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CHRONIQUE / REVIEW

protean circus

rhymes in the voice of river

PROTEAN CIRCUS.jpg

Releases information

Release date: April 12, 2019

Format: Digital

Label: Auto Production / Self-Released

From: Italie / Italy

8,6

Philippe André - June 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Un nouvogroupitalien!  Eh oui encore un!!  Originaire, comme pas mal, de la ville éternelle, PROTEAN CIRCUS existe depuis le mois de février 2016 et se présente sous la forme d'un sextet (avec deux guitaristes) et nous allons rapidement comprendre pourquoi. Tout d'abord les influences revendiquées par la formation romaine offre un panel très large puisque PROTEAN CIRCUS cite DREAM THEATER, PINK FLOYD, PORCUPINE TREE, QUEEN et TOTO, que du beau monde qui va de l'AOR au métal progressif sans vergogne.  À titre personnel la seule influence qui ne m'a pas paru évidente, est l'ancien (?) groupe de Steven WILSON et si vous aimez la gymnastique tant mieux, car vous constaterez un vrai grand écart entre par exemple le troisième titre « Whisper » (9/10) doux, acoustique, hackettien, joliment troussé et le septième « Alone » (8/10) métallique, grandiloquent et dreamtheaterien en diable dans sa première moitié, avant une seconde partie plus calme, reposante et dentelée, et une troisième digne de la première, takapoum, takapoum mais c'est là l'important.  Mélodique...bref peu évident dans un « blind test » de savoir qu'il s'agit du même groupe, je dirais finalement déroutant.

 

La subliminale introduction acoustique du titre d'ouverture « Ancient Rhymes » qui débouche sur un big bang délirant, hardeux et jazzy en même temps, voilà qui va vous mettre immédiatement dans l'ambiance de l'album. Il va falloir suivre et écouter avec attention, surtout que ce titre se poursuit avec un géantissime solo de six cordes proche d'un John PETRUCCI himself, bref c'est réellement le grand chambardement, il m'a fallu cinq ou six écoutes pour m'en sortir! (8/10).  Le suivant « The Vision » est un morceau énergique, mémorisable, avec les guitares en vedette (rappel ils sont deux à tenir les manches) mais pas foncièrement original (8/10). « Wild Waves » n'a de sauvage que son intitulé, car l'ensemble de la pièce est plutôt calme avec de belles notes de piano cabaret en plein milieu, une pièce que je qualifierais de mid-tempo avec encore une fois les guitaristes sur le devant de la scène (7/10). « Deception is Revealed » est un titre basique de prog metal, qui s'écoute certes, mais pas de quoi s'épancher dessus plus que de raison, avec lui aussi un intermède jazz en plein milieu, qui m'a tiré de ma torpeur.... (7/10).  « Imprisoned » qui suit, est plus dans mon créneau musical favori, très proche d'un ARENA ou d'un PENDRAGON, donc un progressif symphonique avec une bonne pêche, bien calibré, un peu court, dommage (8/10).  « The Land of Fortress » est une bonne pièce hard rockante, originale car perforée dans sa première partie par un tempo de valse!!!  Quand je vous disais que ces gens-là n'étaient pas faciles à cerner! (8/10).  On embarque pour une suite encore différente avec « The End of The King », métallique encore, typée grands groupes Stadium Rock des seventies, KISS, ANGEL, voire BLUE OYSTER CULT, ou plus près de nous proche d'un SHADOW GALLERY ou d'un SYMPHONY X.  Le travail des six cordes au-delà de la troisième minute est juste majestueux avec un grand M (9/10).

  

Il nous reste, comme souvent dans le domaine musical qui nous intéresse, le morceau qui va vous faire acheter le disque.  « A Mid Immortal Nymph of The River » et ses douze minutes trente, LE morceau qui doit mener PROTEAN CIRCUS sur la voie royale, introduction acoustique, voix posée et délicate de Daniele IMPERIOLI (un excellent vocaliste tout au long de cette oeuvre, c'est suffisamment rare pour être précisé), et lente montée en tension symphonico progressive où le piano d'Andrea PIACENTINI essaie de contrebalancer les guitares nerveuses mais lyriques de ses compagnons de route (et il y arrive fort bien le bougre !), et comme nous le signalons régulièrement car c'est notre ressenti mais aussi le reflet d'une certaine vérité, un morceau à écouter jusqu'à plus soif, tellement la qualité est au rendez-vous (10/10).  Immanquable pour tous.

  

J'ai gardé le plus étonnant pour la fin, « Rhymes in the Voice of River » est un concept album inspiré des légendes bretonnes traditionnelles d'où le petit côté celtique retrouvé sur quelques passages ici et là.  Entre ROME et la BRETAGNE il n'y a finalement pas une grande différence, un petit guerrier avec une grande moustache jaune nous l'a prouvé depuis bientôt soixante ans :).

 

PISTES / TRACKS

 

1) Ancient Rhymes (7:52)

2) The Vision (4:49)

3) Whisper (4:34)

4) Wild Waves (5:35)

5) Deception is Revealed (4:51)

6) Imprisoned (4:46)

7) Alone (6:14)

8) The Land of Fortress (4:53)

9) The End of the King (5:27)

10) A Mid Immortal Nymph of the River (12:30)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Daniele Imperioli : Voice

Marco Cutini : Guitar

Lorenzo Zanelli : Guitar

Andrea Piacentini : Keyboards

Simone Todini : Bass guitar

Luca Cutini : Drums

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