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CHRONIQUE / REVIEW

franck carducci

the answer

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Releases information

Release date: November 28, 2019

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Aurto-Production / Self-Released

From: France

7,7

Daniel Couturier - December 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Franck CARDUCCI est un polyinstrumentiste qui a produit ses premières notes à l’orgue à l’âge de 5 ans. Il apprend la guitare à 11 ans et monte son premier groupe à 14 ans après avoir découvert les Beatles. Il développe sa passion pour la musique à la fois très rock et en même temps atmosphérique, voire psychédélique, et c’est en 2010 qu’il réalise un rêve, celui de faire la première partie de l’un de ses idoles, Steve HACKETT qui était à ce moment-là, en tournée pour présenter son album «  Out Of The Tunnel's Mouth ». Cette expérience décidera CARDUCCI à se lancer dans un projet d’album solo, authentique et sans concession. C’est en 2011 qu’est né « Oddity », premier album sur lequel figure des pièces telles « Alice’s Aerie Dream » que j’ai particulièrement remarquée à l’époque et qui fait écho à « Pink Floyd ». Aussi, l’accueil des amateurs et le succès du « Oddity tours » en Europe l’a encouragé à poursuivre son projet avec un deuxième album « Torn Apart » qui s’avèrera tout aussi intéressant. Un album à la fois envoûtant et inquiétant. La pièce « Closer to Irreversible » avec notamment la participation exceptionnelle de Steve HACKETT en est un bel exemple. À ce sujet, je dois mentionner que sur chacun des albums, CARDUCCI est accompagné par d’autres musiciens dont certains semblent avoir intégré officiellement « The Franck Carducci Band ».

 

Maintenant, venons-en à ce nouvel album tout frais masterisé du studio RealWorld en Angleterre et duquel CARDUCCI dit qu’il s’agit là, probablement de son album le plus « prog », qu’il devrait plaire à tous les amoureux de rock mélodique - entre blues et hard-rock - et encore plus particulièrement aux amateurs de rock classique et des sons vintages 70s. « (Love is) The Answer » est un bel exemple de fusion des genres, à la fois simples et par moment plus élaborés. La guitare 12 cordes est grattée pour donner le rythme, rien de bien compliqué et s’entend tout le long. On a un chant de chorale au refrain plutôt convenu, une basse qui se dandine comme une chaise berçante et une fin en apothéose de bon aloi. Aussi, on use de quelques brillants emberlificotages d’orgues et à de jolis solos de guitare électrique pour maintenir l’intérêt.

 

À la première écoute, « Slave to Rock 'n' Roll » est un rock conforme aux standards du genre et plaira aux amateurs de structure musicale simple du couplet, du refrain, du solo de guitare pour conclure avec le couplet et le refrain. Voyons si avec « Superstar » je peux sortir mon cerveau du tiroir. La 12 cordes domine le premier segment, le rythme est plutôt répétitif et la mélodie élémentaire. Enfin, le synthé capte mon attention, quelques escalades progressives avec des nappes de mellotron en couche de fond. Un petit riff de cordage électrique simplet qu’on nous sert à répétition pendant les 3 minutes suivantes me déçoit cordialement; le synthé fini par reprendre sa place pour me sortir de ce territoire enclavé. Du reste, cette pièce souffre d’embonpoint. Parlant de surplus de poids, la suivante « The After Effect » n’en souffre certainement pas; voilà le meilleur du néo-prog jusqu’à maintenant.  Intense à souhait, celle-ci remplit ses promesses du début à la fin avec ses synthés, son mellotron et ses câbles électriques bien branchés.

 

« The Game of Life » est un intermède de fin de soirée, la fumée blanche et épaisse pique les yeux. Une voix, un piano et une trompette absorbent nos pensées. C’est l’asile « The Asylum », un riff dans l’arène du rock n’ blues qui pousse l’audace jusqu’au « soul ». Le piano et la voix occupent la partie centrale pour finalement passer le relais à PALLAGROSI qui roule doublement ses baguettes sur ses fûts en totale servitude. C’est une façon de dire qu’il a une bonne pioche et qu’il en fait ici la démonstration. Évidemment, c’est sans surprise que le rock n’ blues s’accapare du reste du morceau. « On The Road to Nowhere » et « Beautiful Night » sont des pièces en bonus mais qui, en réalité, n’offrent rien d’intéressant.

 

Globalement, cet album est très bien produit, la qualité du mixage des instruments est remarquable. En outre, l’usage de la compression ne s’entend pratiquement pas, tellement qu’on croirait qu’il n’y en a pas. Il faut reconnaître le grand professionnalisme des ingénieurs de sons pour rendre le son vintage des années 70. Quant à l’album lui-même, mes attentes étaient plus élevées et n’arrive pas à me faire oublier « Torn Apart », l’album précédent. Quoiqu’il en soit, si le souhait de CARDUCCI est de plaire aux amateurs de rock classique et bien, je pense qu’il a visé dans le mile.

 

PISTES / TRACKS

 

1. (Love is) The Answer  (8:01)

2. Slave to Rock 'n' Roll  (5:41)

3. Superstar  (12:27)

4. The After Effect  (10:02)

5. The Game of Life  (4:32)

6. Asylum  (11:10)

7. On The Road to Nowhere [bonus]  (2.38)

8. Beautiful Night [bonus]  (7.14)

9. (Love is) The Answer [radio-cut]  (4:07)

10. Slave to Rock 'n' Roll [radio-cut]  (3:56)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Christophe Obadia : Electric Guitar, Didgeridoo, Bass-Pedal

Olivier Castan : Keyboards

Mary Reynaud : Theremin, Rainstick, Tambourine, Vocals

Nino Reina : Drums, Backing Vocals

Franck Carducci : Bass, 12 String Guitar, Vocals

Special guests :

Derek Sherinian : Hammond organ, Mellotron (6)

Jimmy Pallagrosi: Drums (6)

Fabrice Dutour : Lead guitar (6)

And many others

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