CHRONIQUE / REVIEW
fem - forza elettromotrice
mutazione
Releases information
Release date: December 14, 2018
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: Auto-Production / Self-Released
From: Italie / Italy
8,4
Jimmy Farley - March 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
FEM ou encore FEM Prog Band, ou bien Forza Elettromotrice, telles sont les appellations qui identifient cette formation italienne de 6 musiciens qui nous vient de Milan. Le groupe a été fondé en 2007 et a subi plusieurs transformations avant la sortie de leur premier album « Sulla Bolla Di Sapone » paru en 2014. Seuls s’y trouvent Alberto CITTERO aux claviers et Paolo COLOMBO à la guitare provenant de la mouture originale du groupe. Ils furent accompagnés à l’époque par Marco BUZZI à la basse, Emmanuelle BORSATI à la batterie avec Massimo SABBATINI dans le rôle du chanteur principal.
Il s’est écoulé 4 années avant que le groupe n’entre en studio pour nous offrir leur deuxième album « Mutazione ». La formation qui y joue est presque intacte par rapport au premier album. Il n’y a en fait que deux changements qui s’avèrent être le remplacement du chanteur Massimo SABBATINI par Alessandro GRAZIANO et l’ajout du tromboniste Pietro BERTONI. Pour situer le lecteur, on a en Alessandro GRAZIANO un chanteur à voix dans le registre des Alessio CALANDRIELLO de la « Coscienza Di Zeno » et Francesco CIAPICA de « Il Tempio delle Clessidre ». On est loin d’Aldo TAGLIAPIETRA de « Le Orme » ou de Ciro PERRINO de « Celeste ». Je fais la comparaison parce que comme amateur de rock progressif italien des années 70, je suis resté accroché aux lignes mélodiques de l’époque. Personnellement je trouve un peu trop froide la texture de la voix des chanteurs mentionnés plus haut. Nostalgie sans doute, mais qui ne doit pas bien entendu influencer ma chronique.
L’album « Mutazione » d’une durée de près de 51 minutes répartie sur 9 pièces dont, outre 2 courtes pièces sans intérêt, 2 sont entièrement instrumentales (« Mutazione » et « Mai Tardi »), 3 autres chantées du début à la fin (« Io Mi Trasformo », « La Cura Delle Cose » et « Musica Di Vento ») et finalement 2 pièces (« Il Cielo Di Sé » et « Se C'è Una Buona Ragione (10:02) ») qui sont assez longues pour laisser tout ce beau monde de se faire valoir. La dernière pièce en particulier est construite avec une répartition chant/instruments de 40%/60%, dosage que je trouve idéal pour une pièce épique. C’est ce genre de morceaux à développement que je préfère. Ça permet de m’installer et de me laisser transporter dans un recueillement ininterrompu.
Toutes les pièces sont exécutées par des artistes matures en pleine possession de leur art. En particulier l’ajout du trombone est carrément un atout. Cet instrument crée une ambiance très texturée, riche et agréable. C’est une belle alternative au mellotron. Cependant cette structure d’album où alternent les pièces chantées et instrumentales donnent un découpage qui brise la continuité donc la fluidité. C’est le seul irritant que j’ai pu trouver à part la froideur épisodique des mélodies.
PISTES / TRACKS
1. Il Palazzo Del Chaos (0:25)
2. Io Mi Trasformo (6:21)
3. La Cura Delle Cose (5:55)
4. Musica Di Vento (6:35)
5. Mai Tardi (6:08)
6. Il Cielo Di Sé (7:57)
7. Attesa (2:58)
8. Mutazione (4:29)
9. Se C'è Una Buona Ragione (10:02)
Total: 50:50 minutes
Musiciens / MUSICIANS :
- Alessandro GRAZIANO / lead vocals
- Paolo COLOMBO / guitars, back vocals
- Alberto CITTERIO / keyboards, back vocals
- Pietro BERTONI / trombone
- Marco BUZZI / bass guitar
- Emanuele BORSATI / drums, percussion, back vocals