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CHRONIQUE / REVIEW

electric mud 

The deconstruction of light

ELECTRIC MUD.jpg

Releases information

Release date: April 4, 2018

Format: Digital, CD

Label: Timezone

From: Allemagne / Germany

8,8

Richard Hawey - January 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Avant de débuter cette chronique je crois important de vous présenter les protagonistes impliqués dans ce projet qui débute en 2011 avec le duo BRETSCHNEIDER, HÜPER. Les deux aiment beaucoup la musique instrumentale, de là l’idée de faire un album sans aucune parole. En 2013, ils produisent « Dead Cat on the Railroad Track », cet album fut produit avec seulement une guitare, une basse et une batterie électronique. L’album connait un certain succès car Hagen et Lennart décide de poursuivre l’aventure. Ils sont rejoints par Nico WALSER producteur et multiinstrumentiste avec comme résultat la sortie de « Lunatic Asylum » en 2015. Le duo a grandi, ils sont maintenant trois, Hagen BRETSCHNEIDER à la basse, conception et aux compositions, Nico WALSER aux claviers, guitares et percussion et Lennart HÜPER à la guitare. En 2016, ELECTRIC MUD, (à ne pas confondre avec l’autre groupe allemand du même nom, ce dernier a œuvré au début des années 70), y vont pour un autre effort avec l’album « Wrong Planet » puis voilà le dernier « The Deconstruction of Light » sorti en avril dernier.

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« The Deconstruction of Light » c’est sept titres dont trois dépassent les dix minutes. Le style musical est honnêtement et délicieusement difficile à décrire. C'est un judicieux mélange de progressif électronique, de Prog mais aussi de rock. Le style de chaque pièce est assez différent, donc il est assez difficile de cataloguer le groupe dans un style proprement dit.  Commençons par les titres plus courts, « Suburban Wasteland Blues » est inspiré du country rock avec d’excellents moments. Dans un style plus classique rock, « Black Dog » vous comblera, et si vous n’entendez pas Deep Purple dans l’introduction revoyez vos classiques. Et il y a aussi « Through the Gates » plus du genre musique de film. Voyons maintenant les quatre autres titres, « Deadend Mind » ouvre l’album, cette piste vous accueille avec un groove de basse bien senti entrecoupé d’effets électroniques. Puis c’est l’explosion où s’entrechoque différentes textures sonores pleines de surprises très agréables. On poursuit avec « Canary in the Cathouse » qui est plus mystérieuse et plus sombre, l’introduction au piano plutôt calme supporte l’atmosphère céleste puis la guitare fait son entrée avec son riff accrocheur. Le troisième long titre « Heads of Beds » est une autre pièce de grande qualité avec ses effluves proches de Pink Floyd. Les ambiances des claviers sont absolument renversantes et la vague électronique qui nous emmènent dans un nouvel environnement tout au long de cette superbe pièce, c’est totalement magique. Écoutez les dernières secondes avec le piano. La dernière piste est « Moongarden », elle est d’une grande subtilité et totalement merveilleuse avec son atmosphère mystérieuse. C'est une belle façon de mettre fin à un cet album.

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Il faut savoir qu’aucune des chansons restent dans un même genre ou dans un même concept bien longtemps, elle se modifie passant du rock à l’ambiant, de l'excitation à la rêverie. Pour résumer, le groupe se déplace entre les idées comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Et j’ai aimé, beaucoup aimé! Avec ce genre de compositions pas besoin de parole, tout est dit. Retenez ce nom, ELECTRIC MUD.

 

PISTES / TRACKS

 

  1. Deadend Mind - 11:40

  2. Canary In A Cathouse - 11:02

  3. Black Dog - 5:46

  4. Suburban Wasteland Blues - 4:02

  5. Heads In Beds - 11:50

  6. Through The Gates - 4:04

  7. Moongarden - 3:59

Musiciens / MUSICIANS :

 

Hagen Bretschneider - bass guitar

Nico Walser - keyboards, guitar, percussion

Lennart Hüper - guitar

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