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CHRONIQUE / REVIEW

soulsplitter

salutogenesis

SOULSPLITTER.jpg

Releases information

Release date: October 18, 2019

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Allemagne / Germany

9,4

Alain Massard - December 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

SOULSPLITTER se décrit comme un collectif de musique et d’art allemand, jouant du métal visionnaire dont l’album « Salutogenesis » est censé nous apporter la santé originelle ou, au moins, essayer de lutter contre le stress, en tout cas un album sur la conscience de soi. Un peu de musique des 70s, des 80s, de celles des 90s plus fusionnelles, avant-gardistes en fait, pour donner un album concept majeur en puissance, aidé par le groupe progrocker américain HEAD WITH WINGS qui vient faire quelques dates avec eux. SOULSPLITTER joue aidé par des voix différentes lors de chaque titre.

 

« The Prophecy » entame l’album par une intro classique à cordes  joué par le Nuvola Quartett, morceau préambule, voix off prémonitoire, piano cristallin, on est en pleine musique de chambre ici pour passer à « The Transition », longue suite à priori complètement désorganisée, tirant sur OPETH des débuts, sur PAIN OF SALVATION, sur DREAM THEATER, sur WILSON et un peu aussi sur les premiers QUEEN, avec un Hammond et un Mellotron venant jeter le doute sur l’appartenance d’un genre, une basse énergique et graisseuse à souhait, bref un fameux patchwork en soi et une ambiance singulièrement extraordinaire, écoutez! « The Moloch » enchaîne avec un titre métal de par son riff et des circonvolutions jazzy, une voix cette fois « death » à la HOLY MOSES, puis une à la Joe Jackson, la voix de Manou Wolfsgruber explose dans le ton mélancolique, un peu de lourdeur à la STRAPPING YOUNG LAD, un peu de création à la HAKEN, des synthés sortant des doigts de Jordan Rudess, un peu de la folie de PERVY PERKIN aussi, une succession d’instruments pour nous perdre dans les méandres musicaux due à une dissonance voulue. « The Maze » survient, titre plus sombre lorgnant vers KING CRIMSON avec ici la voix de LoOf, un son envoûtant, labyrinthique et des solos divers jazzy, métal, hollywood métal, HAKEN partageant nos souvenirs avec SOEN pour le côté obscur, le piano sur SEVEN STEPS TO THE GREEN DOOR, un morceau en fait indescriptible mais reprenant une ambiance de la musique progressive depuis ses origines; ouvrez les oreilles, la fusion tant espérée arrive en cette fin de décennie!

 

« The Sunset » apparaît comme un éclair de soleil, un intermède sur le temps qui passe et le Salutogenesis à mettre en action juste avant « The Dream » autre pièce de plus de 11 minutes où des accroches avec les circonvolutions d’OPETH semblent poindre. Le violon de Nathan Kirzon à la BELIEVER ou à la SOLSTICE (allez écouter « New Life » visionnaire en son époque) va rester comme fil conducteur de cet immense instrumental montant vers un son métal et fusionnant; le mélange de genres, de sous-groupes forme ici une alchimie presque parfaite à mes yeux, même si les progueux revivals risquent de trouver ça trop en avance sur notre temps! Petit break au violon sidérant jusqu’à un solo guitare époustouflant à la limite des ambiances feutrées jazzy. « The Eye of The Cyclone » arrive, voix de LoOf et de Vic Anselmo qui elle a travaillé avec ANTIMATTER, accompagnés par le Nuvola Quartett pour la chanson spleen de l’album, celle qui vous désarçonne par sa patte intimiste. « The Sacrifice » déboule alors pour la chanson creuset, celle qui va faire réfléchir vos oreilles; de grandiloquent, de jazzy on passe maintenant à du métal bigarré, à du prog rock symphonique le tout s’alliant comme par évidence. Quelques sonorités orchestrales de DREAM THEATER, de NEAL MORSE, de SYMPHONY X, d’AMARAN’S PLIGHT, d’ARK voire d’AMASEFFER ou de SHADOW GALLERY viennent vous rappeler que ces groupes ont beaucoup fait pour la planète prog en général, le tout accompagné par le German Pops Orchestra.

 

Bon, vous l’aurez compris cet album de SOULSPLITTER va déranger. D’un côté il est parvenu à condenser tout ce que le métal prog a pu donner comme influences, de l’autre la fusion avec le mouvement classique est entièrement consommé avec la présence logique de violons, piano et autres instruments à cordes; SOULSPLITTER a juste, avec cette pièce magique et extraordinaire, redéfini la musique en général, rien de moins. Immense au point de bouleverser ma notation.

 

PISTES / TRACKS

 

1. The Prophecy (2:43)

2. The Transition (11:13)

3. The Moloch (9:17)

4. The Maze (8:49)

5. The Sunset (2 :22)

6.The Dream (11:49)

7. The Eye of the Cyclone (4:41)

8. The Sacrifice (11:19)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Fenix Gayed : Drums
Simon Kramer : Guitars
Daniel Gräupner : Keys
Felix Jacobs : Bass

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Guest soloists:
Stroppo : narrator voice on The Prophecy, additional vocals on The Transition
Ophelia Sullivan : main voice on The Transition
Trautonia Capra :Theremin solo on The Transition
Manou Wolfsgruber : main voice on The Moloch
LoOF : main voice on the Maze, male voice on The Eye of the Cyclone
Nathan Kirzon : solo violin on The Dream
Vic Anselmo : female voice on The Eye of the Cyclone
Marian Feistritzer : main voice on The Sacrifice

Guest musicians:
Nuvola Quartett : Strings on The Prophecy, The Dream and The Eye of the Cyclone
Patrick Hänsler : Acoustic guitar on The Transition
Tayfun Ates : Percussions on The Transition
German Pops Orchestra : Strings on The Sacrifice
Isgard Book : French horn on The Sacrifice

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