CHRONIQUE / REVIEW
the gift
antenna
Releases information
Release date: June 28, 2019
Format: Digital, CD
Label: Bad Elephant Music
From: Royaume-Uni / UK
8,6
Alain Massard - September 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
THE GIFT est un groupe de rock symphonique ayant débuté sa carrière en 2003, proposant des titres longs, enjoués, symphoniques, rock dont le premier album « Awake and dreaming » m’avait séduit au plus haut point et « Why the sea is salt » de 2016 avait eu les renforts physiques de Steve HACKETT et d’Anthony PHILLIPS, signe de qualité. Les textes parlent à priori de la difficulté de communiquer actuelle, pas étonnant en soi dans le monde dans lequel nous vivons. Leur dernier opus change de ton en proposant cette fois des titres plus courts, plus nerveux. Les repères de GENESIS, de YES, de KING CRIMSON et de PINK FLOYD laissent la place à THE CARS, à THE CURE par instant, à U2 et sur certains titres un peu des BEATLES ou XTC, de temps en temps à PORCUPINE TREE, surement en fin d’album vous penserez aussi à THIN LIZZY. Bref, album avec une sonorité plus récente, une harmonie claire et des titres accrocheurs, voici donc leur 4e réalisation sous mes doigts, c’est parti.
« We Are Connected » lance les débats en amenant un son pop-rock RIO et une touche prog lorgnant du côté de RPWL, un riff nerveux en soi puis des chœurs, un refrain presque accrocheur, presque du rock FM finalement. « Changeling » et son intro new-wave psychédélique, voire pop-prog à THE CARS, avec une base basse-batterie partant sur un titre caché, à savoir que la deuxième partie du titre propose combat de synthé et de guitare dans une atmosphère typiquement progressiste, c’est juste superbe; et la voix de Mike prend alors toute sa place et sa puissance; le 3e tiroir de ce titre revient à un air plus accrocheur, plus rock, titre majeur à réécouter avant la fin du CD! « Back To Eden » part sur du pop-rock à nouveau, flirtant là à ce que THE CURE a pu faire de mieux en son temps, c’est frais, doux, enjoué, ça fait réfléchir et réviser sur ce qu’on a pu entendre bien avant, ça déconcerte aussi! « Long Time Dead » et son intro à l’harmonica pour rentrer dans une atmosphère plus sombre, mais non le titre part sur une ballade bluesy voir jazzy par instants avec un solo de guitare bien emmené, titre un tantinet déconcertant par rapport à leurs précédentes productions, mais le but est qu’ils proposent une sonorité plus récente : au point que je me suis demandé si c’était bien le bon CD que je chroniquais! « Snowfall » propose là la vraie ballade de l’album, douceur assurée, air déjà entendu, le piano et la voix s’accordent en tout cas de belle manière.
« Far Stranger » arrive avec un air génésisien, un air céleste de toute beauté, avec un piano présent au tout début; là je ne peux oublier ce qu’a fait récemment TIGER MOTH TALES ou BAROCK PROJECT par exemple; le son est bien dans une sonorité actuelle se démarquant totalement de leurs albums précédents, même si des réminiscences dinosauriennes subsistent; la montée est douce et limpide à la fois bien emmenée par une guitare hackettienne !!! « Hand In Hand » ou le petit intermède musical basé sur la guitare acoustique souvent présent dans un disque estampillé prog, un moment fait pour se reposer ou pour dérouter encore un peu plus sur le chemin proposé par ces musiciens; en tout cas, GENESIS n’est pas loin. « Wild Roses » survient alors avec un énorme coup de bluff : ils ont retrouvé un titre égaré de THIN LIZZY! On a un rythme pop-rock-prog énergique du début des 80’s avec le riff, la voix, le son à ce mythique groupe période « Black Roses », c’est étrange, ça peut déranger, ça devient même presque hard, mais l’ouverture prog nous doit faire persévérer jusqu’au break avec synthé et guitare et une construction plus travaillée. « When You Are Old » n’est pas une chanson pour moi, gardant l’esprit jeune !!! Bon, rien que l’intro est enivrante: on ne sait où ça va partir ou si ça va partir, finalement ce titre est juste majestueux, donnant la place à la voix gracieuse de Mike. Survient enfin « Closer », 2e titre approchant les 10 minutes, titre lui aussi en 3 tiroirs : ici une voix flirtant avec Joe JACKSON, peut-être pour cet air frais du départ, une sonorité latente avec basse et batterie qui chauffent doucement, qui cassent encore plus leur son d’origine avec très rapidement un synthé bankerien surgi de nulle part, puis cette guitare fluide lui enjambant la note, je suis scotché jusqu’au second solo cristallin, puis au second arpège au piano rappelant là bien THE GIFT de 2006; quant au dernier solo de guitare, sorte d’apothéose, sensation onirique et très agréable d’entendre un son aussi beau mais aussi trop rare sur cet album.
Bon, l’album dépasse toujours l’heure, mais je ne me suis pas ennuyé, au contraire. Il faut dire que je l’ai écouté en boucle durant ces vacances et il me fallait bien ce temps pour décortiquer cet album, que les fans risquent de bouder car partant bien loin du son THE GIFT d’origine; pour ceux qui ne connaissaient pas, ils risquent eux d’être interloqués, d’être surpris par ce groupe ancien réinventant sa propre musique; alors oui ,THE GIFT a pris un risque, mais après concertation, mes oreilles ont choisi de renfoncer la touche replay, signe que l’on a affaire à une perle cachée.
PISTES / TRACKS
1. We Are Connected (4:32)
2. Changeling (9:52)
3. Back To Eden (4:28)
4. Long Time Dead (7:06)
5. Snowfall (5:49)
6. Far Stranger (5:25)
7. Hand In Hand (2:57)
8. Wild Roses (6:27)
9. When You Are Old (5:27)
10. Closer i where all roads divide
ii out of reach
iii closer (9:41)
Musiciens / MUSICIANS :
Mike Morton: Vocals
David Lloyd: Electric and acoustic guitars, backing vocals
Leroy James: Electric guitar, 12-string acoustic guitar, harmonica, backing vocals
Stefan Dickers: Bass and acoustic guitar
Gabriele Baldocci: Keyboards
Neil Hayman: Drums and percussion