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CHRONIQUE / REVIEW

evil bear boris

das ist boris

EVIL BEAR BORIS.jpg

Releases information

Release date: July 7, 2013

Format: Digital

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Russie / Russia

8,0

Mario Champagne - July 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Un court album qui n'est pas récent, 6 ans déjà, mais pour lequel, nous ferons un saut dans le temps afin de poursuivre notre exploration de l'univers progressif russe déjà entamé, il y a quelques semaines. EVIL BEAR BORIS (Boris, l'ours diabolique) est une formation russe comprenant 10 membres et un chœur féminin de 5 personnes. Le groupe aligne Medved BORIS, claviériste et virtuose de la tronçonneuse selon les informations fournies, Nikita SAMARIN aux percussions, d'Andrew SILIN aux claviers également, de Nick SAMARIN à la basse, d'Artem LITVAKOVSKY au violoncelle,  de Denis SMIRNOV au cor français, d'Alexander SOLOVIEV à l'harmonica, de Ksenia PLUZHNIKOVA au violon et de Ramil MULIKOV au Trombone.  Viktor TIKHONOV quant à lui nous raconte des choses en allemand et dans une autre langue non identifiée, sans vraiment chanter. Quant au chœur, il est composé des dames suivantes: Vera NIKESHITCHIEVA, Irina LEZZHOVA, Olga POZDNYAKOVA, Maria EZHOVA et Natalia ANDREEVA.

 

Cet EP est court, avec moins de 18 minutes, mais il permet quand même d'avoir un très bon aperçu des capacités de cette formation.  «Das ist Boris» (ceci est Boris) commence par un instrumental bien chargé et cela va de soi, lorsqu'on tient compte de la quantité d'instruments présents dans le studio. Un instrumental au début très blues grâce à l'harmonica et au cuivre.  Le rythme est enlevé, avec un pattern de clavier répétitif jusqu'au milieu de la pièce, où la machine s'enraye pour repartir sur un autre rythme tout aussi incantatoire. L'absence de guitares est compensée par les claviers qui sont vraiment, avec les cuivres maîtres du jeu. Sur la seconde pièce « Evil Bear Boris », l'équipe reprend en gros le thème de la première pièce mais avec un brin plus musclé. À la suite de la première, cela est un peu répétitif, et à vrai dire, il y a quelques légères différences entre les deux dont notre ami TIKHONOV qui clame en allemand « un, deux, trois, quatre » pour battre la mesure dès le début de la pièce, et qui émet au milieu de celle-ci ce qui semble être plus des bruits de bouches que des paroles. Ou peut-être de l'allemand à forte concentration de Vodka. Allez donc savoir ?!  Pour sûr, il s'éclate. Malgré tout, la présence du violoncelle et du trombone donne une belle texture à cette musique joyeuse de «party».

 

Reste, quant à moi, la meilleure partie, la plus rock progressif, «Geheimnisse Des Dritten Reichs» (Secrets du Troisième Reich) où entre en jeu le magnifique chœur féminin, qui ne chante pas mais qui module des sons comme s'il était un instrument organique, et ce demeurant,  le plus marquant de ce groupe. L'introduction pourrait faire belle figure dans un film avec son ambiance cinématique, mystérieuse et planante. Vers le milieu, le rythme devient plus cadencé et les cuivres s'unissent pour nous donner une finale forte, suivi d'un violoncelle grave et triste. Superbe. Bien réussi. Malheureusement, pas de tronçonneuse sur aucune des pièces. Dommage!  J'aurais aimé entendre cela.  Je suis sûr que cela m'aurait scié les jambes.

 

Globalement, j'ai trouvé cela très bien. La première partie fait sourire et la seconde réfléchir.  Pas facile à classer. Entre musique de «party» et musique de film, blues art-rock et prog symphonique, difficile d'établir une identité avec un si petit échantillon. Est-ce vraiment nécessaire ? Les musiciens s'amusent, s'exécutent très bien. La richesse de la diversité instrumentale constitue un atout majeur et la chorale des dames fait planer et rêver.  C'est une belle découverte qui mérite quelques recherches supplémentaires afin de répondre à deux questions essentielles: Que sont-ils devenus depuis 2013 et est-ce qu'on doit accorder une «chain saw»?  Pour la première, j'ai lu quelque part que Nick SAMARIN poursuit ce projet sous la dénomination «I Will Kill Chita».  A suivre!  Bonne écoute!

 

PISTES / TRACKS

​

  1. Fight Club (6:50)

  2. Evil Bear Boris (4:25)

  3. Geheimnisse Des Dritten Reichs (6:30)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Nick SAMARIN – Bass

Nikita SAMARIN – Drums

Andrew SILIN– Keyboards

Artem LITVAKOVSKY – Cello

Denis SMIRNOV – French Horn

Medved BORIS – Keyboards, Chainsaw

Alexander SOLOVIEV – Harmonica

Ksenia PLUZHNIKOVA – Violin

Ramil MULIKOV – Trombone

Viktor TIKHONOV – Voice

Vera NIKESHITCHIEVA - Choir

Irina LEZZHOVA – Choir  

Olga POZDNYAKOVA - Choir

Maria EZHOVA - Choir

Natalia ANDREEVA - Choir

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