top of page

CHRONIQUE / REVIEW

keor

petrichor

KEOR.jpg

Releases information

Release date: December 7, 2018

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: France

9,2

Alain Massard - February 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Petrichor, cette odeur de terre que l’on ressent après une averse, est le titre de l’album de Victor Miranda-Martin, un musicien français de Montpellier dont je ne connaissais l’existence avant l’écoute de ce chef d’œuvre et dont il donne le nom de KEOR.  Voilà, fin de chronique, il ne reste plus qu’à écouter tellement c’est bon et à partir sur le bateau-ivre du PROG, au revoir!  Bon, pour ceux et celles qui veulent faire l’effort de me lire, et parce que dans l’oreillette on me dit de la faire cette chronique, je me lance !

 

KEOR, c’est un son singulier, unique, innovant, c’est entraînant, déroutant, « spleenant » et un peu énervant tellement je retrouve un peu de tout ce que j’aime.  Du WILSON déjà pour les trames mélodiques, du TOWNSEND pour les envolées instrumentales, du TESSERACT, voire du OPETH pour la puissance du son, du OLDFIELD pour les incartades plus posées, du ARK pour le mélange des sonorités tantôt rock, tantôt planantes, tantôt flamenco, du FLOYD pour les atmosphères et les ambiances générales, un peu aussi de ces riffs « djents » qui donnent de la puissance au « rock progressif » d’antan et des sonorités enfin post-prog à la MONO vous plongeant dans un état de sidération musicale absolue, presque catatonique.  KEOR, c’est un OMNI (entendez objet musical non identifié), c’est une fresque musicale hors norme avec des ébauches de sons des 90’s majoritairement et des sons actuels.  KEOR, c’est trop bon, puisque ça synthétise presque tous les genres du style rock prog tout simplement.

 

Venons-en aux 5 pièces (de 8 à plus de 14minutes) pour voir de quoi il retourne !  « Petrichor » avec sa voix plaintive amène au son PINK FLOYD de leur début, et finira par un riff tout droit sorti de « The Wall », hyper fort.  Les chœurs accrochent bien à la mélodie et laissent la part belle aux différentes atmosphères, avec guitare acoustique, clarinette et voix plaintive puis guitares électriques saturées et explosion : l’oreille est déboussolée de s’adapter à ces breaks successifs et vous plonge dans un état pré-hypnotique.  « The Nest of Evil » nous emmène sur un son bariolé avec guitares aériennes, envolées glaciales de type TOWNSEND et son lot de mitrailleuses, des breaks divers et structurés faisant penser au calme avant la tempête, une montée gutturale en fin de parcours amenant le bruit d’un avion doux en fin de parcours; on est bien en plein voyage!  « Snivel by the Pond » est la chanson douce avec ses craquements vintages à la fin, avec une clarinette, un air de valse, de musique symphonique, de piano pesant amenant encore plus à un déroutage sonique!  C’est grandiloquent, poncif par instants mais à la fois sublime, l’oxymore à sa perfection!  « Terence » et ses oiseaux d’introduction vont lorgner du côté WILSONIEN avec une sonorité presque pop par instants, à noter un solo de guitare vers les 6 minutes qui vaut le déplacement ainsi qu’une latence piano-hammond basique du plus bel effet. « Abyssal Bloom » survient en fin de parcours avec une composition immense plus sur le métal prog, mais avec une association piano et flûte d’un côté et guitare saturée, heavy même de l’autre, le tout soudé par une voix prenante; le riff lourd laissant d’un coup la place à une guitare aérée et sa petite voix le tout agrémenté de notes de piano d’école à bois, celui dont on tapait dessus pour essayer d’en faire sortir plus de bruit!  Puis reprise d’un son plus post-rock en fin de parcours, l’apothéose!

 

Vous l’aurez compris, si vous n’aimez pas, c’est que vous n’aimez pas le melting-pot progressif et restez dans vos classiques dinosauriens, sinon vous serez subjugué par cet album sidéral d’un autre temps, que dis-je d’une autre galaxie!  Je rappelle que ma note extrême s’arrête à 9.5 pour moi, vous comprendrez qu’on est là près de la perfection tout simplement.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Petrichor (11:28)

2. The Nest Of Evil (08:43)

3. Snivel By The Pond (07:36)

4. Terence (08:01)

5. Abyssal Bloom (14:01)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Victor Miranda Martin : Vocals, guitars, Mellotron, Hammond organ, soundscapes, sampled instruments and additional keyboards

    With

Reid Blackmore Noble : Mandolin & orchestral percussions (3)

Anaïde Apelian : Clarinet (3, 4)

Lucas de la Rosa : Piano (4, 5)

bottom of page