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CHRONIQUE / REVIEW

JOOST MAGLEV

ALTER EGO

JOOST MAGLEV.jpg

Releases information

Release date: March 15, 2019

Format: Digital, CD

Label: Bad Elephant Music

From: Pays-Bas / Netherlands

9,2

Alain Massard - April 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

JOOST MAGLEV est multi-instrumentiste, bien; il a sorti 3 albums depuis 2012, dans un genre un peu inclassable, dans un genre creuset des genres qui ont balayé les dernières décennies.  Il y a dedans de la pop, un peu de variété, de FM radio, de symphonique, de hard et plein de dérivés prog là-dedans!  Au niveau musiciens, en regardant un peu de plus près, on y retrouve BOGERT de KNIGHT AREA (un groupe trop méconnu à mon sens!), CRAVEN de BEN CRAVEN « himself », la voix de RENAISSANCE en la personne de HASLAM, l’ossature d’EQUISA avec les « frères » MAAS et HONING et enfin la participation de Arjen LUCASSEN, ce qui donne un peu de poids, enfin même de la musculature lourde à ce disque!

 

Au niveau purement musical, on est plus à mon sens sur des sons provenant de groupes tels ABBA, ALAN PARSONS PROJECT, ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA, AYREON sur certains titres, KANSAS pour les voix et les envolées musicales, un peu de THIS WINTER MACHINE et de AND YOU WILL KNOW US BY THE TRAIL OF DEAD pour l’ambiance multi-prog et creuset-prog que ces deux groupes peuvent aussi amener; pour terminer, un peu de STYX aussi et surtout des touches magnifiques musicales provenant de l’univers alambiqué et/ou déjanté de QUEEN!!  Je ne vous cache pas que QUEEN est et restera mon groupe de ma tendre jeunesse, alors la critique va être dure!

 

Dès « Lucid » et son intro harpe à capella, je ressens l’émoi de ces albums d’antan qui ne disent vers quelle planète on va partir!  « ANGEL » déroute directement avec un son synthé « bontempi » très rythmé et une voix différente, c’est dans la lignée d’un bon APP, d’un YES des 80’s en plus haut en chant et un riff à la BLUES BROTHERS du ELP qui vient jeter le trouble jusqu’au solo de guitare divin, ça commence bien!  « Corpus Christi » avec encore du APP en rythme bien endiablé musical, puis un saut avec un son à la RUSH avec ce titre en deux temps et cette coupure vers les 6’30’’ vous faisant croire à un problème de K7 coincée, puis une finale crescendo avec synthés, percussions, un gros son jouissif!  « Ever After » part sur une comptine baroque, une ballade vite perturbée par la voix angélique d’Annie qui sème le doute sur l’orientation du titre, mais une envolée de violons et la guitare d’Arjen font décoller notre espoir vers un final grandiloquent de toute beauté, il coule un peu d’AYREON là-dedans.  « Judith Episode II » et son bruitage d’intro nous amène là encore à un titre ayreonien avec des bribes de chœurs!  Si vous fermez les yeux, vous risquez de voir défiler pas mal de groupes plus ou moins anciens dans votre tête avec en toile de fond des réminiscences de QUEEN et la guitare magique de B. MAY; tout est en ordre pour nous faire chavirer.  « Alter Ego » enfonce le clou en partant sur « Seaside Rendez-Vous » ou sur « The Millionnaire Waltz », on est sur le QUEEN baroque qui a fait honneur au mouvement prog à un moment où celui-ci commençait à décliner; fermez à nouveau les yeux et vous entendrez la Red Special, pas besoin de critique, l’écoute suffira!

 

« Burning Girl »et son riff hard syncopé, sa voix en arrière, ses chœurs chauds masculins permet de se réveiller de l’incursion dans « A Night at the Opera », c’est lourd, le riff nerveux ne laisse pas indifférent puis la digression prog arrive avec des notes cristallines pures, sorties de nulle part donc encore plus belles et une batterie d’un coup plus présente; retour par le refrain d’origine un temps avant de repartir sur une évolution finale digne d’un final de film de Science-fiction, un bijou!  Peut-être la composition prog la plus travaillée depuis pas mal d’années!  « DEMON » avec son piano basique en entrée redonne un peu de tranquillité; par instants il m’est arrivé d’entendre la voix de T. LEONARD d’ENCHANT ou celle de Marco de SYLVAN sur un développé musical et une composition hors norme jusqu’aux 6’04’’ et cette petite coupure rappelant que dans le prog, dans l’art musical il ne faut jamais baisser ses gardes, piano de « Spread Your Wings » et ruisseau finalisant ce titre jusqu’à « Dreams » venant alors logiquement conclure la fin de l’enregistrement avec une bande son du SEIGNEUR DES ANNEAUX, euh une bande son de JOOST MAGLEV!

 

Oui, il faut le dire, j’ai aimé cet album, j’ai repris le goût d’enclencher la touche Replay, j’ai essayé de trouver des défauts, j’ai essayé de disséquer les groupes qu’il avait bien pu écouter avant, j’ai aussi lu qu’il s’était surmené et qu’il revenait aidé par les solides comparses énumérés en début de chronique, mais, vous l’aurez compris, je n’en suis pas sorti indemne! Mais savoir que cet enregistrement baigne de musique symphonique, progressiste, avant-gardiste, et que je vante pour une fois ma note supérieure devrait vous donner la puce à l’oreille sur le compositeur.

 

PISTES / TRACKS

 

  1. ~Lucid (1 :18)

  2. ANGEL (6 :44)

  3. Corpus Christi (8 :22)

  4. Ever After (7 :08)

  5. Judith ~episode ii~ (6 :31)

  6. Alter Ego (4 :33)

  7. Burning Girl (7 :59)

  8. DEMON (7 :04)

  9. Dreams~ (2 :21) 


Total: 52’00’’

Musiciens / MUSICIANS :

 

Joost Maglev : Instruments and vocals
  With :
Mark Bogert : (5)
David Clarkson : Drums (6)
Valensia Clarkson : Instruments, backing vocals (6)
Ben Craven : Guitars (3, 7)
Marie Doesburg : Vocals (1, 9)
Annie Haslam : Vocals (4)
Sebas Honing : Guitars (4, 7)
Arjen Anthony Lucassen : Guitars (4)
Stefan Maas : Drums (2, 3, 4, 5, 7, 8)
Joop de Rooij : Piano (8)
Faried Verheul : Guitars (2, 8)

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