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CHRONIQUE / REVIEW

neal morse

jesus christ the exorcist

NEAL MORSE.jpg

Releases information

Release date: June 14, 2019

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Radiant Records

From: USA

9,5

Serge Marcoux - July 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Le livre le plus vendu de l’histoire sert de canevas et de source d’inspiration pour le nouvel opus de M. NEAL MORSE. Avis aux amateurs de prog qui n’aiment pas l’orientation religieuse de ce musicien d’exception, vous pouvez faire une croix sur ce nouvel album. Mais attention! Vous allez commettre un péché musical. Les deux précédents albums doubles du NEAL MORSE BAND abordaient cet aspect primordial de sa vie de façon indirecte. L’inspiration venait du livre de JOHN BUNYAN, Le voyage du pèlerin pour « The similitude of a dream » et une suite à cette histoire créée et imaginée pour « The great adventure ». Alors que « Testimony » et « Testimony 2 » abordaient ouvertement le christianisme et sa conversion, « Jesus Christ The Exorcist » est littéralement l’histoire de Jésus telle que racontée depuis plus de deux milles ans. NEAL MORSE nous offre une comédie musicale progressive, c’est d’ailleurs clairement indiqué sous le titre.

 

Les valeurs spirituelles de NEAL MORSE sont maintenant bien connues et son approche n’a rien à voir avec l’histoire religieuse du Québec pour ne donner que cet exemple. De plus, d’un point de vue prog, on peut même espérer qu’il convertisse des amateurs de musique chrétienne à notre genre dans la mesure où ce nouvel album connaît du succès dans les classements de ce style musical. En 2008, après avoir écouté « Jesus Christ Superstar », MICHAEL CAPLAN, un ami de NEAL lui a suggéré de faire un nouvel opéra rock basé sur la vie de Jésus. EN 2018, NEAL a profité du fait que MIKE PORTNOY consacrait beaucoup de temps à son groupe SONS OF APPOLLO pour mettre temps et énergie au projet qui lui tenait à cœur. C’est ainsi qu’il a composé et produit ce que beaucoup considèrent déjà comme un de ses meilleurs disques. NEAL n’essaie pas de nous convertir mais plutôt, à sa façon, il raconte en musique la vie du Christ, de la crèche à la résurrection en passant par les miracles, les disciples, les marchands du temple, le procès, Ponce Pilate et la Passion. L’inspiration de NEAL MORSE tient du miracle diront certaines personnes. Pensez-y bien, depuis novembre 2016, il a produit trois albums double et deux albums simple. Il admet volontiers avoir eu sa part de doutes et de questionnement lorsqu’il a quitté SPOCK’S BEARD et TRANSATLANTIC pour entamer une carrière solo inspirée et protégée par sa conversion. Bien des membres de la communauté progressive ont pris ombrage de ce choix alors douloureux. Pourtant nous avons assisté à la résurrection de TRANSATLANTIC, né de ces cendres. SPOCK’S BEARD continue d’offrir de très bons moments à notre genre chéri et NEAL MORSE connaît une carrière prolifique et généreuse.

 

Afin de mener à bien ce projet d’envergure, il s’est entouré de quelques complices de son groupe habituel. On retrouve BILL HUBAUER aux claviers, RANDY GEORGE à la basse et ERIC GILLETTE à la batterie. Oui, oui, vous avez bien lu. Le talentueux musicien possède cet autre talent. On connaît ses qualités de guitariste et de vocaliste et on découvre son habilité derrière les fûts. Son travail est d’un tel niveau d’excellence que l’absence de MIKE PORTNOY ne constitue pas un péché. On peut aussi sourire en voyant que le principal guitariste est PAUL BIELATOWICZ. Il n’est pas le dernier venu puisqu’il assume les partitions de claviers du regretté KEITH EMERSON au sein du CARL PALMER BAND. Il a aussi joué en spectacle avec MORSE (voir le DVD Sola Scriptura and Beyond) en plus de participer à « Testimony 2 » et « Lifeline ». Mais une production d’un tel niveau nécessite encore plus de talents. C’est pourquoi, NEAL a formé un chœur féminin et un chœur masculin. Tout au long des disques, les chœurs sont beaux, justes et souvent … divins. Le casting au niveau des rôles est impeccable. TED LEONARD, SPOCK’S BEARD et ENCHANT, fait un excellent Jésus. NICK D’VIRGILIO, BIG BIG TRAIN, est un Judas très convaincant.  La révélation, terme bien choisi pour cet album, est TALON DAVID, une chanteuse basée à Nashville, qui incarne une Marie-Madeleine plus grande que nature. De plus, une section de cuivres et une section de cordes sont utilisés pour offrir encore plus d’ampleur au son d’ensemble et à l’œuvre musicale.

 

Il serait vain d’essayer de décrire les vingt-cinq chansons une par une. D’autant plus que, comme c’est souvent le cas avec ces albums, les pièces se succèdent sans intervalle. Quelquefois, la transition est audible mais souvent on ne la remarque tout simplement pas. Fidèle à son habitude, M. MORSE démarre l’album sur les chapeaux de roue avec les grandioses et puissants « Introduction » et « Ouverture ». On reconnaît immédiatement sa signature sonore avec son côté grandiloquent qui vient chercher notre attention. Nous avons été habitués à voir MORSE utiliser une large palette de style musicaux, le prog bien sûr, mais aussi le rock du AOR jusqu’au hard, un peu de métal, des influences jazz, folk et classique aussi. C’est encore vrai pour cette nouvelle production mais il élargit ses possibilités avec le volet comédie musicale. C’est particulièrement vrai sur le deuxième disque qui est très lyrique, très mélodique. Les protagonistes de l’histoire sont nombreux et les interactions entre les personnages favorisent le chant. N’ayez crainte, l’empreinte du compositeur est telle qu’on s’y retrouve et c’est souvent d’une très grande beauté, tant au niveau du chant que des chœurs. J’irais même jusqu’à dire que grandiose qualifie plusieurs pièces des deux disques, notamment « Love has called my name » qui peut évoquer « Wind at my back » de « Snow » ou « The greatest love of all » qui n’est pas vraiment progressive. En plus, il y a ce blues très électrique ou l’on découvre TALON DAVID. « The woman of seven veils » est un blues que Chicago ne renierait pas mais il est fait à la MORSE, bien sûr. Il débouche sur une jolie ballade « Free at last » et le talent de la dame est bel et bien confirmé.

 

Parmi les pièces les plus habituelles du genre, on retrouve « Jesus’ temptation » dans laquelle on remarque le travail au synthétiseur de HUBAUER et celui de GILETTE à la batterie, ainsi que les échanges vocaux entre LEONARD et RICK FLORIAN du groupe WHITE HEARTH. Comment ne pas remarquer les vocaux à la GENTLE GIANT ou à la « Thoughts » de SPOCK’S BEARD sur « The Madman Of The Gadarenes ». « Get behind me Satan » se remarque aussi par son côté franchement hard rock à la DEEP PURPLE ou URIAH HEEP. D’VIRGILIO est particulièrement remarquable et montre l’étendue de son registre sur la ballade « Heart full of holes ». « Jesus Before Pilate And The Crucifixion » permet d’entendre un des excellents solos de BIELATOWICZ et constitue probablement la pièce la plus prog du deuxième disque.

 

Mais j’arrête avec ces descriptions individuelles. D’autant plus que le tout est certainement plus grand que la somme des parties pour cet album. Je rassure celles et ceux qui craindraient une fatigue musicale devant les nombreuses productions de NEAL MORSE. L’utilisation de nombreuses voix, l’heureux mélange des styles musicaux et les arrangements et orchestrations de qualité font en sorte que nous n’avons pas une redite de son album précédent « The great adventure ». C’est clair, avec « Jesus Christ The Exorcist », NEAL MORSE prouve, une fois encore, qu’il est un des grands compositeurs de notre époque.

 

PISTES / TRACKS

 

CD1
1. Introducing (2:31)
2. Overture (3:19)
3. Getaway (2:41)
4. Gather The People (5:17)
5. Jesus' Baptism (3:09)
6. Jesus' Temptation (10:18)
7. There´s A Highway (4:06)
8. The Woman Of Seven Devils (5:41)
9. Free At Last (5:05)
10. The Madman Of The Gadarenes (7:04)
11. Love Has Called My Name (4:14)
12. Better Weather (1:42)
13. The Keys To The Kingdom (4:48)
14. Get Behind Me Satan (3:23)

CD 2
15. He Must Go To The Cross (3:10)
16. Jerusalem (3:55)
17. Hearts Full Of Holes (3:40)
18. The Last Super (3:50)
19. Gethsemane (7:39)
20. Jesus Before The Council And Peter's Denial (3:12)
21. Judas' Death (3:33)
22. Jesus Before Pilate And The Crucifixion (8:14)
23. Mary At The Tomb (2:45)
24. The Greatest Love Of All (5:00)
25. Lover Has Called My Name (Reprise) (1:30)

Total time 109:46

​

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Neal Morse / Keyboards, guitar, vocals (as Pilate, Demon 1, Disciple 1)

- Paul Bielatowicz / Lead guitar
- Bill Hubauer / Keyboards
- Randy George / Bass
- Eric Gillette / Drums
- Ted Leonard / Vocals (as Jesus)
- Talon David / Vocals (as Mary Magdalene)
- Nick D'Virgilio / Vocals (as Judas Iscariot)
- Rick Florian / Vocals (as The Devil)
- Matt Smith / Vocals (as John the Baptist)
- Jake Livgren / Vocals (as Peter and Caiaphas)
- Mark Pogue / Vocals (as Israelite 1, the Madman of the Gadarenes, Pharisee 2
- Wil Morse / Vocals (as Israelite 2, Demon 3, Pharisee 1)
- Gabe Klein / Vocals (as Demon 2, Pharisee 4)
- Gideon Klein / Vocals (as Demon 4)
- Julie Harrison / Vocals (as Servant Girl)

 

 

Female Ensemble Vocals:

- April Zachary

- Amy Pippin

- Debbie Bressee

- Julie Harrison

 

Male Ensemble Vocals

- Wil Morse

- Jake Livgren

- Mark Pogue

- Neal Morse

- Michael Jackson

 

Horn Section:

- Steve Patrick / trumpet

- Dominique Caster / trumpet

- Holly Smith / French horn

- David Cooper / trombone

- Gabriel Collins / saxophone, flute

 

String Section:

- Jake Tudor / violin

- Gideon Klein / violin, viola, cello

- Jose Weigand / violin

- Grace Laminack / viola

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