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CHRONIQUE / REVIEW

syndone

mysoginia

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Releases information

Release date: September 15, 2018

Format: CD, Dig, Vinyl

Label: Ma. Ra. Cash Records

From: Italie / Italy

8,6

Alain Massard - December 2018

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

SYNDONE ou le rock progressif italien de bonne facture, ou le rock prog qui se fait désirer!  SYNDONE, qui avec ses 5 albums (en fait 7!), avait dès 1992 et son « Spleen » donné le ton avec une musique remplie de style très froid, très envoûtant aussi!  SYNDONE, avec aux manettes Nick et Riccardo pour un style de musique oscillant entre du jazz avant-gardiste, du symphonisme alambiqué, du rock prog énergique et électrique tout droit venu … d’Italie; on part vers Peter HAMMILL, ELP et AREKNAMES pour le côté sombre et romantique, mais aussi et c’est là que ça devient intéressant vers RAINBOW pour la voix et vers QUEEN, oui QUEEN pour la voix et les textures musicales.  SYNDONE un groupe à part dans le monde progressif tout simplement.

 

Question titres, une intro instrumentale pour jeter les bases des compos suivantes avec un peu de tout, flirtant vers le jazz symphonique mais pas uniquement, et qui permet de se faire une bonne idée du son SYNDONE, ça rassure d’entrée!   « Red shoes » avec sa voix à la D. WILSON ou à un J. TURNER voix sublime et un air bluffant passant à différents genres, dont de l’orgue typiquement AYREONnesque.  « Caterina » avec un break sortant tout droit des premiers pas du PINK FLOYD.  « 12 minuti » et son pied de nez à « The Millionnaire Waltz » du légendaire QUEEN avec sa fin presque intimiste, ambiance feutrée et théâtrale.  « Evelyn » toujours sur F. MERCURY en mode jazzy hard rock d’opéra et progressive à souhait, et ses circonvolutions vocales amenant à un air de charleston!  « mysoginia » nous envoie sur du jazz orchestral symphonique avec un deuxième instrumental aérien sur la première partie suivi d’une séquence tirée d’une BOF.  « Women » tire franchement sur des notes du GENESIS 2e génération (non, pas « Abacab » mais presque!!), et sur les joutes musicales d’un ELP de la grande époque; c’est pour moi le tube de l’album!  « No Sin » avec son piano minimaliste et sa voix torturée, frêle, accompagnée d’un violon plaintif, puis secondée par un synthé fruité et plus tard par un solo de guitare énergique à souhait, tout cela sur un crescendo orchestré de main de maître; à noter ici encore une évolution finale grandiloquente avec notes symphoniques.  « Amalia » termine ce CD sur une ballade pourrait-on dire, sur un arpège de piano simple encore une fois sur la 1ère partie du titre pour partir ensuite sur un hymne musical, sur une mélodie voix-synthé douce où se mêlent des milliers de violons : encore et encore un thème usité de bande son de film.  La dernière minute reprend al dente, euh a capella l’air au piano seul.

 

Bref, cet album est déroutant, loin du prog des 70’s, et pourtant tout au long de celui-ci, des notes, des airs, des rengaines, des hymnes, des mélodies vont et viennent et évitent de laisser une atmosphère brouillonne décelée à la 1ère écoute; les différentes cassures entre chaque titre voire à l’intérieur du même titre donnent finalement la signature de ce « mysoginia » envahi de contrastes musicaux, d’airs de musique de film, de sonorités fruitées où chaque instrument va à un moment ou à un autre prendre le devant pour mieux amener la place à un autre; une réelle progression jazz-prog!  Il est bien évident que cet album a besoin de plusieurs écoutes pour pouvoir laisser passer l’émotion qui couve en lui.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Medea (3:38)
2. Red Shoes (4:00)
3. Caterina (6:38)
4. 12 Minuti (6:00)
5. Evelyn (4:22)
6. Mysoginia (2:58)
7. Women (3:49)
8. No Sin (6:33)
9. Amalia (5:58)

Total Time 43:56

Musiciens / MUSICIANS :

 

Nick Comoglio – juno dist., Hammond, moog
Riccardo Ruggeri – vocals, vocoder
Marta Caldara – vibraphone, xylophone, percussion
Gigi Rivetti – piano, electric piano, moog, clavinet
Maurino Dellacqua – bass, taurus 
Martino Malacrida – drums 

 With
Vittorio De Scalzi - flute
Gigi Venegoni - electric guitar
Viola Nocenzi – vocals 
Coro dei Piccoli Cantori di Torino, conducted by M Carlo Pavese - choir
Budapest Scoring Symphonic Orchestra, conducted by M Francesco Zago

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