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CHRONIQUE / REVIEW

twenty four hours

close - lamb - white - walls

TWENTY FOUR HOURS.jpg

Releases information

Release date: October 25, 2018

Format: CD

Label: Musea / Velut Luna

From: Italie / Italy

6,0

Daniel Couturier - April 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

D’évidence, le groupe « Twenty Four Hours » n’a pas encore trouvé sa niche au sein de notre microcosme. Pourtant après l’excellent « Left-To-Live » sorti en 2016, ils auraient à mon avis, mérité un peu plus de reconnaissance, du moins sur les réseaux sociaux. Pour ma part, j’ai découvert ce groupe avec l’album « Intolerance » parue en 1994. Voilà un groupe qui a du potentiel m’étais-je dit à l’époque. Aussi, j’ai été surpris en ouvrant le boîtier d’y débusquer une paire de pain tranchée italien. Vous aurez compris que TFH est un groupe italien et que « Close – White – Lamb – Walls » est un album double cd ! Le groupe nous présente ce sixième album intentionnellement inspirée par la forme et la substance des quatre albums blancs les plus importants de l'histoire de la musique rock soit : « White album » de « The Beatles », « The Lamb Lies Down on Broadway » de « Genesis », « The Wall » de « Pink Floyd » et « Closer » de « Joy Division ». Cependant dise-t-il, il ne s’agit pas là d’un album concept, mais d’une collection de chansons qui embrasse de nombreuses étapes de leur vie créative. Alors, les présentations ainsi faite, j’insère la première tranche dans le grille-pain.

 

 L’élément « 77 » est nettement inspirée par le post-punk de « Joy Division », un roulement de caisse claire introduit la section rythmique et la tension augmente. Ce n’est pas méchant sauf qu’il y a un élément qui a tôt fait de me taper royalement sur les nerfs. Erreur impardonnable, Marco LIPPE un des fondateurs du groupe s’est doté d’une « turbo double pédale de grosse caisse » et nous en met plein la gueule. Imaginez que le batteur a un nouveau joujou et tout excité, s’imbibe le « Rockstar » de deux ou trois canettes, quel gâchis. Zip à la prochaine pièce, « Broken Song » me rappelle le « Fruitcake » de 1994, ni plus ni moins, une pièce transparente qui aurait d’avantage brillée par son absence. J’ai peur que la tranche soit déjà grillée, déception. « Embryo » s’annonce tout aussi transparente, je remarque un détail, ah oui ! Marco LIPPE distribue encore des quadruples croches sur des noires de basse. Si la tranche brûle, je prendrai un verre d’eau pour oublier. « What Use »  est d’avantage un prétexte improvisé où Marco LIPPE est allé prendre un bain de pieds. Pas grave, on l’a troqué pour une batterie électronique plus accommodante. « All The World Needs Is Love » est la première pièce d’intérêt, par l’inspiration et surtout par la prestation d’Elena LIPPE au chant, la finale planante à souhait avec le saxophone de Steven BROWN. « Intertwined » maintient l’attention, elle succède admirablement bien à la précédente. Après quelques instants de repos, on note avec « Urban Sinkhole » le retour de Marco LIPPE aux pieds secs. Par ailleurs, voilà une très belle prestation vocale de Paolo LIPPE.

 

La première tranche est noircie, je passe la deuxième au grille-pain. Le mellotron est entièrement dédié à « Adrian » avec son ambiance feutrée. Le ton est donné, c’est une dédicace post-mortem au phrasé apologique de Paolo LIPPE. La pièce suivante « Supper’s Rotten » a réussi à captiver mon attention et il était temps.  Les modulations vocales impressionnent par leur singularité, on fait fort cette fois-ci. Disséminée de mutations musicales efficaces, cette longue suite est la plus inspirée d’entre toutes. À la mi-temps passée, Andrea VALFRÈ brusque le mouvement de quelques frappes d’orgue Hammond pour libérer une tension latente. Ici Peter GABRIEL a son émule et tombent les masques vers une conclusion tout en decrescendo. L’influence « The Beatles » est omniprésente sur « The Tale Of The Holy Frog », la voix d’Elena LIPPE me rappelle celle de David SURKAMP de « Pavlov’s Dog » et même Geddy LEE par instant, déconcertant. Celle-ci assume à nouveau son rôle de voix principale sur « She’s Our Sister », une tartine pop-punk peu originale. J’observais l’orifice d’où s’élevait l’épaisse fumée brunâtre au passage du dernier débris « What Use – Acoustic ». Là, j’ai dégagé d’urgence la fente de mon grille-pain avant qu’il y ait incendie, ce qui aurait été une fin dramatique, je vous l’accorde. 

 

Quoi qu’il en soit, voilà un album double constitué d’un ramassage d’idée hâtivement rapiécée pour bâtir un schème déficient. En l’absence de principe général d’organisation, cet album est une proposition décevante qui ne concourra pas à leur mériter d’avantage notre reconnaissance. Pour ce qui est de la qualité de la production (masterisation), elle est honnête sans plus. En revanche, le mixage est bien fait, du beau travail même, excellent sur les meilleurs titres. Au total, cet album aura le défaut d’abriter autant d’épaves que de fragments plaisants.    

 

PISTES / TRACKS

 

Disque 1

1.      77 (7:34)

2.      Broken Song (6:18)

3.      Embryo (5:44)

4.      What Use (3:50)

5.      All The World Needs is Love (6:41)

6.      Intertwined (7:05)

7.      Urban Sinkhole (10:01)

Total: (47:13)

Disque 2

8.      Adrian (6:18)

9.      Supper’s Rotten (15:25)

10.    The Tale of The Holy Frog (4:34)

11.    She’s Our Sister (6:49)

12.    What Use (acoustic) (3:51)

Total: (36:57)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Marco Lippe - Drums, vocals

Paolo Lippe - Lead vocals, keyboards

Antonio Paparelli - Lead guitar

Paolo Sorcinelli - Bass guitar

Elena Alethia Lippe - Lyrics, lead & backing vocals (5, 10, 11)

 

With

Steven Brown – Sax (5)

Blaine Reininger - Lead vocals & violon (6)

Andrea Valfrè – Hammond organ (7, 9)

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