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CHRONIQUE / REVIEW

edison's children

the disturbance fields

EDISON'S CHILDREN.jpg

Releases information

Release date: July 20, 2019

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Royaume-Uni / UK

8,0

Serge Marcoux - August 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Quelle est la définition du rock progressif? Voilà un sujet qui peut faire un livre, ou même plusieurs, à lui seul. Je vous offre celle-ci. Une pièce de soixante-huit-minutes divisée en quatorze sections, dont deux sont elles-mêmes sous-divisées, et toute porte sur les champs de perturbation qui sont en quelque sorte les manifestations physiques de Mère Nature. Mais ce n’est pas tout! Les quatre albums d’Edison’s Children ont été enregistré lors d’événements climatiques de nature extrême, ces fameux champs de perturbation. En effet, le groupe a vécu un ouragan, un tremblement de terre de 6 à l’échelle Richter, une tornade et un blizzard massif. Rien de surprenant alors à ce que ces événements servent d’inspiration. Mais ce n’est pas tout, le duo de multi-instrumentistes et chanteurs formés de PETE TREWAVAS, très connu pour ses participations à MARILLION et TRANSATLANTIC, et ERIC BLACKWOOD est appuyé par trois musiciens qui contribuent non seulement à la musique mais à la définition de celle-ci. Il y a LISA WETTON, veuve de JOHN WETTON, et HENRY RODGERS, DEEEXPUS et TOUCHSTONE, à la batterie On retrouve également RICK ARMSTRONG, fils du premier homme à avoir été sur la lune, qui joue de la guitare et de la basse. Est-ce assez prog pour vous?

 

C’est un marin au long cours, le Capitaine Ledger, qui raconte ces périples et ses observations d’une planète perturbée, d’une nature en folie. On commence tout en douceur avec voix et guitare sèche. Mais dès que la première section est terminée, l’atmosphère change. La tension monte et on sent une urgence, voire une menace que la musique met en valeur, révèle. Ce climat prévaut tout au long de l’album et corresponds bien à la gravité du sujet, la transformation de la planète sous l’influence des humains que ce soit la déforestation, les changements climatiques, la pollution et Cie. Après UNITED PROGRESSIVE FRATERNITY, voici donc EDISON’S CHILDREN qui aborde le sujet sur un album complet en 2019. Cependant, le ton et les propos de « The disturbance fields » sont plus dramatiques, plus pessimistes. La dernière section s’intitule « Epitaph » et corresponds à une image de cimetière sur la pochette, fort belle au demeurant, de l’album. Musicalement, le duo et ses acolytes misent plus sur ce climat, ces atmosphères que sur des performances et des solos débridés. Les six premières sections transportent magnifiquement l’auditeur dans l’univers du capitaine et des musiciens via le mélange de folk et de néo-prog auquel BLACKWOOD et TREWAVAS nous ont habitués. Une section comme « The surge » est, de son côté, résolument plus rock et offre même un joli solo de guitare plein d’émotions. « Cold gray morning » qui suit est plus acoustique, plus jazzée et constitue une solide pièce qui s’écoute fort bien et qu’on fredonne naturellement. Les séquences musicales et notre intérêt sont mis à rude épreuve avec la trop bien nommée « Into the dead calm » qui casse le rythme et apporte peu à l’album. Le rythme reprend avec « The tempest » et ses guitares, acoustique et électrique. On rebâtit la tension et pas seulement musicalement. Nos compères chantent Mère nature qui vient purger la terre du virus qu’elle a engendré, nous les êtres humains. La section suivante, « A random disturbance », ramène le sentiment d’urgence entendu et ressenti plus tôt et qui sert bien le sujet et l’album. Ici aussi, la guitare électrique se joint aux synthétiseurs pour créer une tapisserie sonore captivante même si un peu inquiétante. « The confluence » est la plus longue section sur « The disturbance fields ». Les longues pièces permettent souvent d’intéressants développements et offrent des occasions musicales progressives de haut niveau. Les exemples abondent.  Malheureusement, ce n’est pas le cas avec celle-ci. Certes, les dernières minutes permettent à la guitare électrique de briller mais il a fallu trop de temps pour y arriver.

 

Les deux dernières sections terminent ce nouvel opus d’EDISONS CHILDREN en beauté. Le presqu’instrumental « Resurgence » est une excellente pièce de guitare qui reprends quelques thèmes musicaux abordés à divers moments du disque. Un excellent résumé de quatre minutes. « Epitaph » et son message un peu glauque apportent le point final. Je pense sincèrement qu’un montage plus serré, dix ou quinze minutes de moins, auraient bénéficié à ce bel effort de Messieurs TREWAVAS et BLACKWOOD. Le message est important et pertinent et, la plupart du temps, la musique qui l’accompagne est belle et dramatique. Si ce n’était de ces quelques longueurs et cassures de rythme, « The disturbance fields » pourrait faire partie des plus grands albums de l’année. Néanmoins, c’est une solide proposition qui mérite de passer entre vos oreilles.

 

PISTES / TRACKS

 

1. Washed Away:
    I: Captain's Ledger (3:05)
    II: A Random Occurrence (5:24)
    III: Asphyxiation (4:44)
    IV: Captain's Refrain (0:49)
    V: The Approaching Front (3:24)
    VI: Indigenous (3:46)
    VII: The Surge (8:28)
    VIII: A Cold Gray Morning (5:24)
    IX: Into the Dead Calm (4:57)
    X: The Tempest (6:12)
    XI: A Random Disturbance (3:31)
    XII: The Confluence (10:27)
          1) Convergence
          2) The Calm Before...
          3) Landfall
          4) Emergence of the Eye
          5) Lost at Sea
    XIII: Resurgence (4:07)
    XIV: Epitaph (3:23)
          1) Into the Abyss
          2) Called off the Search

Musiciens / MUSICIANS :

 

PETE TREWAVAS: Bass, lead & rhythm guitars, lead & backing vocals, orchestration, FX
ERIC BLACKWOOD: Lead & rhythm Guitars, bass, lead & backing vocals, v-flute, paraglider guitar, orchestration

 

With

RICK ARMSTRONG: Lead & rhythm guitars, bass (The surge, The tempest, Resurgence)
HENRY ROGERS: Drums
LISA WETTON: Drums (A cold gray morning, The surge, Resurgence)

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