CHRONIQUE / REVIEW
tim morse
iii
Releases information
Release date: October 18, 2018
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: Cymbalick Music
From: USA
5,3
Daniel Couturier - January 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Pour Tim MORSE, il s’agit ici de son troisième album suivant les « Transformation » paru en 2005 et « Faithscience » en 2012. Même si, à ce jour, Tim MORSE n’a pas vraiment marqué le paysage du rock progressif américain, il appert que celui-ci mérite tout de même qu’on s’y attarde un peu, histoire de vérifier l’opinion de certains chroniqueurs américains qui encensent cet album "III is a music masterpiece", ne laissant aucun doute que les fans de rock progressif symphonique y trouveront leur compte.
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Alors, d’entrée de jeu, j’aborde cet album avec un esprit très critique et impartial. Je ne ferai pas de quartier mais, je me fais un devoir de demeurer objectif. D’autant plus qu’au premier abord, la pochette n’est vraiment pas très attrayante, d’un bleu très froid, ça ne m’inspire pas à de grandes jouissances auditives. Voyons voir ! La première pièce, « Wake Up » nous est proposée en apéro avec un refrain mielleux au possible du genre "Chante une chanson d’espoir, de joie, de paix, de lumière… d’amour" appuyé d’un texte plutôt ésotérique avec "Les mystères de nos âmes" et "Les entrées de musique mystiques" ne me convainc pas du tout. Ce n’est pas ce que j’appelle un bon départ. Heureusement « Labyrinth » se montre plus alambiquée musicalement avec quelques moments d’intensité parcimonieux et enrobés de textes dont certaines phrases telles "Jour après jour - minute par minute, Jour après jour - l'heure encore", auraient eu avantages à être retravaillées. La pièce suivante, « The Marquis » assez courte (3:29) s’écoute bien, mélodieuse comme tout et assure une continuité avec l’esprit de l’œuvre entendu jusqu’à maintenant. « The Path », avec ses 9 minutes 3 secondes au compteur constitue, selon moi, la pièce maîtresse de l’album même si celle-ci n’invente rien. Elle est tout au plus une bonne pièce à écouter qui recèle de bonnes idées somme toutes, les meilleures de l’album. On remarque sur cette dernière de bons ingrédients du prog avec ses cassures de rythmes et ses envolées instrumentales qui rendent cette dernière particulièrement intéressante. « Mary Celeste » quant à elle est une pièce bien construite et jouée avec un peu plus de conviction que les autres. L’apport du violon dans la deuxième moitié y est sans doute pour quelque chose. Pour ma part, des pièces comme « My Ally » représentent ce qu’il y a de plus mièvre dans le genre qui nous intéresse avec des paroles comme "Nous nous sommes rencontrés en 1972 le premier jour de l’école…" et "On va conquérir l'univers, si maman dit que ça va". Vous voyez le genre, ça ne contribue pas tellement à l’appréciation globale de cet album. En guise de digestif, « Circle/Talisman » ferme l’album de belle façon dans un ensemble qui me laisse plutôt indifférent.
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S’agit ’il véritablement d’un chef-d’œuvre ? Certes non. À tout prendre, cet album n’est certainement pas un monument du rock progressif symphonique américain, loin s’en faut, mais il n’est pas totalement dénué d’intérêt. Musicalement, les compositions en tant que telles sont intéressantes, mais n’arrivent pas à transporter l’auditeur dans un périple qui se veut trop souvent épiphanique. En général, l’album est passablement bien mixé quoiqu’inégal. Par exemple, sur « Wake Up » on remarque une compression légèrement trop prononcée sur la batterie qui, par ailleurs, est mieux dosée sur les pièces subséquentes. En autres choses, et fait surprenant, Tim MORSE qui a contribué au mixage, a choisi des sons discutables pour ses claviers. Le résultat n’est pas toujours heureux particulièrement pour le piano. Le vocal, quant à lui, n’est pas en reste, sans être remarquable. Il a au moins le mérite de tenir la route du début à la fin sans toutefois être en mesure de faire oublier les lacunes instrumentales. Du côté orchestration, il y a une carence impardonnable dans la conviction des musiciens. Ils ne sont pas suffisamment convaincants pour nous donner envie d’y revenir. C’est tout de même dommage, ajoutez à cela des paroles pseudo philosophiques et vous obtiendrez un résultat manquant d’éclat.
PISTES / TRACKS
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Wake Up (5:43)
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Labyrinth (11:31)
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The Marquis (3:29)
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The Path (9:03)
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The Mary Celeste (5:20)
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My Ally (4:02)
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Circle/Talisman (6:11)
Total 45:21
Musiciens / MUSICIANS :
Tim Morse: Vocals, keyboards, guitars, bass, drums (3, 6)
Andrew Glasmacher: Drums
Jerry Jennings: Six string electric guitar, lead guitar (5)
Hope Rogers: Backing vocals
Bret Bingham: Backing vocals, mandolin, electric guitar (6)
Jay Leek: Fretless bass (5), bass (1)
Kurt Shiflet: Guitar solo (4)
Mark Dean: Guitar solos (2)
Dave Haddad: Drums (4)
Oisin Mcauley: Violin (5)
Arlene Wilson: Spoken voice