CHRONIQUE / REVIEW
the mute gods
atheists & believers
Releases information
Release date: March 22, 2019
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: Inside Out
From: Royaume-uni / UK
9,1
Marc Thibeault - April 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Déjà le troisième album du trio THE MUTE GODS et on n’est pas déçu du contenu! Le trio BEGGS/KING/MINNEMANN nous en met encore plein les oreilles avec un Rock savamment exécuté pimenté de touches Prog ici et là. Très accessibles et toujours agréables à l’écoute, les pièces sont entrainantes. Le thème principal de cet album est l’incapacité de l’être humain à sauver la planète et, de ce fait, lui-même. Le tout est mis en musique de façon sérieuse, triste et humoristique.
La pièce-titre « Atheists and Believers » débute l’album avec entrain: avec un rythme qui fait taper du pied, on reconnait tout de suite le style des MUTE GODS ainsi que la voix de Nick BEGGS. Un Rock qui passerait aisément à la radio avec succès. « One Day », un peu plus lourde et plus lente, est une chanson dont le thème est l’anti-religion. Alex LIFESON (RUSH) s’amuse à la guitare sur cette pièce. « Knucklehed » (ou Tête de Nœud) a un rythme un peu Funky et se veut d’être une pièce dérisoire qui rit de l’être humain. « Envy the Dead » est un bon vieux Hard-Rock presque Métal qui parle des gens qui envient les morts parce qu’ils doivent faire face à l’avenir. Ironique mais assez efficace! L’instrumentale « Sonic Boom » nous rentre dedans avec ses riffs de guitare accrocheurs et son rythme tantôt urgent et tantôt plus relax. Un Prog-Rock qui défoule!
La pièce « Old Men » est digne des pièces acoustiques Prog qui tend vers le Folk, presque Médiéval. La guitare acoustique et la flute prennent le devant des instruments. Même la voix de Nick BEGGS est étouffée, lui donnant un son plus Retro et intime. On a l’impression de revenir aux premiers albums de Steve HACKETT. « The House Where Love Once Lived » est une autre pièce qui met l’accent sur la guitare acoustique, un peu de claviers au son des années ‘70 à l’arrière-plan, un petit « beat » tranquille, presque berçant, et des voix à l’unisson qui enveloppent parfois le tout judicieusement. Très reposant et nostalgique. La pièce « Iridium Heart » a une tendance vers l’Électro et a un refrain qui est légèrement noir. On sent dans la musique une sorte de conflit de société entre le bien et le mal. Dérangeant. « Twisted World Godless Universe » débute de façon symphonique avant d’embarquer dans un Rock au son qui est parfois un peu Punk. Cette pièce représente un schizophrène qui combat le bien et le mal à l’intérieur de lui-même et se questionne sur la pertinence de chaque dans son monde. « I Think of You » est d’une douceur touchante et triste à la fois. Avec le piano en avant-plan sur un fond de clavier, c’est très ésotérique, presque du Nouvel-Âge. Ce baume musical termine avec splendeur l’album.
J’ai toujours bien aimé le style des MUTE GODS et ce fut encore le cas sur cet album. Le seul reproche que je pourrais amener est que les pièces sont toutes reliées, il n’y a pas de silence entre elles; on n’a pas le temps de finir d’apprécier une pièce qu’on embarque déjà dans la suivante. Mais on finit par s’y habituer à la longue. Ceux qui ont aimé les deux premiers albums vont entrer tout de suite dans celui-ci.
PISTES / TRACKS
01. Atheists and Believers (04:09)
02. One Day (06:35)
03. Knucklehed (06:48)
04. Envy the Dead (05:40)
05. Sonic Boom (04:47)
06. Old Men (03:45)
07. The House Where Love Once Lived (04:54)
08. Iridium Heart (06:06)
09. Twisted World Godless Universe (08:32)
10. I Think of You (06:04)
Musiciens / MUSICIANS :
Nick BEGGS: Bass, guitars, Chapman Stick, programming, keyboards and vocals
Roger KING: Keyboards, programming, guitars, backing vocals, production and mastering
Marco MINNEMANN: Drums, additional guitars
With
Alex LIFESON: Assorted stringed instruments
Craig BLUNDELL: Drums
Rob TOWNSEND: Flute, soprano saxophone, bass clarinet
Lula BEGGS: Backing vocals