CHRONIQUE / REVIEW
pyramids on mars
edge of the black
Releases information
Release date: December 21, 2019
Format: Digital, CD
Label: Auto-Production / Self-Released
From: USA
7,7
Alain Massard - December 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
PYRAMIDS ON MARS est le nom de groupe du guitariste Kevin ESTRELLA. Il est tombé petit devant un album de Joe SATRIANI et ne s’en est presque pas remis. C’est son 3e album qui sort en cette fin d’année, à base de rock orchestral mélodique, d’influences baroques évidentes comme JS. BACH ou A. VIVALDI à la base, et celles de Y. MALMSTEEN, de J. SATRIANI ou de RUSH. Il nous propose là des petits voyages à la limite de la science-fiction pour mieux décoller des affres de la société. A noter juste que les pyramides n’existent pas depuis que l’on a de bons télescopes spatiaux pour voir… de plus près MARS.
« Blood Moon »part sur une rythmique qu’IRON MAIDEN aurait pu composer, avec la basse mise en avant pour un morceau rapide. « Nacht Waffen » suit sur un air plus lourd, plus tonitruant après une intro S-F des années 80’s, ça fleure bon le hard NWOBM; le morceau est assez torturé pour accrocher l’oreille. « Song Of Light » déboule sur une trame baroque, on rêve d’entendre BACH jouer sur une 6 cordes; le morceau est suffisamment long pour proposer un break prog à mi-parcours. « F-22 Raptor » et sa nouvelle petite intro spatiale part littéralement dans ce que font si bien VAI et SATRIANI, des déluges de note pour un morceau plus nerveux et plus entraînant; on pourrait même entendre un peu de OH « Metallia ». « The Ambassador » part lui sur un son beaucoup plus métallique, comme si l’on frôlait la carcasse d’un vaisseau spatial, on peut y retrouver certains airs du regretté ROGUE MALE à certains moments pour le démarrage, après c’est typique genre guitare héro.
« Mercury Magnetar » entame déjà la 2e partie de l’album avec un air entêtant, un rythme plus calme limite ballade, de loin il y a un peu du « Mandela Day » des SIMPLE MINDS, de plus près des notes de guitare sorties de celle de B. MAY, ça tourne, ça virevolte avec une cascade de notes, l’une des plus belles chansons selon moi. « Arcturian Rain » revient dans un tempo plus commun pour lancer des notes étincelantes à l’auditeur, un break avec un peu de synthé permet d’éviter la redite à mi-parcours, c’était limite car ça manque de développements prog tout ça. « Time To Believe » sur une base batterie basse soutenue amène un titre court mais lui bien progressif où la guitare ne prend pas toute la place et permet une composition agréable, bien pêchue avec ici encore des synthés qui donnent plus d’intensité; on part plus sur P. GILBERT que sur SATRIANI. « Arioso Lullaby » et une reprise de JS. BACH pour un air de fin, une guitare plus dans la lignée de Y. MALMSTEEN, rythme presque royal ou pompeux qui donne un cachet purement classique maintenant. Enfin « Whale Song » termine cet album avec le morceau que j’attendais depuis longtemps, un titre prog de par sa consistance, un peu d’eau, de bateau, de bruit d’avion et une guitare mélancolique à la ANATHEMA pour une réverbération de notes; ma 2e préférée qui me laisse un goût amer puisque c’est la fin.
Bon, l’album est pas mal du tout, c’est un instrumental, certains morceaux se démarquent nettement du lot pour leurs incursions progressives, mais l’ensemble tient quand même plus de la guitare mélodique que du rock orchestral prog. En fait, avec SATRIANI ou MALMSTEEN on savait où aller, là n’est point le cas; de bons morceaux qui restent dans une mouvance mélodique, qui donnent finalement une sensation de manque progressive.
PISTES / TRACKS
1. Blood Moon (5:42)
2. Nacht Waffen (6:56)
3. Song of Light (5:44)
4. F-22 Raptor (5:53)
5. The Ambassador (4:57)
6. Mercury Magnetar (4:58)
7. Arcturian Rain (4:38)
8. Time to Believe (4:40)
9. Arioso Lullaby (4:39)
10. Whale Song 4:28
Total: 52:40
Musiciens / MUSICIANS :
Kevin Estrella : All instruments