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CHRONIQUE / REVIEW

richard henshall

the cocoon

RICHARD HENSHALL.jpg

Releases information

Release date: August 9, 2019

Format: Digital, CD

Label: Self-Released

From: Royaume-Uni / UK

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INTERVIEW HERE

9,1

Alain Massard - July 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Richard HENSHALL est le guitariste du groupe HAKEN, ça on le sait! Avant, il avait œuvré pour NOVA COLLECTIVE, TO-MERA et plus tard, Shattered Fortress, le projet de M. PORTNOY. Tout ça pour dire que le monsieur a quelques flèches à son arc, et que son carquois est bien rempli; il joue aussi du synthé bien entendu !! Ce projet lui aura pris 4 ans, entouré de son fidèle lieutenant GREEN à la basse et de LYNCH à la batterie ayant joué lui avec CYNIC. Des invités tels Jordan RUDESS, Marco SFOGLI ou Ross JENNINGS viennent rehausser de leur aura ce projet. Au niveau influences, j’ai pensé en vrac à MESHUGGAH pour la brutalité des rythmes, DEAR HUNTER pour les variations néo-prog fruitées, KING CRIMSON pour la basse omniprésente et le saxo apocalyptique, un peu d’AL DI MEOLA et de VINNIE MOORE par instants pour les envolées fluides de solos, un peu de TESSERACT, de LINKIN PARK, de NINE INCH NAILS, de RAGE AGAINST THE MACHINE pour le  phrasé singulier lors d’un de ses titres et d’OCEANSIZE, mais surtout du HAKEN version dernière mouture en un peu plus light.

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« Pupa » débute par un instrumental synthé-piano aérien amenant une rythmique guitare-basse rapide tirant vers le prog métal à la DREAM THEATER, en plus jeune,  pour offrir à « Cocoon » une piste controversée où s’entrechoquent des sonorités crimsoniennes et jazzy sans jamais donner dans un refrain typique cadencé. C’est au commencement un peu déroutant, mais l’oreille avérée prog permet de trouver des trames variées et créatrices tout au long de ce titre fusionnel. Le saxo en 2e partie vient acérer nos oreilles pour donner au solo de guitare encore plus de beauté. La pièce « Silken Chains » s’enchaîne; un titre m’évoquant ZAPPA, DI MEOLA puis des bases qu’OCEANSIZE n’aurait pas renié. Un groove facile, entraînant, une voix phrasée, une guitare qui flirte encore avec des influences jazzy, puis un long crescendo final presque orgasmique venant clôturer ce titre, assurément l’un de mes préférés avec le piano qui vient déposer ses notes doucement à la fin. «Limbo » intermède planant à la VENNART, une beauté intersidérale à la limite cette fois du post rock avec une envolée stratosphérique à la clé, comme pour se reposer un peu du déluge de notes et des circonvolutions des précédents titres; titre cool, planant et sublime tout simplement.

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« Lunar Room » arrive avec un air complètement hors normes, hors contexte désarçonnant avec ce phrasé rap, oui j’ai bien dit rap qui me fait monter les poils au firmament! Non pas possible, je m’enfuis! Mais consciencieux, je reviens, je remets et je tombe à la renverse. J’arrive à le réécouter et après plusieurs lectures je me rends compte que c’est bien estampillé PROG. Il faut rechercher dans cette pièce, la substantifique moelle qui passe par un solo virevoltant de guitare de SFOGLI ayant œuvré avec James Labrie. La finale monte à nouveau de façon prononcée avec voix et rythmes hachés, un peu dans le genre djent. Une composition finalement dérangeante mais oh combien innovante! « Twisted Shadows » déboule alors avec la pièce la plus reconnaissable. J’y aperçois du HAKEN dès le début, un peu de ZAPPA pour déconcerter, un peu de blues, un peu d’atmosphère funky pour lancer le son typé de  Richard HENSHALL. Il est secondé par un Jordan RUDESS en transe lorgnant plus vers le LIQUID TENSION EXPERIMENT que vers DREAM THEATER. L’air, à la Devin TOWNSEND nous fait voyager sur différents genres musicaux: un melting-pot universel pour (ré)unifier la musique du XXIe siècle avec celle du passé? « Afterglow » termine l’album sur une note spleen-dépressive très agréable, un oxymore musical révélant bien la dualité de cet album à la fois intimiste et explosif. Un air envoûtant et prenant, j’y retrouve un peu des ambiances feutrées d’ANATHEMA que j’adore, puis un petit détour djent pour rappeler le son HAKEN. C’est le genre de pièce qui donne l’envie furieuse d’appuyer sur la touche Replay!

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C’est fini! Un album à part selon moi. Des moments lourds, frénétiques, des ambiances feutrées par instant, des moments de fusion presque impossibles et des alternances musicales sidérantes. Le PROG se représente de plus en plus dans une recherche innovante. Cet album peut nécessiter plusieurs écoutes pour se plonger littéralement dedans certes mais, pour moi certains titres m’ont explosé aux oreilles dès la 1ère écoute due à leurs beauté créatrice. D’autres comme « cocoon », « lunar room » et « twisted shadows » peuvent nécessiter des écoutes répétitives afin de les domestiquer. Cela dit, elles sont devenues presque malgré moi, celles qui me font le plus vibrer actuellement. Un disque hors normes assurément à placer sur la montagne métal prog actuelle innovante. Un album qui restera dans mes meilleurs de l’année au vu de la créativité débordante de ce musicien hors pair.

 

PISTES / TRACKS

 

  1. Pupa (2:26)

  2. Cocoon (10:27)

  3. Silken Chains (8:10)

  4. Limbo (3:55)

  5. Lunar Room (8:22)

  6. Twisted Shadows (8:47)

  7. Afterglow (5:16)

Total :47’23’’

Musiciens / MUSICIANS :

 

 Richard Henshall : Guitars, Keys, Vocals

 Conner Green : Bass

 Matt Lynch : Drums

 Plus :

Ross Jennings : Vocals on “Twisted Shadows”

Jordan Rudess : Keys on “Twisted Shadows”

Ben Levin : Guest vocals on ‘Lunar Room”

Jessica Kion : Guest vocals on “Lunar Room”

Marco Sfogli : Guest guitar solo on “Lunar Room”

David Maxim Micic : Guest guitar solo on “Silken Chains”

Chris Baum : Guest strings on “Afterglow”

Adam Carrillo : Guest saxophone on “Cocoon”

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