’ai joué à toutes les endroits… l’Agora, tu sais…combien de fois ai-je joué là? 12 ou 13 fois peut-être?

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P – Oui, je vous ai vu une couple de fois là aussi. Je suis un vieux fan de Gowan alors…

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G -  Tu es un homme bien!

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P – Non, non, je ne sais si je suis rendu vieux mais je suis encore un fan de votre musique, elle me colle encore à la peau.

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G – C’est la meilleure chose que je peux entendre. Merci!

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P – Alors donc… la prochaine question est… je crois que vous l’avez répondue… j’allais vous demander si vous prévoyez faire un autre album solo. Je crois que, avec tout ce que vous m’avez dit, cela ne saurait tarder. Avez-vous déjà pensé à ressortir vos vieux albums (solos), soit remasterisés ou en format coffret?

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G – Pas en coffret. Deux de ces albums ont étés acquis l’an passé par la nouvelle maison d’édition nommée Ole et ils sont basés à Toronto, Nashville et New York. J’étais géré par les mêmes gérants que (le groupe) Rush pendant deux de mes albums: «Lost Brotherhood» et «You Can Call Me Larry». Ils les ont réédités mais seulement en format digital. La difficulté de faire un coffret serait parce qu’ils (les albums) sont dans deux maisons de disques différentes et il faudrait qu’ils coopèrent ensemble. En fait, en cette date, le premier juillet, je suis très heureux qu’un album sorti par Universal compile les 150 meilleures pièces Canadiennes et la pièce «A Criminal Mind» y est alors… Au moins je suis heureux de cela, nous partirons de cela et travaillerons à faire un coffret!

 

P – Bien sûr, pourquoi pas? Peut-être ressortir vos deux premiers albums? Je dis ça comme ça, on ne sait jamais…

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G – On a fait rééditer une édition anniversaire de «Strange Animal» en 2010 pour (célébrer) le 25ième anniversaire de sa sortie et j’y ai également rajouté un Dvd qui est un documentaire relatant la création de cet album. Puis, en 2012, nous avons sorti une édition anniversaire de «Great Dirty World», le troisième album, celui qui a «Moonlight Desires» dessus. Mais ce sont les seuls éditions «coffret», les seules éditions spéciales que j’ai sorties dans les dernières années.

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P – Alors j’espère que vous pourrez un jour… si les lunes s’alignent, comme on dit en français…

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G – Si la lune Styx est d’accord, nous allons prendre les 6 albums de Gowan et les mettre dans un gros coffret en espérant qu’ils vont aboutir sous les sapins de Noël de tout le monde!

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P – Je vais l’avoir, ça c’est sûr!

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G – Même pour ceux qui ne croient pas à Noël!

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P – Je vais vous l’envoyer pour le faire autographier!

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G – Pas de problème!

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P – Merci! En passant, joyeuse Fête du Canada!

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G – Merci! À toi aussi!

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P – Nous sommes en plein dedans, avec des festivités un peu partout dans le pays.

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G – C’est fantastique! Bonne fête de notre pays!

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P – Je vais terminer l’entrevue avec un petit jeu-questionnaire. Je vais vous poser quelques questions de plus, mais cette fois vous devrez répondre avec un seul mot, vous pouvez passer la question si vous ne voulez pas y répondre. Qu’en pensez-vous?

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G – Excellent!

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P – Croyez-vous qu’un autre album de Styx sortira dans un avenir rapproché?

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G – Oui!

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P – Un mot pour décrire l’album «The Mission»?

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G – Épic!

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P – Mise à part l’album «The Mission», quel nouvel album sorti en 2017 préférez-vous, toute catégories confondues?

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G – Royal Blood

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P – Intéressant! Votre pays ou ville préférée où vous avez joué?

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G – Québec!

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P – Je pensais bien que ce serait la réponse! Merci! (Rires)

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G – Québec et Tokyo! Entre les deux!

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P – C’est bien! Quelle est votre pièce préférée sur le nouvel album?

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G – Ouf! Pas facile……. «Locomotive»

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P – Bien. Votre équipe de hockey préférée? Les Sens (Sénateurs) se sont rendues loin cette année!

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G – C’est les Leafs de Toronto.

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P – Ok. Celle-là peut paraitre étrange mais, Samantha Fox ou Pamela Anderson?

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G – Ce sont des questions de bonne vieille qualité!

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P – Ce sont des questions pour du monde de notre âge, alors, c’est Ok!

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G – Je pense…Pamela Anderson est Canadienne, alors je vais garder cela canadien. Mais je suis aussi Britannique, alors… je peux avoir les deux?

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P – Bien sûr!

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G – (Rire) En ce cas je vais les prendre toutes deux!

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P – Ce sera un cadeau. On va vous les envoyer dans un emballage cadeau!

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G – Ma réponse à un mot est «both» (les deux).

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P – Michael Jackson ou Boy George?

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G – Oh, man!

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P – Pas si facile?

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G – Je pense que… je pense que…

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P – Vous pouvez encore dire les deux.

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G – Je pense que je vais y aller avec Michael Jackson… je ne sais pas, elle n’est pas facile non-plus! Ils sont tous les deux de bons danseurs!

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P – Ils sont aussi de bons artistes, de bons musiciens.

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G – Est-ce dans la catégorie de la musique ou du hockey? Si je choisirais pour le hockey je prendrais Boy George. Je pense qu’il ferait un meilleur gardien de buts!

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P – Votre groupe favori de tous les temps?

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G – Beatles

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P – Pardon?

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G – The Beatles. Les 4 gars, les 4 gars de Liverpool. Va sur Wikipédia, tu y trouveras pleins de choses.

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P – Oui, ça n’arrête jamais, ils y rajoutent toujours de nouveau matériel et de nouvelles choses!

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G – Je sais, il y toujours quelque chose de nouveau tout le temps! (Rire)

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P – Je me demande comment ils font?

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G – Je ne sais pas!

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P – Je sais que votre horaire de tournée est assez chargé mais pensez-vous qu’on pourra vous voir dans les prochaines années à Québec?

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G – Je l’espère certainement. Mon intention est que cela arrive.

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P – Ok. Merci beaucoup, nous sommes rendus à la fin de cette entrevue. Pour ceux qui auront écouté cette entrevue sur le site web, rappelez-vous des dates de concerts de Styx: 24 août à l’amphithéâtre COGECO à Trois-Rivières, 25 août au Fairview de Pointe-Claire, 26 août à la Compétition de Tir et d’Accélération de Camions de St-Joseph de Beauce, et le 27 août à l’Aréna Georges Vézina de Chicoutimi.

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Merci encore d’avoir pris du temps pour nous vos fans et nous vous souhaitons pleins de shows sold-out lors de cette tournée.

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G – Merci beaucoup Marc, j’ai très hâte de retourner au Québec et… Salut!

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P – On va vous attendre!

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G – Excellent! Merci beaucoup, j’ai vraiment apprécié cette entrevue!

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G – Oh, moi aussi, ce fut génial de te parler. Quiconque est à l’extension 26 (de la station de radio), dis-lui que je suis désolé de lui avoir laissé un grand message enregistré! (Rires)

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P – Ils sont chanceux! S’ils sont au courant de qui leur a laissé le message, ils vont probablement le sauvegarder!

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G – Ou ils vont l’effacer tout de suite! (Rires)

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