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CHRONIQUE / REVIEW

onioroshi

beyond these mountains

ONIOROSHI.jpg

Releases information

Release date: March 19, 2019

Format: Digital, Vinyl, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Italie / Italy

8,1

Daniel Couturier - May 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Onioroshi est un trio originaire de la région Émilie-Romagne de la province de Ravenne en Italie. Cette formation présente « Beyond these mountains » en format LP double vinyle en édition limitée de 150 exemplaires. C’est une autoproduction de space rock psychédélique dont la pochette est l’œuvre de Thomas RAIMONDI qui met en scène trois imposantes montagnes. J’imagine que le dessinateur a voulu représenter ainsi chacun des musiciens. Aussi, est-ce que ce sera autant un immense défi que d’escalader ces montagnes que d’écouter cet album, voyons voir.

  

Après une intro en douceur du genre « Caravan » de « Black Sabbath », la tension s’élève d’un cran avec une rythmique space rock psychédélique répétitif à la « Ozric Tentacles », c’est « Devilgrater ». Une pièce tout en fragments d’idées, de transitions entre ces deux évidentes influences. On n’hésite pas non plus à faire basculer le rythme pour donner l’effet qu’il s’agit d’une nouvelle pièce alors que non, c’est toujours la même. Cette empreinte va demeurer jusqu’à la fin de l’album, c’est un emporte-pièce musical. Alors que la basse distorsion de « FABBRI » donne un élan du genre « Lark’s Tongues In Aspic » à « Locusta » et reprendre l’initiative, une nouvelle rupture nous ramène à ce qui est proche de la caravane de tout à l’heure. Se chevauche les rêves de demain sous des airs de cochon de guerre à d’autres étranges attitudes de l’époque jurassique des tentacules ozriques. On expérimente le découpage ininterrompu d’ambiances tendues opposés à des parties plus rassurantes. Le vocal est très soft, capté à la façon dont « Moonchild » l’était par Greg LAKE ou plus récemment par Jan Erik LILJESTRÖM d’Anekdoten, ce n’est surtout pas la séquence prédominante jusque-là. La troisième portion de cette brique est « Socrate » qui ne perd pas de temps en préliminaire, la basse nous cogne solidement dessus avec un riff très efficace. Le chant fuzzé est là pour attiser le brasier qui converge vers cette mixture pour le moins étourdissante. Les dernières minutes s’égrainent en dérive atmosphérique. Le dernier quartier reprend forme sur des cendres encore chaudes, « Eternal Snake (Mantra) » nous envoûte de son magnétisme irrésistible, on se laisse prendre au jeu. Matteo SAMA prend le relais avec sa guitare qui sonne un peu comme celle d’Ed WYNNE de « OT » et ne cesse de permuter ses feelings électriques. La réplique de « FABBRI » ne tarde pas, c’est un gros trip musical qu’ils nous offrent ces deux-là. Puis, c’est le retour au calme, on clos tout ça tranquillement, avec lenteur et ménagement.

 

On tient là un album intense dans lequel alternes des moments forts et d’autres d’accalmies. Principalement instrumentale, « Beyond these mountains » chevauche allègrement au travers ses différentes influences. Le vocal est très moyen mais, processeur aidant, il n’y a rien qui endommage le plaisir d’écouter la musique. En concert, Onioroshi doit casser la baraque, j’imagine très bien les spectateurs se faire donner une branlée par ces bouillonnants musiciens. J’aurais été tenté de dire qu’il manque quelques choses à ce puzzle musical mais, même après plusieurs écoutes, je ne parviens pas à trouver quoi. Ce qui est certain, c’est que j’ai passé là de bons moments à escalader ces montagnes.

 

PISTES / TRACKS

 

  1. Devilgrater (14:17)

  2. Locusta (10:54)

  3. Socrate (12:29)

  4. Eternal Snake (Mantra) (20:30)

Musiciens / MUSICIANS :

 

    Manuel Fabbri - Bass, Vocals
Enrico Piraccini - Drums, Vocals
Matteo Sama - Guitar

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