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CHRONIQUE / REVIEW

lucy in blue

in flight

LUCY IN BLUE.jpg

Releases information

Release date: April 12, 2019

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Karisma Records

From: Islande / Iceland

8,8

Philippe André - May 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Nous voici face à une grande première, en tout cas pour votre serviteur, chroniquer un groupe islandais.  LUCY IN BLUE existe officiellement depuis le 01/11/2013 et ce « In Flight » est leur second effort discographique.  Honnêtement je n’ai jamais entendu le premier, paru fin 2016, et pour cause le groupe était jusqu'à présent référencé comme groupe de rock métal.  De ce genre-là au rock psychédélico-progressif de 2019, il n'y a qu'un pas que nous allons franchir, ou du moins essayer.

  

Pour cette fois, je ne vais pas vous parler des morceaux dans l'ordre du disque mais dans l'ordre duquel ils ont été mis à la disposition du public sur les réseaux sociaux et musicaux.  Pour rester dans l'optique métallique, rien de mieux qu'un « Matricide » nerveux, hypnotique et sournoisement violent, intéressant, très « anglargadien » pour citer une référence connue de tous, même si l'approche fut et reste particulièrement compliquée (7/10).  Toute autre chose avec le long et éponyme « In Flight », dans la mouvance PORCUPINE TREE de « Fear of a Blank Planet » sans la voix angélique de monsieur Steve, mais avec la prédominance d'une six cordes là aussi hypnotique tout en demeurant lyrique, l'orgue apportant dans les trois dernières minutes un supplément de distorsion plutôt bienvenu, réminiscence de celui joué il y a fort longtemps par Manfred WIECZORKE (ELOY puis JANE pour celles et ceux qui connaissent ces deux groupes germaniques) (9/10). Toujours porcupinien avec le titre introductif en deux parties « Alight », surtout la part one où les synthétiseurs d'Arnaldur Ingi JONSSON font merveille et s'envolent vers un improbable firmament là où un Richard BARBIERI les aurait joués en nappes profondes et avec des textures plus sombres.  La part two est beaucoup plus rock mais néanmoins intéressante, mettant en vedette la rythmique et la six cordes, contrairement à la première partie et plus « scandinave » dans sa conception (8/10). De majestueuses nappes de mellotron, soutenues par la basse géante de Kolbeinn PORSSON servent de moteur au long « Respire », une pièce toute en apesanteur, lente et mélodique, avant que ne déboule la guitare de Steinpor Bjarni GISLASON, puis le mellotron se tait, laissant la place au piano de JONSSON et aux choeurs des deux solistes, avant un final digne du KING, aaaahhhhh ce mellotron !!!!  Grandiose (10/10).

  

L'instrumental « Nuverandi » dans un genre différent est tout aussi beau, avec moults guitares acoustiques en introduction, grosse quatre cordes encore une fois, totalement cinématique, il m'a semblé reconnaitre des partitions pour ne pas dire des emprunts bondesques à partir de la moitié du morceau, le feu ou la glace des claviers explosent tel un geyser islandais bien sûr.  C'est simplement et encore une fois, un plaisir auditif inouï (10/10).  Il nous reste l'incongru « Tempest ».  Je me demande encore ce que cette pièce fait là, du moins la première minute trente, çà s'arrange quelque peu par la suite car les choeurs et le mellotron rappellent là aussi ceux du Roi, difficile à digérer quand même (6/10).  Le conclusif « On Ground » (8/10) clôt en beauté mellotronée une oeuvre quelque peu à part, qui ouvre à LUCY IN BLUE, des perspectives prometteuses pour la suite, à condition peut-être d'éviter le grand écart constaté sur certains passages peu aisés à assimiler pour les profanes de la musique progressive.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Alight, Pt. 1 (2:32)

2. Alight, Pt. 2 (3:50)

3. Respire (7:50)

4. Matricide (4:17) 

5. Nùverandi (5:15)

6. Tempest (4:15)

7. In Flight (9:44)  

8. On Ground (3:09)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Steinþór Bjarni Gíslason : Guitar, vocals

Arnaldur Ingi Jónsson : Keyboards, vocals

Kolbeinn Þórsson : Drums

Matthías Hlífar Mogensen : Bass guitar

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