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ENTREVUE / INTERVIEW
neal morse band
WITH: neal morse
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Fred Simoneau -October 2016
Veuillez noter que cette entrevue à été traduite français sous l'espace vidéo
Please note that this interview has been translated in french below this video
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Profil – Bonjour! Ici Fred Simoneau de ProfileProg.com et aujourd’hui j’ai le plaisir de parler avec Neal Morse. Comment vas-tu Neal?
Neal Morse – Bien, comment vas-tu?
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PR – Très bien merci ! Tu te garde bien occupé ?
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NM – Hoo oui, je fait plein de choses. Aujourd’hui je travaille sur un album Blues pour Inner Circle. L'album sortira le 11 novembre prochain. Je me suis entouré de quelques amis et nous avons enregistré quelques chansons Blues. C'était vraiment plaisant.
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PR – Félcitation pour la sortie de votre prochain album, Similitude of a Dream, qui sortira le 11 novembre prochain. Pourriez-vous me parler de cet album concept afin que nos lecteurs puissent avoir une idée de ce qui les attends?
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NM – L'histoire est basée sur un livre intitulé "The Pelgrim's Progress". Le titre original avait les terme "Similitude of a Dream". Il s'agit en fait de l'histoire d'un voyage spirituel que nous avons utiliser comme base pour écrire près de 2 heures de musique sur 2 CD. Nous sommes très heureux du résultat. C'est un album épique.
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PR – Mike Portnoy à mentionner et je cite: "Il s'agit de l'album le plus important de ma carrière et représente le sommet créatif absolu en collaboration avec Neal Morse" Il ajoute: '"Cet album peut s’assoir directement à coté de "The Wall" de Pink Floyd et "Tommy" de The Whos". Comment avez-vous réagi face à ses quelques mots et qu'est-ce que ça vaut lorsque c'est Mike Portnoy qui les mentionne?
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NM – J'étais émerveillé. Il a dit cela à la fin des sessions d'enregistrement. Il nous a rassemblé et il nous a dit: "Boys, je crois que nous avons fait l'album le plus important de nos carrières". J’étais un peu surpris car, nous avons traversé notre lot de problème durant la création de l'album. Mike ne voulait pas vraiment d'un album double et c'était assez clair. Je n'avais rien décidé à ce moment là mais je comprenais très bien que pour faire un album double, nous devions avoir le contenu pour. Bill, quant à lui, préférait produire deux albums de 45 minutes qu'un seul à 79 minutes. Le fait qu'il mentionne cela à la fin de l’enregistrement m'a vraiment rendu heureux et je le suis toujours.
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PR – Tu crois que ces quelques mots ont ajouté une certaine pression sur le fait d'avoir du succès?
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NM – Je ne crois pas. Pas pour moi en tout cas. L'album est ce qu'il est et les gens vont en penser ce qu'ils vont en penser. J'espère toujours que la réception soit bonne mais pour moi il ne s'agit pas d'une expérience différente par rapport aux autres albums concept sur lesquels j'ai participé. Je crois que l'album est vraiment bon et qu'il aura un impacte positif. C'est en partie dû au fait que nous avons dans notre équipe, Bill et Eric.
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PR – Comment vous vous êtes rencontré toi et Mike Portnoy et comment avez-vous décidé de travailler ensemble.
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NM – C'est lui qui m'a téléphoné, bien avant l'importance de l'internet. J'en ai profité pour le remercier pour les bons mots qu'il avait dit sur Spocks Beard car cet apport était important pour nous. Nous discutions et il m'a mentionné vouloir travailler sur un project secondaire avec moi. Après quelques années de discutions, l'idée était de faire quelque chose avec moi et Jim Matheos de "Fates Warning" mais ça n'a pas fonctionné. En revanche, nous avons créé Transatlantic alors que j'ai proposé Roine Stolt et il a proposé Pete Trewavas. Nous nous sommes jamais réellement rencontré avant d'entrer en studio pour enregistrer le premier album. Je n'avais que rencontré Roine lors d'un festival à ce moment là.
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PR – Vous avez travailler avec tellement de musiciens, avez participé à tellement de projets... Lorsque vous écrivez et créez de la musique, comment faites vous pour vous assurer que celle-ci soit différente dépendamment de la formation avec laquelle vous évoluez?
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NM – Beaucoup à a voir avec les autres membres du groupe. j'apporte mes idées et eux les leurs et nous mélangeons le tout. J'essaie de penser au groupe lorsque j’écris. Par exemple, nous allons nous rencontrer (Flying Colors) en décembre prochain et je cherche déjà a savoir ce qui irait bien avec la voix de Casey McPherson et avec Flying Colors en général. Ça façonne en quelque sorte la façon que vous pensez et vous écrivez.
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PR – Lors de votre carrière jusqu'à maintenant, que diriez-vous êtes le plus fière d'avoir accompli ?
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NM – Je me sent vraiment bien avec tous les albums que nous avons écrits... Avec Spock's, Neal Morse Band, Transatlantic, mes propres album solo, mes albums Pop, ceux religieux... Je ne sais pas, il y a des choses dans chacun des ces projets que j'aime beaucoup. En ce qui concerne mes favoris pour Spock's Beard par exemple, je dirais "Beware of Darkness" et "Five". "Beware of Darkness probablement pour l'apport de Kevin Gilbert au mixage de 3 des chansons de l'album. Pour Transatlantic, je dirais "Bridge" et "Whirlwind" tandis que pour mes albums solo, je dirais "One" et "Similitude of a Dream". Ce dernier fort possiblement parce que nous sommes en plein dedans
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PR – Comment comparez-vous avoir fait de la musique dans les années 90 et faire de la musique en 2016?
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NM – Je ne travaille pas vraiment différemment. Aujourd'hui j’enregistre sur un ordinateur et dans les années 90 c'était sur ADAT. En fait, c'est très différent car enregistrer sur une cassette à l'époque, tu ne pouvais pas reculer en arrière alors qu'aujourd'hui, ça ne fait pas, tu efface. Concernant le volet promotionnel, il y a l'importance des médias sociaux ce qui n'existait pas jadis. Tu dois naviguer dans tout les aspects, faire de ton mieux et trouver les bonnes personnes qui savent ce qu'ils font. J'aime vraiment les nouveaux moyens de communication comme par exemple la capacité de partager une photo ou un vidéo et quelques minutes plus tard, le monde entier y ont accès.
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PR – Peut-on nous attendre à un Morsefest en 2017 et pourriez-vous nous décrire comment c'était de jouer l'album "Snow" après n'avoir jamais joué celui-ci depuis 2002 ?
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NM – C'était incroyable, j'ai adoré jouer l'album et la fin de semaine au complet. Les raconteurs d'histoires, c'était génial et spécial. 2 semaines plus tard, nous avons joué l'album à nouveau mais cette fois-ci durant le festival Loreley et je crois même avoir préféré cette performance à l'autre. Nous étions plus décontractés en Allemagne. Penses-y, ce n'est pas évident d'apprendre un album au complet, le pratiquer 3 ou 4 jours pour une seul présentation... Ajoutez à cela la pression d'y tourner un DVD, c'est vraiment tout un défi.
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PR – Étiez-vous émotif ?
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NM – Oui beaucoup. Avant le concert, je suis sorti à l'extérieur et j'ai beaucoup pleuré. J'avais besoin d'expulser certaines émotions pour être en mesure de monter sur scène et jouer l'album "Snow". C'est un album très émotif et ajoutez à cela le fait de jouer à nouveau avec Spock's Beard, c'était très émotif en effet.
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PR – Je peux me tromper mais cet album propose un sujet qui vous est très cher et personnel. En fait, il y a certaines similitudes avec un projet dans votre église?
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NM – Oui c'est vrai, dans mon église j'étais volontaire à donner un coup de main et nourrir des sans-abris au centre-ville durant que je réapprenais l'album "Snow". J'avais cette musique dans ma tête lorsque je nettoyais les tables et aidait les sans-abris et cela à fait en sorte de donner une toute nouvelle perspective aux paroles des chansons.
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PR – Je sais que cette question est très difficile à répondre mais si vous deviez choisir seulement un de vos multiples projets, quel serait-il?
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NM – Wow, c'est pas facile... Je n'aime pas comparer et choisir mais je choisirais possiblement le Neal Morse Band probablement parce que je suis en plein dedans avec le nouvel album.
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PR – Avez-vous quand même le temps d'écouter de la musique et si oui, quel est le dernier album que vous avez écouté?
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NM – Je crois que le dernier album que j'ai écouté n'est pas du tout connu. Il s'agit d'un gars qui se nomme John Malley et j'ai beaucoup aimé. C'est un album de type Folk Chrétien et c'est mon frère qui me l'a transmit. Avant cela, j'ai beaucoup écouter ma propre musique spécialement celle que je suis sur le point de sortir comme l'album Blues sur lequel je travaille présentement. À part de cela, j'aime beaucoup l'album "Born and Raised" de John Mayer.
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PR – Musicalement, rêvez-vous à quelque chose en particulier que vous n'avez pas encore eu la chance de faire?
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NM – j'aimerais beaucoup faire un concert ou même un album complet avec un orchestre. Je vais souvent voir la Symphonie de Nashville et c'est quelque chose que j'aimerais beaucoup faire si il y avait une opportunité.
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PR – Dernière question. Vous avez participer à tellement de projets, pourriez-vous donner un chiffre approximatif du nombre d'album ou DVD ou se retrouve votre nom?
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NM – Incluant Inner Circle? Il s'agit de 6 sorties par années depuis 2005... ça fait environ 60... Je dirais entre 150 et 200 albums.
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PR – C'est vraiment impressionnant non?
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NM – J'imagine que oui c'est assez impressionnant.
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PR – M. Morse, je vous remercie beaucoup d'avoir accepté l'invitation de Profil. Je vous souhaites succès avec l'album "Similitude of a Dream" que plusieurs attendent avec impatience. J'ai eu la chance de l'écouter et j'ai beaucoup aimé. Merci encore
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NM – Merci beaucoup, fais attention à toi !