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CHRONIQUE / REVIEW

sermon

birth of the marvellous

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Releases information

Release date: March 22, 2019

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Prosthetic Records

From: Royaume-Uni / UK

8,7

Benoit Rancourt - July 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Avertissement : Suite à la lecture de cette chronique, vous risquez fort bien d’être intrigués. Cela dit, tout effort fourni afin d’assouvir votre soudaine et folle envie d’en savoir davantage devrait être vain. Il vous restera cependant toujours la musique qui, elle, méritera certainement d’être écoutée avec attention. Sermon est une formation du Royaume-Uni, composée d’une seule personne qui désire garder l’anonymat! C’est un vain combat contre la maladie du père de notre inconnu qui aura en fait constitué toute l’inspiration utile à la composition des textes et des arrangements musicaux de ce premier album intitulé « Birth Of The Marvellous ».

 

Fruit d’un travail s’étalant sur plusieurs années, cet album conceptuel est tout autant intriguant que ne l’est son créateur. Bien que son auteur ne soit pas forcément croyant, le Christianisme y est un thème central. Il ne s’agit pas non plus d’un ouvrage antireligieux, mais plutôt d’une série de questionnements d’une personne non-religieuse se trouvant confrontée à la mort. Musicalement, le disque démarre abruptement avec la pièce « The Descend », dont le refrain est vraiment poignant et entraînant entre autre grâce à la batterie qui y est omniprésente. S’enchaînent ensuite les morceaux comme ceux d’un casse-tête achevé sans réelle interruption. Si chaque morceau possède son unicité bien propre, chacun d’entre eux contribue à faire de l’album un tout cohérent et complet. Troisième pièce de l’album, « The Drift » débute en trombe une fois de plus avec un rythme effréné à la batterie, qui est d’ailleurs le seul instrument de tout le disque à être joué par une seconde personne. Celle-ci est évidemment inconnue. Au chant, on passe par une grande partie du registre de notre principal membre anonyme. Polyvalent, il sait moduler sa voix afin de bien cadrer avec le reste de la musique.

 

« Contrition » est ensuite possiblement la chanson la plus « hard » sur tout l’album. Les riffs de guitare y sont particulièrement lourds et bien ficelés. On y trouve sans doute les 260 secondes les plus intenses du disque, ce qui contraste assez bien avec le début de la cinquième pièce « Chasm »,  plutôt lente et calme. Il ne s’agit toutefois pas là d’une ballade puisque le tout se déchaîne à nouveau au milieu de la deuxième minute et plus tard encore, comme pour rappeler à l’auditeur de rester bien aux aguets, car la première impression peut parfois être trompeuse. Avant-dernier titre de l’album, « The Preacher » a une sonorité rappelant les formations Tool et Wolverine. Voilà une chanson progressive dont les variations de rythmes sont tout aussi surprenantes qu’intéressantes. Dans la même veine, cet ouvrage de 41 minutes se conclut avec « The Rise Of Desiderata », une pièce de plus de huit minutes. Dès les premiers instants, la voix m’a fait penser à Mikael AKERFELDT du groupe Opeth. À l’approche des dernières secondes, le thème musical de la toute première pièce revient tout naturellement, comme quoi rien n’a été laissé au hasard dans l’écriture de cet album.

 

En conclusion, cet intriguant disque a tout d’un ouvrage accompli et réussi. Bien qu’il contienne certaines longueurs, celles-ci deviennent de plus en plus naturelles et importantes d’une écoute à l’autre. Il a de quoi plaire aux amateurs du style métal progressif en particulier. Ce n’est cependant pas dans la virtuosité musicale que se trouve ici l’orgasme auditif, mais plutôt dans la limpide et complète image audible que forme ce casse-tête une fois assemblé.

 

PISTES / TRACKS

 

  1. The Descend (4:01)

  2. Festival (3:48)

  3. The Drift (7:09)

  4. Contrition (4:21)

  5. Chasm (5:22)

  6. The Preacher (7:33)

  7. The Rise Of Desiderata (8:35)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Unknown !!

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