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CHRONIQUE / REVIEW

metaphor

the pearl

METAPHOR.jpg

Releases information

Release date: January 4, 2019

Format: Digital, CD

Label: Trope Audio

From: USA

8,1

Serge Marcoux - March 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Un quart de siècle d’existence pour un groupe prog, ce n’est pas si banal. METAPHOR est un groupe de San-Francisco qui a été créé en 1993 comme groupe hommage à GENESIS, ce qui est un peu plus banal. C’est en 2000 que le groupe a produit son premier album « Starfooted », un album que j’avais bien aimé mais je me souviens avoir pensé alors qu’il aurait gagné à être un peu plus succinct. « The Pearl » est leur quatrième opus et seul le batteur a changé depuis leur début discographique. METAPHOR nous offre un album concept où l’on suit les tribulations d’un jeune homme qui voyage dans le monde au nom de son peuple, dans le but de récupérer une perle précieuse des griffes d'un terrible dragon. Il va sans dire que le périple ne sera pas sans heurts.

 

Il n’est pas facile de suivre l’histoire sur « The Pearl » car, d’une part, les vocaux ne ressortent pas vraiment du mix et, d’autre part, le ton de la voix de JOHN MABRY est très uniforme. Sa voix est juste et assez belle, un peu comme GEDDY LEE sans les aigus, mais on n’y trouve pas assez de variations. Ainsi sur « Bruises and blisters », il prend toute une raclée. Musicalement, la pièce est plus sombre, les riffs de guitare, la basse et les lignes de synthétiseur témoignent plus des ennuis du voyageur que la voix. Sur « Remembering », cela fonctionne beaucoup mieux. Il faut dire que nous avons une ballade prog aux inclinations folk qui n’est rien de moins que superbe. Beau jeu de guitare, que ce soit les riffs acoustiques ou le joli solo électrique auquel succède le piano et une courte envolée de synthétiseur. Il se dégage un charme suranné de cette pièce qui en fait une de mes préférées. Dans l’ensemble, les interventions de MALCOM SMITH à la guitare se remarquent, tant par les riffs que les courts solos, on pense un peu à Hackett, un peu à HOWE et aussi à LIFESON. Mais le jeu de JIM ANDERSON à la basse et celui de MARC SPOONER aux claviers ont plus retenu mon attention. Cependant, il est important de noter que METAPHOR favorise un jeu d’ensemble plutôt que des interventions individuelles.

 

Revenons à la première pièce « The open road », le début du périple du jeune voyageur et de l’album. D’emblée, on constate que la musique est dense et complexe. Les changements de rythme sont fréquents et nous sommes bien loin de la structure standard d’une chanson. Il s’agit d’un excellent départ et, selon moi, c’est une des trois meilleures avec « Remembering » et « The mist of forgetting». Pour cette dernière, on entend l’influence de PINK FLOYD qui se fait sentir via l’orgue et la guitare de l’ouverture et de la fin de la pièce. Mais les passages du planant au syncopé, le piano dissonant de la section médiane et le jeu de basse de ANDERSON en font du pur METAPHOR. Ici aussi, par contre, les paroles ne sont pas faciles à discerner. « Robed in glory » termine bien l’album notamment avec un beau jeu de guitare de SMITH fort bien complémenté par le synthétiseur de SPOONER. Malheureusement « The love letter » et « Romancing the wurm » ne sont pas du même niveau et manquent un peu la cible. J’ai donné quelques références musicales mais je souligne que METAPHOR n’est le clone d’aucun groupe et même l’ombre de GENESIS n’est pas si présente que cela. « The Pearl » se démarque principalement par les arrangements et les sons des claviers et le jeu puissant et versatile d’ANDERSON. La voix de MABRY, si caractéristique pour METAPHOR et que j’ai facilement reconnu dès que je l’ai entendu, aurait vraiment gagné à être mixée différemment. Je dois dire qu’elle pourrait ne pas plaire à tous les amateurs. Un disque un peu inégal certes mais qui possède des atouts indéniables et qui agrémentera la discothèque progressive des gens qui se le procureront.

 

PISTES / TRACKS

 

1. The Open Road (8:43)
2. Bruises and Blisters (5:52)
3. Lying Down with Dogs (6:15)
4. The Mist of Forgetting (7:03)
5. The Love Letter (9:31)
6. Remembering (7:20)
7. Romancing the Wurm (6:34)
8. The Eagle, The Voice, The Light (3:03)
9. Robed in Glory (7:30)

Musiciens / MUSICIANS :

 

John Mabry - Vocals
Malcolm Smith - Guitar
Marc Spooner - Keyboards
Jim Anderson - Bass
Greg Miller - Drums

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