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CHRONIQUE / REVIEW

mostly autumn

white rainbow

MOSTLY AUTUMN.jpg

Releases information

Release date: March 1, 2019

Format: CD

Label: Mostly Autumn Records

From: Royaume-Uni / UK

9,4

Philippe André - April 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Tout d'abord et en préambule de cette chronique, mille excuses à Bryan, à Olivia et leurs compagnons de MOSTLY AUTUMN, je n'ai acheté que la version simple de l'album par crainte d'une prévisible overdose d'avoir à digérer une oeuvre de plus de cent dix minutes.  Les soixante-dix-neuf minutes de l'album principal me sont amplement suffisantes, mon expérience passée en la matière me guidant sans hésitation vers cette solution.

  

Autant l'opus précédent « Sight of a Day » m'avait laissé une impression mitigée, en fait je n'ai jamais réussi à rentrer dans cet album, autant avec ce « White Rainbow » je suis tombé sur mon séant, il m'a charmé dès la première écoute et ce n'est pas fini.  Tout commence avec la « Procession » inaugurale qui lance le merveilleux « Viking Funeral », dix minutes et proche de onze d'ailleurs d'un immense bonheur auditif, dédié au regretté Liam DAVISON.  Ce n'est pas souvent que je le dis mais cette pièce je l'emmène sur mon île déserte intemporelle.  Je n'ai rien d'un viking mais tant pis.  Celle-ci vaut tout l'or du monde, il y a tout dedans.  De la fabuleuse introduction cinématique aux claviers de Ian JENNINGS et d'Angela GORDON, à la puissance et au lyrisme des guitares de Bryan JOSH et de Chris JOHNSON, les quatre solistes soutenus par la rythmique en béton d'Andy SMITH et d’Henry ROGERS, le tout saupoudré (mais avec les bons côtés du saupoudrage) par les Uiellan Pipes de l'indispensable invité et vieil ami de la troupe mister Troy DONOCKLEY, JOSH qui n'est pas forcément un grand vocaliste est ici à son top niveau (10/10). Respiration ensuite avec « Burn » qui comme son nom ne l'indique pas est un morceau calme, floydien dans ses textures claviéristiques (on ne reprend pas impunément du PINK FLOYD régulièrement sur scène sans en garder des traces indélébiles dans ses propres compositions).  Les vocaux d'Olivia SPARNENN sont ici enjôleurs tout en étant puissants.  L'un peut aller sans l'autre, le spectre vocal de la dame est le plus remarquable que je connaisse (9/10).  Dans la même mouvance, la pièce suivante « Run For The Sun », dispose de la même beauté vocale avec une guitare plus présente, toute en progression harmonique, ça monte, ça monte très haut dans les octaves (voix et six cordes), désolé encore un (9/10).  Et que dire de « Western Skies »?  Introduit délicatement par la flute d'Angela GORDON, un morceau lui aussi magnifié par la voix céleste d'Olivia, le trio de J (autrement dit JOSH/JOHNSON/JENNINGS) s'occupant de booster ce titre de magnifique façon, quels duels de guitares/claviers dans la seconde moitié de la pièce, oufti bonne mère (9/10).

  

Et si on se calmait un peu, monsieur le chroniqueur?  Certes ça reste relatif mais « Into The Stars » plus court et plus simpliste, est incontestablement fait pour plaire aux radios généralistes, divinement chanté évidemment (8/10).  « Up » qui suit, est dans le même tempo, plus mainstream que le début de l'oeuvre, plus MOSTLY AUTUMN des premiers albums devrais-je dire, moins progressif, avec le chant masculin de Bryan JOSH, plus qu'acceptable, et un beau solo de guitare conclusif (Bryan ou Chris ?), du beau travail néanmoins (8/10).  Arrive le seul titre qui m'a déçu, à ne pas jeter aux orties quand même  « The Undertow » (dommage avec un intitulé pareil...), un morceau qui selon moi manque de profondeur et d'identité progressive, un morceau sauvé par un solo de six cordes brulant et dévastateur (6/10).  Considérons que l'acoustique et court « Gone » est un prétexte fluté pour introduire l'épique et éponyme « White Rainbow »... Cet arc en ciel blanc remet MOSTLY AUTUMN tout en haut de l'affiche et de la musique progressive que nous chérissons tant.  Un titre brillant, virevoltant, nimbé des claviers de Iain JENNINGS (synthétiseurs ou piano suivant les passages), plus floydien que lui tu meurs.  Tout y est, écoutez!  Et même si nous l'avons déjà stipulé dans le passé, Bryan JOSH est le guitariste le plus David GILMOUR que je connaisse, plus GILMOUR que David lui-même, et puis cette voix féminine qui arrive avec sa puissance à adoucir cette pièce, au demeurant très heavy progressive dans sa partie médiane, Heather FINDLAY est une très bonne chanteuse mais Olivia SPARNENN c'est un cran au-dessus (9/10).

  

Terminons ce voyage avec « Young », un morceau calme et délicat dans sa première moitié, beaucoup plus énergique dans sa seconde, un poil trop conventionnel peut-être et même si le secret de l'éternelle jeunesse n'existe pas, la troupe du YORKSHIRE pose ici la pierre finale d'un opus de haut niveau; pour une fois qu'un album de soixante-dix-neuf minutes ne me lasse pas avant son terme, c'est suffisamment rare pour être signalé (8/10).  Au top de ce premier trimestre 2019 et certainement au-delà, une affaire à suivre.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Procession (2:33)

2. Viking Funeral (10:29)

3. Burn (5:05)

4. Run For The Sun (6:31)

5. Western Skies (7:02)

6. Into The Stars (4:05)

7. Up (7:06)

8. The Undertow (7:27)

9. Gone (2:44)

10. White Rainbow (19:13)

11. Young (6:44)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Olivia Sparnenn: Vocals

- Bryan Josh: Guitars, vocals

- Chris Johnson: Guitars

- Iain Jennings: Keyboards

- Angela Gordon: Flute, keyboards

- Andy Smith: Bass guitar

- Henry Rogers:  Drums

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