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CHRONIQUE / REVIEW

quantum fantay

yemaya orisha

QUANTUM FANTAY.jpg

Releases information

Release date: May 1, 2019

Format: Digital, CD

Label: Progressive Promotion Records

From: Belgique / Belgium

9,0

Denis Boisvert - September 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Revoici QUANTUM FANTAY, ces belges trippants qui continuent de produire des albums flottants de grande qualité. Sur les pas de l’excellent ‘Tesselation of Euclidean Space’ produit en 2017, la recette demeure la même et le résultat ne déçoit pas.  La basse de JARO continue de pulser sans effort, les ambiances synthétiques de VAN DEN BROECK sont sublimes et recherchées, les rythmes éparpillés de LOUIS soutiennent à merveille les aventures de guitares de TOM TAS. Comme comparatif, on peut penser à OZRIC TENTACLES. On reste très campé dans le rock psychédélique instrumental, avec cette qualité d’improvisation que l’on aimait tant avec TANGERINE DREAM, par exemple.  On retrouve ces mêmes pièces longues, sinueuses, hypnotiques. Cette fois, le thème tourne autour d’une déesse du panthéon africain YEMAYA: déesse de l’Océan et mère de toutes créatures vivantes.

  

Ainsi, ‘Veautiful Mocean’ en deux parties ouvre le bal pour les 23 premières minutes (tout un côté de vinyle, pour les nostalgiques). Les fonds d’arpèges de synthé, le rythme infernal du duo batteur-bassiste et les envolées de guitares se répondent mutuellement et on notera une touche émotive et délicate de flûte. Une pièce qui définit très bien le son du groupe et démontre les forces respectives de ses membres. Sur la charpente de rythme batterie-basse, les claviers sont continuellement en mouvement et les soli s’échangent entre la guitare électrique et les synthés dégoulinants auxquels s’ajoute l’effet surprenant de la flûte mélodique. Bref un tableau complet et mouvant qui capturera votre intérêt. On enchaîne avec un ’Riddles of the Sphinx’ plus animé grâce à un motif rapide et plein de crescendo-decrescendo et un rythme plus rock. Le travail du guitariste est surprenant. Les huit minutes suivantes de ‘Gemeni Flower’ sont plus électroniques mais mettent en évidence les mélodies de flûte et la richesse de la programmation du claviériste. On y retrouve aussi des passages plus exotiques et un ton plus enjoué. On ferme la marche avec ‘Serra da Estrela’ qui introduit des narrations en contrepoint et ajoute une dimension de plus. On a aussi des soupçons électro-pop qui sont vites noyés par les couches successives de guitares et de synthés. Peut-être la meilleure pièce de l’album.

  

Ce qui est le plus remarquable selon moi, c’est la belle complicité des musiciens, leur absolue complémentarité, leur maturité musicale (déjà leur huitième album-studio) et leur plaisir de voguer ensemble. Vraiment un type de musique sous-estimé. Complexe et accrocheur du début à la fin. Peu de chose à redire, les messieurs sont en pleine possession de leur art et n’attendent que votre implication pour continuer leur travail. Laisser vous transporter.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Yemaya Orisha (Veautifull Mocean Pt1) (12:51)

2. Mami Wata (Veautifull Mocean Pt2) (9:56)

3. Riddles of the Sphinx (7:20)

4. Gemini Flower (8:03)

5. Serra da Estrela (7:12)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Tom Tas: Guitars

Pieter van den Broeck: Synthesizers

Wouter De Geest (“Jaro”): Bass

Louis: Drums

 

Invités: Charles Sla; Flutes, Maera: Vocals (3), Rafaela Ignis: Vocals (5)

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