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CHRONIQUE / REVIEW

marco ragni

oceans of thought

MARCO RAGNI.jpg

Releases information

Release date: June 21, 2019

Format: Digital, CD

Label: Melodic Revolution Records

From: Italie / Italy

7,3

Daniel Couturier - August 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Lors d’une récente entrevue sur le blog de « Power of Prog » où Marco RAGNI  répondait à une petite question amusante à savoir, comment il décrirait son style musical s’il était un vendeur de sandwichs. Eh bien, comme un pain multigrains dit-il, avec graines de citrouille, salade, tomates, fromage cheddar, un peu de piment, aubergines frites et sauce à l’avocat. Ciel me suis-je dit, ni prosciutto di Parma ou di San Daniele ni speck Alto Adige, ni plus d’asiago di parmigiano reggiano AOP frais. Voilà, la table est mise, le pecorino romano ne sera pas servi ce matin et si ça vous intéresse, RAGNI adore prendre le petit-déjeuner avec du lait d’avoine, du miel et des céréales d’amandes et écouter de la musique saoul. Euh !  Soul, ah oui, du soul, de la musique soul oui, mais pas saoul, en tout cas... Bref, pas de café ni d’eau minérale San Pellegrino… Plongeon donc sans plus attendre dans cet océan de lait d’avoine et écoutons cette claquette multi graines pour voir si elle donne le goût de danser La Tarentelle.

 

La première pièce « Flashlights » découverte en version instrumental sur « From the Origins to Somewhere » sortie plus tôt cette année est plus agréable avec ses portions chanté quoique très convenu pour ce qui est de l’inspiration, disons qu’elle ne me procure aucun plaisir. La seconde pièce « Dizziness » ne se perd pas en fioriture, me transmet sa cadence et je bascule du pied, c’est entraînant. Le piano électrique est des plus plaisants pour assurer les envolent de guitare électrique, j’aime ça. Quelques entrecoupes acoustiques cassent le rythme sans tout détruire ce, pendant que le vocal de RAGNI peine à émouvoir. « Hammil’s Thoughts » s’introduit au piano et mellotron, le vocal m’apporte quelques douleurs, désolant et irritant. « The wind blows anyway » ne fait guère mieux, vivement l’instrumental,  je préfère de loin les envolées musicales. Je dois penser à me protéger les oreilles, je rétrograde le potentiomètre dans les 65 décibels, sera suffisant. La misère perdure jusqu’à « Regain control » qui est musicalement plus inspirée, les solos de guitares électriques et les papillons synthétiques font leurs effets, j’essaie d’oublier le vocal. La pièce titre ne m’enchante guère plus, JoJo RAZOR y va de quelques fioritures qui n’arrange pas suffisamment les bousilles de RAGNI. Tout de même, le son de la guitare électrique est pur et son grain exquis, quand elle prend ses grands airs, c’est excellent. « Under a big red sun » est un interlude à la guitare acoustique qui fait le pont à « Voice in the Dark » que j’aurais préféré entendre chanté par un Peter HAMMILL. De même que « Open my arms », ces deux dernières pièces sont dignes d’un chanteur d’exception, ce n’est pas le cas ici. Par contre, leurs structures sont très progressives, la tension qui grimpe jusqu’au solstice particulièrement sur la dernière, alors que Björn RIIS s’approprie l’espace sidérale sur sa guitare aérospatiale. Tel un prix de participation, cinq pièces en prime qui demeurent pour moi, d’un attrait modéré. Je dis ça, je dis rien, c’est que, quand on planche sur un mixage, qu’on écoute le résultat pis qu’on se dit que euh ! Ouais, non, et on met ça sur la tablette.  Le genre de pièce qu’on offre en prime sur le dernier album, sans doute des idées que j’me fais, n’empêche qu’on dirait des pièces inachevées.

 

Après avoir parcouru l’album à plusieurs reprises et lui avoir donné toutes les chances de me convaincre de sa pertinence, je dirais que je tiens là un album qui a échappé toutes ses perles. Les bons moments sont trop courts et ceux où on touche au divin sont douchés à l’eau froide, c’est bien malheureux. La production est adéquate, le mixage aussi, rien à redire de ce côté sinon, que certains passages de clavier sont trop effacés pour qu’on puisse les apprécier convenablement. D’un vocal trop bavard pour les vibrations de sa glotte, RAGNI n’a pas le timbre divin, ce qui fait qu’on le préfère aphone. Ce n’est pas trop gentil de ma part même si parfois, les arrangements vocaux avec Jolo RAZOR sont bien tournés. Aussi, ce que je préfère et de loin, ce sont ces parties instrumentales où la musique prend toute la place et tout particulièrement, lorsque les guitares sont larguées et qu’elles naviguent sur cet océan, distillant ici et là, les meilleurs moments de cet album qui ne passera assurément pas à l’histoire. Ce matin, je ne danserai pas La Tarentelle et pis, ce sera deux œufs bacon.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Flashlights 03:13

2. Dizziness 04:55

3. Hammil's Thoughts 03:54   

4. The Wind Blows Anyway 06:58    

5. Regain Control 05:57  

6. Oceans of thought 06:05    

7. Under A Big Red Sun 01:14 

8. Voice In The Dark 09:46      

9. Open My Arms 09:00

Bonus Tracks

10. Abstract Dreams

11. Fifty Years on Earth

12. Nocturne #7 (Piano Sessions)

13. Nocturne #7 (Piano Sessions)

14. Hammil's Thoughts (JoJo's Vocals)

15. Open My Arms (Demo Strings arrangements)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Marco Ragni / Vocals, electric & acoustic guitars, keys, bass
- Peter Matuchniak / Electric guitar
- Dave Newhouse / Woodwinds
- Jeff Mack / Five string fretted & fret-less bass, Chapman Stick
- Maurizio Antonini / Drums
- JoJo Razor / Backing vocals

With:
- Björn Riis / Lead guitar (9)
- Marius Halleland / Lead Guitar (2,5)
- Charlie Cawood / Sitar (8)

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