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CHRONIQUE / REVIEW

giant the vine

music for empty places

GIANT THE VINE.jpg

Releases information

Release date: May 4, 2019

Format: CD, Digital

Label: Lizard Records

From: Italie / Italy

8,0

Philippe André - October 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Attention album instrumental!  Il est préférable de prévenir notre lectorat dans certains cas, nous allons voir les influences majeures un peu plus loin mais ici c'est plutôt du vrai progressif à l'ancienne sans aucun texte, et cela pourrait en rebuter quelques-uns. Avec GIANT THE VINE, nous avons donc un sextet avec quatre solistes, deux guitaristes et deux claviéristes; les plus perspicaces d'entre nous, auront noté que le nom du groupe sent bon la Genèse et le Gentil Géant, deux formations de l'âge d'or de la musique dite progressive que nous connaissons tous.

  

Les huit pièces présentées par GIANT THE VINE sont calibrées, comprises entre 4:51 et 7:24 et c'est très bien ainsi car la musique instrumentale parée de pièces trop longues est très souvent difficile à digérer. La trame principale de ce « Music for Empty Places » est l'absence, absence des textes bien sûr, mais aussi absence familiale. Fabio VRENNA figure de proue de la formation ligure ayant perdu ses deux parents en l'espace de quelques mois pendant l'enregistrement de l'album. Et nous pouvons aller plus loin car ce disque est un hommage involontaire à un créateur de génie, un hommage au regretté Mark HOLLIS, disparu au mois de février dernier d'une très courte maladie.

  

Puisque nous venons d'évoquer Mark HOLLIS et donc TALK TALK, nous trouvons sur ce disque des titres (« The Rose » et « The Lost People » ou bien encore l'enflammée seconde partie de « Gregorius » armée d'une profondeur et d'une majesté dans l'utilisation impressionnante des synthétiseurs) que le britannique aurait pu composer à l'époque de « The Colour of Spring ». Même si la musique proposée par GIANT THE VINE est plus nerveuse, plus pêchue, que celle qu'écrivait mister HOLLIS, nous avons affaire ici à un mixage entre des influences seventies et du post rock haut en couleur, oui parce que le post rock est plutôt blanc/gris/noir que nourri par les couleurs de l'arc en ciel.

  

Petit aparté sur les influences, GENESIS évidemment (les claviers du titre d'ouverture « 67 Ruins » et le piano banksien sur « Ahimsa »), PENDRAGON (la guitare énergique et lyrique du second titre, le déjà cité « Ahimsa », ma pièce favorite sur l'ensemble de l'album). Et puis celles précisées au paragraphe précédent, nous avons clairement entre les esgourdes un disque de climats, qu'il faut écouter à de nombreuses reprises pour en tirer la quintessence auditive. Et faire comme je le fais souvent, écouter les pièces dans un ordre aléatoire, idéal pour un disque de cet acabit, car l'avaler d'un seul essai me parait difficile.

 

PISTES / TRACKS

 

1. 67 Ruins (6:00)

2. Ahimsa (6:09)

3. The Kisser (5:58)

4. The Rose (5:58)

5. Gregorius (6:34)

6. Lost People (4:51)

7. A Little Something (5:03)

8. Past Is Over (7:24)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Fabio Vrenna : Guitars

- Fulvio Solari : Guitars

- Daniele Riotti : Drums, percussion

- Marco Fabricci : Bass guitar

- Chico Schoen : Keyboards

- Ilaria Vrenna : Keyboards

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