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CHRONIQUE / REVIEW

great wide nothing

the view from olympus

GREAT WIDE NOTHING.jpg

Releases information

Release date: April 5, 2019

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: USA

9,0

Philippe André - May 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Une chose qui m'arrive très peu souvent, s'est invité à ma table pour GREAT WIDE NOTHING, formation étatsunienne originaire d'ATLANTA, en GEORGIE; mais encore?  J'ai été scotché à la première écoute de ce premier album, à tel point que j'ai partagé et partagé encore sur les réseaux sociaux et musicaux que tout le monde connait!  Imaginez simplement RUSH qui aurait frayé avec EMERSON LAKE and PALMER (ça s'est pour justifier le coté trio de grande classe) un mélange auquel vous ajoutez les duels guitares/claviers de Mick BOX et Ken HENSLEY ou si vous souhaitez être plus actuels ceux de Mick BOX et Phil LANZON qui ne sont pas à piquer des hannetons non plus, voilà pour le tableau général.

  

La formation de GREAT WIDE NOTHING est récente puisqu'elle date de l'été 2017.  Les morceaux joués jusqu'alors étaient destinés à une oeuvre soliste de Daniel GRAHAM qui s'est donc muée en un album de progressif énergique en trio.  Certes le disque est court (à peine quarante minutes) mais quel plaisir auditif si vous accrochez?  Le premier titre « Lethal Neon » ouvre les hostilités avec cet orgue démoniaque, totalement inspiré des musiciens précédemment cités.  La voix de Daniel GRAHAM possède de légères intonations nasillardes de Geddy LEE qui modulent le phrasé vocal plus grave du monsieur: dans la seconde partie du titre Dylan PORPER nous propose une digression mi jazz, mi symphonique fort agréable (jolie partition pianistique) et le travail de Jeff MATTHEWS sur les futs cimente l'ensemble de bien belle façon.  Le final de ce premier titre est plus enlevé, déclamé par Daniel GRAHAM et enserré dans un carcan mélodique et symphonique de bon aloi (le seul moment de la pièce où nous pouvons clairement entendre la guitare en solo, mais quel brillant solo! (9/10).

  

Vient ensuite « Monument » et ses huit petites minutes seulement (dommage...) introduit par un solo d'orgue destructeur mais Ô combien mélodique, du grand travail d'organiste, pour peu que vous aimiez cet instrument bien sûr!  Ça décoiffe sévère, chevelus et chauves en même temps.  Une pièce digne des meilleurs compositions du RUSH des débuts avec encore plus de sauvagerie mais, mais... le tout est d'un profond lyrisme et c'est ce qui fait son charme.  Et la guitare de Daniel GRAHAM ici, elle vous emmène ailleurs, et si vous vous souvenez des plans six cordes du JEFFERSON AIRPLANE ou de HOT TUNA, vous y êtes mais en 2019 (9/10).  Petite pause acoustique avec « Evening », au coin du feu, histoire de bien respirer avant ce qui suit (7/10).

  

Et ce qui suit, c'est seulement un titre de plus de dix-sept minutes, le titre éponyme « The View From Olympus », illustration de la pochette de l'album par KUNAKI, et là c'est WOW pour votre serviteur (à l'image de l'album de CLAYTON LENNON DELIRIUM sur lequel nombre d'entre vous ont flashés ces dernières semaines), nous nageons réellement dans du LEE LIFESON PEART de haut niveau, tant au niveau des vocaux que des guitares avec des claviers omniprésents puisqu'ici il y a un préposé permanent à l'instrument (aux instruments à touches), ce qui a pour effet d'enrichir inévitablement la palette sonore, prenez le temps d'écouter, le détour en vaut la peine (10/10).

 

Mon cracking du premier semestre 2019.  

 

PISTES / TRACKS

 

1) Lethal Neon (I. A Sinister Glow, II. No Answers, III. The Spider's Web) 9:27    

2) Monument (I. Hostages, II. The Full Six Under) 8:23       

3) Evening 2:47     

4) The View From Olympus (I. Prelude, II. Midnight Sun, III. The Gift of Time, IV. Out of the Flood) 17:24

Musiciens / MUSICIANS :

 

Daniel Graham : Bass, Guitars, Vocals

Dylan Porper : Keyboards

Jeff Matthews : Drums

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