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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

protocollo c

protocollo c

PROTOCOLLO C.jpg

Releases information

Release date: February 4, 2019

From: Italie / Italy

   Daniel Couturier - October 2019

6,9

« Protocollo C » est un album né à Bra en Italie, de l’enthousiasme et de l’amitié de quatre piémontais qui ont joué de la musique ensemble dans une cave humide, après avoir simplement appuyé sur « REC » et en se laissant guider par leurs émotions. C’est en réécoutant ces enregistrements qu’ils ont ressenti le désir d’en faire un album, ce projet aura duré des années. Du peaufinage sur une dizaine de pièces retravaillées, entièrement instrumentales et ensemencées d’idées. En tout cas, suffisamment d’idées pour construire quelques choses d’intéressant mais, qui au rendu souffre d’un excès de politesse raffinée. J’aurais préféré que l’ensemble soit plus sale que ça, là, c’est gentil et propre-propre. Leur inspiration semble tirer ses ficelles dans le passé, plus précisément aux origines du rock et du psychédélique des années 60, à l’ère du « proto-prog ». D’ailleurs, on ne s’y trompe pas en observant la typographie utilisée sur le livret, on imagine un retour à l’époque où on expérimentait la musique et ce qui plus tard, allait devenir éventuellement le rock-progressif. En ce qui concerne le jeu, je dirais que la guitare veston-cravate de Marco VONA a des dents de sagesse, le son quant à lui a de sérieuse similitude avec celui qu’avait Pierre MARCHAND, le guitariste anciennement du groupe québécois « Et Cetera ». Pour le jeu d’Hammond des claviers d’Alessandro AIELLO, il offre peu de variété dans ses textures sonores. En fait, il se cantonne toujours au son d’orgue typique du début des années soixante qui, au final s’avère sans relief voire même irritant.

 

Quelques pièces tirent cependant leurs épingles du jeu dont « Consapevolezza » et « Flashback ». Celle-ci m’ont données le goût d’y revenir, sans doute parce qu’elles sont plus audacieuses et qu’elles se risquent en zone un peu plus sombre, ce qui n’a pas l’air de me déplaire. Malheureusement, les morceaux sont majoritairement peu aventureux et se cantonnent confortablement dans des territoires convenus, le résultat est qu’on en perd promptement l’appétit. Dommage, qu’il n’y ait pas plus de poussière dans les recoins pour qu’on ait plaisir d’y revenir. D’autre part, en ce qui concerne la qualité globale de la production, les pistes sont bien mixées et on ne note rien de particulier au niveau de la masterisation.

 

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE)

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