LUCIFER'S FRIEND ou le retour des papys du hard rock de nos chères seventies ! Pensez donc, John LAWTON, Petre HESSLEIN et Dieter HORNS ont tous les trois dépassé les soixante dix ans, donc quoiqu'il en soit un grand bravo à eux ! A leurs cotés apparait à la batterie Stephan EGGERT, membre du groupe SELIG qui du haut de ses cinquante et un ans fait figure de gamin sans culottes courtes.La reformation du groupe hambourgeois date de 2015 avec déjà les memes musiciens que ce "Black Moon" 2019.

 

Tous les titres sont compris entre trois et à peine plus de cinq minutes trente, ne vous attendez donc pas à un heavy progressif jazzyfiant et rutilant comme en 1972/1974 ; nous sommes ici dans un hard rock de bonne facture, semblable à celui d'URIAH HEEP qui rappelons le hébergea John LAWTON aux vocaux pendant deux ans et trois albums en 1977/1978.

 

Les bons points seront pour les titres deux "Passengers"  le plus long de l'album mais c'est le pur fruit du hasard, digne d'un très bon titre d'UH, cinq "Palace of Fools" qui balance bien, avec un excellent duel guitare/claviers,  six "Call the Captain" un excellent hymne pour la scène assurément avec un bon solo de six cordes de Peter HESSLEIN et huit "Freedom" pour son solo débridé de ciolon électrique joué par un unvité Stefan PINTEV ; pour le reste, c'est selon vos bons désirs mais pas de quoi en rever la nuit...

 

Bon, compte tenu de tout ce qui est passé sous mon radar récemment, un disque qui va rapidement se retrouver sous la pile des albums à écouter par défaut.