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CHRONIQUE / REVIEW

herd of instinct

incantation

HERD OF INSTINCT.jpg

Releases information

Release date: October 21, 2019

Format: Digital, CD

Label: Firepool Records

From: USA

9,0

Alain Massard - December 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

HERD OF INSTINCT est un groupe texan de rock progressif instrumental hybride qui sort des notes provenant de l’univers prog, post-rock, minimaliste, jazz, psychédélique, avant-gardiste, cinématographique et ethnique. De la musique contemporaine à l’univers d’ART ZOYD, des dinosaures que sont GENESIS ou KING CRIMSON, des sons complexes d’ANEKDOTEN, de Philip Glass, un peu de Peter Gabriel, un peu d’HELDON, de THINKING PLAGUE, des premiers PORCUPINE TREE et de leur mentor DJAM KARET pour une musique sombre, intimiste et instrumentale. HEI déplace sa musique dans des circonvolutions denses, intenses avec tiroirs superposés pour nous faire rêver. HEI s’est formé sur les cendres de 99 NAMES OF GOD et joue pour créer de la « musique intéressante ».

 

« Sun Gun » démarre l’album par une ambiance frippienne assez sombre, bien mise en valeur par l’utilisation des divers instruments dont la Chapman Stick de Rick Read et les guitares fruitées de Mark Cook; c’est enjoué, bien sur les sonorités de « Red », c’est intimiste aussi. « Incantation One » suit pour un titre plus dynamique et sombre avec la voix d’Elaine limite science-fiction; synthés plus présents et rythmique à la OSI par instants avec un gros riff entraînant à la limite de l’improvisation contrôlée; titre planant à mi-parcours où la noirceur des sons éclaircit la fin plus planante, telle une cascade avec ses gouttes d’eau fraîches. « Coin Locker Babies » arrive plus dans une mouvance hard, à cette époque où l’on ne sait plus trop bien si le hard a aidé à l’essence prog ou l’inverse; La basse de Steve Harris se retrouve ici ainsi qu’un riff d’IRON MAIDEN un peu en sourdine, c’est fusionnel et magique. « Prey 4 Winter » repart sur une ambiance bien plus dynamique, place là encore aux instruments lorgnant ici vers « Discipline », c’est énergique, c’est frais et la guitare spleen qui étire les notes permet de me faire penser un peu à QUANTUM FANTAY voire à SPECIAL PROVIDENCE ou à ANEKDOTEN pour l’atmosphère typée. C’est aussi dans une veine progressive majeure, fusionnant des sons de diverses époques et les sortant dans un creuset ‘’ melting-pot ‘’. « Myth and Ritual » arrive là comme un intermède, une pièce orchestrale en deux parties rendant hommage à Scott Walker disparu lors de l’enregistrement, un moment majestueux court qui peut tourner en boucle, qui donne une gravité de l’instant.

 

« Abaddon » attaque sur une ambiance digne de « Thrak », sombre, complexe, limite déstructurée, les instruments sont plus posés, l’ambiance est plus lourde, nerveuse, presque étouffante ou oppressante, mais la seconde moitié amène un rythme plus linéaire jusqu’au final en feu d’artifice. « Pavement Grey » part lui sur un titre sombre et éclairé, une belle noirceur dans le style que ALL TRAPS ON EARTH a pu composer dernièrement; c’est ce qu’on peut imaginer d’un son scandinave avec le paradigme musical qui va avec. Il y a une belle progression rythmique dans ce titre doux et plus dense aussi. « Temples » avec un violon à la Jean-Luc Ponty pour un titre à nouveau intimiste, froid, sur un fond de spleen langoureux, avec une basse imposante, sur un air d’une beauté sidérante, tellement beau qu’on en oublie les réminiscences : c’est beau avec la guitare frippienne, c’est encore plus jouissif avec le retour du violon, l’air part aussi sur les rythmiques tribales chères à Peter Gabriel. « Incantation Two » sur une intro que Philip Glass aurait pu composer, un air à la limite du spleen là aussi mais où une voix en mantra nous propulse directement vers les cieux; un titre avec voix éthérées, pouvant sortir d’une musique de film comme « Le Temps des Gitans » pour la puissance de la mélodie, un titre aussi singulier par le final hypnotique. « Torture Garden » conclut l’album avec un nouvel air tribal pour une ambiance sombre comme sur « Passion » de Peter Gabriel; une basse à la Tony Levin bien en main, un air sourd, rythmique posée avec effet de réverbération, Rick doit bien l’aimer, titre onirique pour nous ramener ici devant cette chronique.

 

HERD OF INSTINCT est une bombe musicale, ce 5e album est bien meilleur que « Conjure » de 2013 sur lequel je m’étais déjà arrêté lorsque je les avais connus; HOI a écrit un bel opus de musique bigarrée, inclassable, bien au-delà de l’atmosphère sombre et inquiétante des meilleurs KING CRIMSON. HOI a créé sa propre patte musicale, HOI a sorti un album merveilleux, même si ce genre n’est pas le mien. HOI risque de vous amener à un état de déliquescence, non de sublimation comme sur la pochette.

 

PISTES / TRACKS

​

1. Sun Gun (5:47)
2. Incantation One (6:38)
3. Coin Locker Babies (4:30)
4. Prey 4 Winter (5:51)
5. Myth And Ritual (2:51)
6. Abaddon (4:33)
7. Pavement Grey (6:16)
8. Temples (4:24)
9. Incantation Two (5:35)
10. Torture Garden (3:38)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Mark Cook: Warr guitar, fretless bass, guitar, keyboards, and string arrangements
Bill Bachman: Drums and percussion
Mike McGary: Piano and synth
Rick Read: Chapman Stick, bass, and keyboards

Special guests:
Elaine Di Falco (Thinking Plague): Vocals and lyrics
Colin Edwin (Porcupine Tree, Ork): Fretless bass and ebow
Gayle Ellett (Djam Karet, Fernwood): Mellotron, Rhodes, Moog, Hammond, harmonium, guitar, and tambura
Adam Holzman (Miles Davis, Steven Wilson): Rhodes, Moog, Mellotron, and Hammond
Stephen Page (Stonebriar String Quartet): Violin
Craig Shropshire (Impending Bloom):Hand percussion and gong
Dave Streett: Warr guitar

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