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CHRONIQUE / REVIEW

mad fellaz

iii

MAD FELLAZ.jpg

Releases information

Release date: January 18, 2019

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Italie / Italy

7,2

Daniel Couturier - March 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Dans un processus créatif perpétuel, Mad Fellaz nous as proposé jusqu’à maintenant une musique progressive particulièrement innovante en mélangeant différents styles (rock, blues, jazz, classique, metal, latin ou tribal ...) et a du reste, réussi à gagner la ferveur de plusieurs amateurs de rock fusion. C’est ainsi qu’après avoir vendu plus d’un millier d’exemplaire de leur premier album instrumental au titre éponyme paru en 2013, le groupe s’est développé avec l’ajout d’Anna FARRONATO au chant pour publier en février 2016, un deuxième album « Mad Fellaz II » passablement remarqué. Toutefois, après leur prestation au festival « Progressively Free » de Rome en 2016 où ils ont obtenu un franc succès, Anna FARRONATO et Jason NEALY (guitare) quittèrent le groupe pour des raisons personnelles et ont été remplacés par Ruggero BURIGO à la guitare et Luca BRIGHI au chant. Dans ces circonstances, voyons si ce nouvel album « Mad Fellaz III » parviendra à soulever notre intérêt au niveau des précédents. C’est qu’à vrai dire, le fauteuil magique m’attend depuis que j’ai l’album en main alors, sans plus tarder j’enfile le tablier, vérifie le régulateur de décibel et le hisse à 90db. Y’en a pour une quarantaine minutes de cuisson alors, je m’installe confortablement et pousse la pâtisserie dans le four, je ferme les yeux, le silence.

 

Une déferlante ourlée d’écume, c’est  « "Es"/Frozen Side » qui me grille les esgourdes, c’est direct dans l’tympan. Les guitares ont la main chaude et agressive, elles me bousculent sans ménagement et m’éjecte du sofa. O.K., on se la joue comme ça alors, j’y plonge. Excellente mise en bouche, la voix de BRIGHI est de calibre, j’adore ça, c’est exaltant et exécuté avec brio. Une transition en toute quiétude est proposée pour clore cette pièce qui annonce « Leaf », un brin mélancolique et toute en mélodie avec Rudy ZILIO à la flute velouté et un BRIGHI onctueux. De surprise en surprise, le morceau subit plusieurs variantes d’amplitude, un mélange efficace de style tantôt soft rock, tantôt jazzé que vient cautionner Luca ARDINI au saxophone, superbe. L’intro de « Liquid Bliss » est une réminiscence d’un « 21st Century Schizoïd Man », là, je lance les dés, avance mon pion sur « GO » et réclame 200$, le passage de l’intro à la masse m’écorche au passage, transition malhabile. C’est que passé l’intro, une guitare groovy bluesy relance le propos en porte-à-faux. Heureusement, BRIGHI solide, ramasse les dégâts et me chope au passage et là, le gâteau lève, c’est le plat de bonbon. Ce morceau vaut la peine d’être croquée. Le fragment suivant « Fumes From The Ruins » propose une structure musicale beaucoup plus agréable et conséquente pour faire le pont à « Under These Clouds », une pièce intimiste performée essentiellement par BRIGHI au chant et Paolo BUSATTO à la guitare acoustique. C’est alors que Ruggero BURIGO au sitar et Paolo BUSATTO à la guitare électrique s’élancent sur « Frost », BRIGHI ajoute une couche de sa voix « flangée » tandis que Carlo PASSUELLO à la basse et Marco BUSATTO à la batterie besognent hardiment sur la rythmique. Résolument une belle pièce de rock fusion où se chevauchent les changements d’ambiances, de rythme, d’intensité, très éclectique. L’album aboutit sur « Sweet Silent Oblivion », une pièce de résistance très bien cuite, me rappel « Happy the Man » sur certains fragments et « Echolyn » sur d’autres. Probablement ma favorite de l’ensemble avec ces revirements spectaculaires de haute voltige. L’apport des violons, violoncelle, hautbois et cor français à l’œuvre, relèvent d’un travail de composition méticuleux qui dénote une maturité créative qui par surcroît, est admirablement rendu par ces musiciens talentueux.

 

En conclusion, on a là un album qui va sans aucun doute combler de bonheur les amateurs de rock fusion. Malgré l’absence regrettable d’Anna FARRONATO au chant, je dois dire que Luca BRIGHI s’en tire très bien, notamment sur « Liquid Bliss » où il excelle. Somme toute, cet album devrait faire parler de lui au cours de l’année.

 

PISTES / TRACKS

 

  1. "Es"/Frozen side (06:11)

  2. Leaf (06:03)

  3. Liquid Bliss (08:30)

  4. Fumes From The Ruins (01:58)

  5. Under These Clouds (03:24)

  6. Frost (07:38)

  7. Sweet Silent Oblivion (10:02)

Total: 43:46

Musiciens / MUSICIANS :

 

Marco Busatto: Drums

Paolo Busatto: Electric and acoustic guitars

Ruggero Burigo: Electric guitar, electric sitar

Carlo Passuello: Bass

Enrico Brunelli: Electric and acoustic piano, synthesizers, hammond organ, mellotron

Rudy Zilio: Flute, saxophone, synthesizer, backing vocals

Lorenzo Todesco: Percussion

Luca Brighi: Lead and backing vocals

Guest performances:

Luca Ardini: Saxophone on track 2 and 4

Davide Baratto: 12 string acoustic guitar on track 7

Jacopo Mazzarolo: Oboe on track 7

Mattia Marangon: French horn on track 7

Sergio Orso: Violin on track 7

Louise Antonello: Violin on track 7

Elena Ceccato: Viola on track 7

Rolando Moro: Cello on track 7

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