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CHRONIQUE / REVIEW

n.ex.u.s.

n.ex.u.s.

N.EX.U.S..JPG

Releases ainfotrmation

Release date: March 29, 2019

Format: Digital, CD

Label: Logic IL Logic Records & Burning Minds Music Group

From: Italie / Italy

6,6

Mario Champagne

September 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

N.EX.U.S. nous présente N.EX.U.S. Nom mystérieux pour une formation italienne s’adonnant au « Prog » métallique, et se présentant avec cette surprenante pochette à la POWER RANGERS qui, je dois l’avouer, m’a consterné et laissé dubitatif. Quel est l'OVNI derrière tout cela?  Cela m'a pris quelque temps avant de découvrir ce qui se cachait derrière cette abréviation étrange. Accrochez-vous bien car ce n’est point banal: « Neural EXperimental Unit of Security ». Cela fait pas mal science-fiction! Mais ceci provient de l'idée du guitariste Christian CHECCHIN et du claviériste Fausto TESSARI qui décidèrent en 2015 de lancer leur propre groupe, après avoir participé activement à plusieurs autres formations de style « Hommage ». Ils avaient une bonne base de matériel original pour se lancer mais pas suffisamment pour offrir un album complet. Aiguisant leurs crayons, plusieurs pièces furent créées depuis 2015 jusqu'à cet aboutissement final, soit un album « Prog », mélodique par moment, présentant un énième descendant de la longue lignée de DREAM THEATER. Sur ce premier album, ils ont été rejoints par le chanteur Tommaso GALEAZZO, le bassiste Daniele GALLAN et le percussionniste Fabio TOMBA. L'enregistrement, la production et le mixage quant à eux, ont été pris en main par Alessandro DEL VECCHIO, et il en résulte une œuvre claire et bien balancée au niveau sonore.

 

Par contre, l'album débute avec un bruitage inutile de deux minutes, du genre qui nous fait dire « Accouches qu'on baptise! », singeant probablement la finale bruitée de « A Scene from a Memory part II » de vous savez qui ! En plus de ne servir à rien, ce passage demeure agaçant au possible. Bruit de véhicules, de pas, de clefs, de portes et de battements de cœur, précédés par un bruit d'ordinateur vous invitant dans la matrice, si mon interprétation est juste. Heureusement, l'équipe se rachète ensuite et de façon surprenante avec l'instrumentale « ...The System ». Du « néo-prog » mélodique bien rendu avec un style très «eighties», où la basse marque la cadence et les claviers de TESSARI ennoblissent l'atmosphère, suivi d'un premier solo de guitare qui tient bien la route.  Vient ensuite «Empath », où l'on découvre la voix du chanteur. Agréable, s'harmonisant bien avec le style du groupe, sur cette pièce qui passe du « néo prog » au « heavy rock », en terminant sur des airs aux claviers atmosphériques. Avec GALEAZZO qui chante « One Vision », Freddy MERCURY vient instantanément nous hanter car cela sonne carrément comme du QUEEN. Suit un court passage dans la même veine qui sert de pont pour « Land of Misery » qui se présente avec un niveau de lourdeur qui tranche vraiment avec tout ce qui a été entendu jusqu'à maintenant. A vrai dire, on a l'impression d’avoir changé de disque et de formation. Il est fini le temps du « néo-prog », le « Prog » métal prend ses droits ici avec un son affirmé plus près des premiers albums de DREAM THEATER. Pas inintéressant. Plutôt désorientant. J'ai apprécié l'excellent solo de guitare, la présence de chœurs torturés et la finale très électro qui tranche sévèrement avec le style utilisé précédemment, ouvrant la porte à «Reflections», totalement démente, plus «heavy rock» que «Prog».  Et encore une fois, l'impression d'avoir changé de groupe survient, sur ce qui pourrait se présenter comme une version édulcorée d'IRON MAIDEN.

 

Dans «The Mercenary», pièce à fort potentiel d'attraction pour radio FM, GALEAZZO brille et prend toute la lumière sur des airs qui font penser à SAGA, RUSH et bien d'autres du répertoire «eighties». Avec «Another Shore», la formation se frotte à la balade. Pour ma part, je n'ai pas accroché. Un peu trop convenu dans le genre et sensation d'avoir entendu cela mille fois. Vient ensuite «John Doe», la pièce la plus longue de cet Opus. Au début, GALEAZZO est habité par un véritable George Michael dans sa prestation vocale, mais malheureusement, on le perd en cours de route, dans cette pièce caméléon qui arbore tous les styles, cherchant probablement son identité comme John DOE. Mais, malgré tout, une super bonne note au claviériste qui meuble bien la deuxième partie de celle-ci et bravo pour la boite à musique! Et tant qu'à changer de style, allons du côté sombre de la Force avec «Final Act A New Humanity». L'intro est excellente, avec une lourdeur qui devrait vous faire sourire. Très entraînante avec un petit côté suranné.

 

Pour conclure, ce groupe est composé d'excellents musiciens et la somme de bonnes idées est impressionnante, malgré quelques ratés ou passages trop convenus. Les prestations du chanteur donnent assurément une forte impression. On sent bien sa présence, et sur plusieurs pièces, il vole le spectacle. La virtuosité du claviériste constitue l'autre point fort, créant des atmosphères vibrantes et transitionnelles intéressantes. Associez à cela des solos de guitares bien assenés et la furie du percussionniste, nous avons là tous les ingrédients pour que ça lève. Sur leur premier album, malgré toutes ses qualités, le manque de cohésion entre les pièces risque d'en désorienter plusieurs, au point de faire sourire, car comme mentionné précédemment, on passe par tous les styles, comme si le groupe était à la recherche de son identité propre. Souhaitons-lui de trouver sa voie car sa voix il l'a déjà. Et superbe en plus. Bonne découverte ! 

 

PISTES / TRACKS

 

  1. Loading... (2:00)

  2. ...The System (5:29)

  3. Empathy (2:54)

  4. A Man Without A Soul (1:36)

  5. Land Of Misery (6:17)

  6. Reflections (5:21)

  7. The Mercenary (4:28)

  8. Another Shore (4:38)

  9. John Doe (8:36)

  10. Final Act A New Humanity (4:37)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Tommaso GALEAZZO- Vocals

Christian CHECCHIN - Guitars

 Fausto TESSARI – Keyboards

Daniele GALLAN – Bass

Fabio TOMBA - Drums

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