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CHRONIQUE / REVIEW

drifting sun

planet junkie

DRIFTING SUN.jpg

Releases information

Release date: September 20, 2019

Format: Digital, CD

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Multi

8,5

Philippe André - September 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

DRIFTING SUN épisode six avec un changement de taille!  Ne vous inquiétez, les musiciens du groupe n'ont pas pris démesurément du mauvais poids. Ce changement, comme dans toute formation apparentée progressive ou non, concerne le poste, parfois adulé, parfois décrié, de vocaliste. Peter FALCONER l'excellent chanteur avec sa voix si particulière, reconnaissable entre mille, a quitté DRIFTING SUN à l'été 2018 après trois disques tous excellents pour raisons de santé. Pat SANDERS ne pouvant pas ou ne voulant pas le remplacer poste pour poste a donc opté pour des chanteurs invités, faisant partie d'autres formations progressives de très bon niveau. Neuf titres sont chantés, trois par chaque vocaliste et trois plages de suite à chaque fois ce qui me semble une excellente idée pour l'unité de l'album.

  

Le chapitre premier est donc dévolu à Mark ATKINSON (RIVERSEA entre autres) dont le phrasé vocal est lui aussi facilement reconnaissable, « Within Your Bones » a clairement un coté Alan PARSONS PROJECT (il y a bien pire comme comparaison) magnifié par la guitare de Mathieu SPAETER (8/10), tandis que la pièce titre s'oriente plus vers une pop rock délurée (encore cette six cordes brillante) que n'auraient pas renié certains groupes non référencés progressifs, pas mon morceau favori néanmoins (6/10). « Missing » est le plus facile d'écoute des trois, un titre délicat, posé, aérien, dommage il est trop court (8/10).  Petit intermède instrumental au piano solo avec « Life » que Pat SANDERS a dédié à son père (8/10). Nous ne le découvrirons que plus tard, mais clairement la partie la moins intéressante de ce « Planet Junkie ».

 

Le second chapitre avec aux vocaux le peu connu Colin MOLD au piano lui aussi sur ce titre sans batterie mais alimenté par une mélodie ad hoc (8/10). Suit le premier sommet de l'album avec « Stay With Me », mid-tempo remarquablement chanté, synthétiseurs inventifs, guitare ultra lyrique, enfin une plage qui autorise des développements musicaux de qualité supérieure (9/10). Le long, plus de huit minutes « To Tame A Star » qui poursuit, débute aussi avec un piano/voix sobre, nanti d'une pureté mélodique enchanteresse, illuminé par Eric BOUILLETTE au violon, et un Mathieu SPAETER remarquable de précision à la guitare solo (il en fait beaucoup mais pas de trop), une pièce qui retrouve la magie de « Safe Asylum » et de « Twilight », second « Highlight » du disque (10/10).  Pause instrumentale un peu barrée et bigarrée avec « I Will Be King », nerveuse, parée d'un solo d'orgue Hammond interprété par un invité Ben BELL et d'une intervention bienvenue de Sarah SKINNER autre invitée au saxophone, un peu « cheveu sur la soupe » par rapport au reste de l'oeuvre mais originale (8/10).

 

Chapitre trois avec la présence au chant de Joshua CORUM, vocaliste chez HEAD WITH WINGS, un combo qui n'est pas référencé progressif mais qui est plutôt un climax entre rock, métal et prog (bah oui je suis allé écouter avant de vous en parler). « Born of a Dream » est la plus courte et la plus calme des trois pièces made in CORUM, une pièce piano/voix, pour lancer le moulin et bonifiée par le violon de mister BOUILLETTE (7/10).  « Diogenes » est plus rock que progressif dans sa première moitié, même si nous retrouvons des intonations du DRIFTING SUN du passé récent, et s'il manque les hauts envols vocaux de qui vous savez, encore un beau solo du petit Mathieu pour terminer cette pièce, avec une fin trop abrupte (8/10). Clôturons les débats avec le plus long morceau de l'album, « Everlasting Creed », bouillonnant et foisonnant, le titre où Joshua CORUM se hisse enfin au niveau de Peter FALCONER, des interventions vocales explosives et destructrices, une pièce où Pat SANDERS et Mathieu SPAETER rivalisent de vélocité et d'énergie pour nous offrir le meilleur, un morceau magnifié par un instrument rarement utilisé dans la musique progressive, la clarinette, jouée ici par Conrad CHENG (9/10).

 

Encore une excellente publication pour DRIFTING SUN, mais qui ne surpasse pas, pour votre serviteur, les deux oeuvres précédentes du groupe franco-britannique. 

 

PISTES / TRACKS

 

1. Within Your Bones (4:14)

2. Planet Junkie (5:45)

3. Missing (4:08)

4. Life (1:27)

5. Night Time Sorrow (3:05)

6. Stay With Me (6:55)

7. To Tame A Star (8:22)

8. I Will Be King (4:33)

9. Born of a Dream (3:54)

10. Diogenes (6:36)

11. Everlasting Creed (10:06)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Mathieu Spaeter (Franck Carducci) : Guitars

- Pat Sanders : Keyboards, drum sequencing

- Manu Michael : Bass

- Will Jones : Drums

With:

- Marc Atkinson (Riversea, Moon Halo) : Vocals (1-3)

- Colin Mold (Karnataka) : Vocals (5-7), piano (5)

- Joshua Corum (Head With Wings) : Vocals (9-11)

- Eric Bouillette (The Room, Nine Skies) : Strings (7,9)

- Sarah Skinner (Red Dirt Skinners) : Saxophone (1,8)

- Ben Bell (Pachwork Cacophony, Broken Parachute, Gandalf's Fist) : Hammond organ (8)

- Conrad Cheng : Clarinet (11)

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