CHRONIQUE / REVIEW
motorpsycho
the crucible
Releases information
Release date: February 15, 2019
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: Rune Grammofon
From: Norvège / Norway
9,6
François Marceau - June 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, MOTORPSYCHO est formé de trois musiciens, le bassiste/vocaliste Bent SAETHER, le guitariste Hans Magnus RYAN, et le batteur Tomas JARMYR. Fondé en Norvège, le groupe existe depuis 1990, n’ayant eu qu’à changer de batteurs à cinq reprises au cours de leur carrière (ce sont les SPINAL TAP du monde progressif). Au départ leur musique ce classifiait plus comme étant du grunge avec des influences punks, un style populaire à l’époque. Mais avec les années leur style c’est raffiné, prenant des allures, tantôt de Heavy Prog, tantôt de psychédélique éclectique. Ils ont 23 albums studio à leurs actifs, et THE CRUCIBLE en est leurs 24e.
Leur album précédent, THE TOWER, fut grandement apprécié du public. C’était un album double comprenant une dizaine de chansons, Deux ans plus tard, on aurait pu s’attendre à un album similaire, mais le trio de Trondheim a décidé de nous surprendre. Bien que ce nouvel album soit une suite logique à THE TOWER, ce nouvel opus nous présente un groupe en pleine possession de ses moyens, tant techniques que musicales. Dès les premières notes de la pièce d’ouverture, « Prychotzar », on sent où SÆTHER, RYAN et JÄRMYR nous emmènes : le ton est lourd, les notes répétitives, et les guitares fortement distortionnées. Puis viennent le gong et la voix, la batterie et le mellotron, donnant au tout une urgence métaphorique. Suivent un solo de guitare digne de BLACK SABBATH. « Lux Aeterna » commence doucement avec de la guitare acoustique, des voix en harmonie, et de la flute. Le début ressemble un peu à du KING CRIMSON de l’époque de « Islands ». Puis tout à coup la pièce se transforme peu à peu en une cacophonie mélodique digne de « Larks’ Tongues ». On a droit à un tour de force musical. Et pour finir, un retour à la normale avec un solo de guitare sublime et un retour à la section acoustique du début. A la fin on en est à ce demandé comment ils feront pour surpasser cette magnifique envolée musicale. Sans contredit, la chanson finale, qui est aussi la chanson titre « The Crucible », est la pièce maitresse de l’album. Cette pièce de 20 minutes transcende tout ce qui est venu avant. Tout au long de « The Crucible » la guitare, la basse et la batterie courent à vive allure vers un plateau un peu plus calme. Ici aussi on ressent l’influence du Roi Cramoisi : la recherche de mélodie, la basse un peu plus en évidence que sur les pièces précédentes, le texte un peu plus recherché. Bref, un voyage musical qui en vaut bien la peine.
Cet album est un « must » pour tous fans de musique un peu plus expérimentale. A mon avis c’est un des meilleurs albums de l’année.
PISTES / TRACKS
1. Psychotzar (8:43)
2. Lux Aeterna (10:55)
3. The Crucible (20:51)
Musiciens / MUSICIANS :
Bent Sæther : Vocals, bass, sundry
Hans Magnus “Snah” Ryan : Guitars, vocals
Tomas Järmyr : Drums