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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

residuos mentales

introspection

RESIDUOS MENTALES.jpg

Releases information

Release date: August 28, 2018

From: Grèce / Greece

Alain Massard - March 2019

7,9

RESIDUOS MENTALES est un projet studio de Stratos MORIANOS aux claviers et piano, qui a aussi joué dans VERBAL DELIRIUM, groupe grec œuvrant dans un genre heavy-néo-jazzy-pop-dark (oui, ma patte de fabrique pour me rappeler de loin le genre global d’un artiste!) que j’ai découvert en 2016. Il est accompagné à la guitare par Alexandros MANTAS pour sortir cet opus de musique progressive, d’art music devrais-je dire depuis un certain temps, encore plus ici car on pourrait l’associer sans problème au cheminement d’un film!

 

Au niveau petit histoire, il est question de reviviscence, de souvenirs, de retour flash sur la Vie!  Au niveau élaboration musicale, on part tout droit vers des ambiances feutrées, sur des thèmes…d’introspection avec spleen, mélancolie, senteurs musicales aériennes et apaisées, bref tout ce qui va bien autour d’une élaboration de bande son musicale! De ci, de là, j’ai pu entendre dans ma tête des échos provenant de ZIMMER, de VANGELIS, de Carlos d’ALESSIO, de P. GLASS, d’autres venant de TANGERINE DREAM et de K. SCHULZE par bribes. De la musque électronique en fait qui est un pan majeur mais trop souvent oublié de l’ère PROG!

 

Concernant les 11 sous- titres de cet album de 37 minutes, une intro planante avec « Pandora’s box » lourde, pesante annonçant l’atmosphère du CD un peu à la INCEPTION, du cello très spleen sur le 2e, du piano et du violon en toile de fond sur le 3e (« Alienated » et « Immersed »), un long développement sur « the thorn in me » avec guitare sèche et flûte au départ, c’est reposant sans tomber dans la redite, on sent la recherche, l’innovation chez ces musiciens. « My stories » développe une base synthé digne de TANGERINE DREAM ou SCHULZE calme avec les premières voix susurrées tandis que « A prospect of a blooming life »passe sur un air entraînant avec piano et guitare sèche. « It all becomes clear » prend un air presque musique de chambre avec développement sur le seul titre chanté, enfin vous verrez et une guitare Gilmourienne qui m’a fait utiliser la touche replay!. « Home » nous emmène vers des pays lointains et solitaires avec petits bruitages, percussions et guitare cristalline puis à nouveau un tambour militaire me faisant partir vers « to the unknown man » ! Il faut attendre « narrative » pour avoir enfin un air grec réel sur un titre avec développement de violons, de guitares sèches et de scie à la « Delicatessen », cela devient jouissif! « On the borderline » passe lui sur une base piano rapide me rappelant ici « The photographer » en plus symphonique. Enfin avec « A promise unkept » titre le plus long, c’est un thème de fin presque enjoué, jazzy, cristallin avec les différentes déclinaisons de synthés, presque canterbury, on peut y retrouver CAMEL voire CARAVAN, attention ici au solo final qui vous réveille de ce lointain voyage musical méditatif et introspectif.

 

Une chronique rapide d’un disque oublié de 2018 avec certains titres enchaînés, certains changeant de rythme pour ne pas donner l’idée de redite. Une superbe production qui n’est pas qu’un simple album mais qui va chercher dans différents genres pour en sortir sa propre substantifique moelle.

 

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE)

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