CHRONIQUE / REVIEW
dream theater
distance over time
Releases information
Release date: February 20, 2019
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: Inside Out / Sony Music
From: USA
8,1
Marc Thibeault - March 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
Voici le quatorzième (14ième) album du groupe DREAM THEATER. Les musiciens mentionnent dans un communiqué qu’ils se sont isolés du reste du monde pour faire l’écriture de cet album, une première pour eux en plus de 20 ans. L’expérience leur a permis, toujours selon eux, de revenir aux sources et de faire un album plus “organique”. “Untethered Angel” débute en force l’album : le chant agréable de James LaBRIE est comme à ses meilleures années de jeunesse (moins criard et plus chanté), leur son un peu Symphonique et Retro des claviers de Jordan RUDESS sied à merveille, la guitare de John PETRUCCI nous rentre dedans sans trop s’imposer (comme c’est le cas sur certains autres albums) et la ligne conductrice composée de John MYUNG & Mike MANGINI fait son travail à la perfection. Les soli de guitare et claviers en symbiose avec le batteur sont toujours un peu surprenant et on se surprend à suivre le tempo avec son pied. La pièce “Paralyzed” est celle qui ressemble le plus aux succès précédents du groupe. Quoi que bonne, ce sont ces types de pièces qui m’ont tranquillement fait décrocher du groupe et de leur musique: elles sont prévisible pratiquement du début à la fin et ne m’apporte que peu d’intérêt. Puis vient “Fall Into The Light”, différente avec un début à la METALLICA et un sentiment d’urgence (sauf lors des refrains). Puis, vers 03:15, on a droit à presque deux minutes instrumentales mélodieuses avant que ça ne reparte en mode endiablé. J’aime bien.
Avec la pièce “Barstool Warrior” j’ai l’impression de reculer aux albums “Metropolis Part II” ou “Six Degrees Of Inner Turbulence”. C’est simple et mélodieux, avec un bon dosage de chaque instrument. La pièce aurait un certain succès à la radio. Après avoir entendu l’album au complet, j’aurais pensé qu’ils auraient choisi cette pièce pour promouvoir l’album mais ils avaient sûrement de bonnes raisons de choisir “Paralyzed”. Chacun ces goûts. “Room 137”, lourd et prévisible, ressemble à beaucoup d’autres pièces de leur répertoire, à l’exception d’un petit bout BEATLES vers le milieu et vers la fin de la pièce. Il y a un petit quelque chose dans la pièce “S2N” qui m’accroche et me donne le goût de la réécouter mais je n’arrive pas encore à trouver quoi. Peut-être avec le temps et d’autres écoutes… “At Wit’s End” est une pièce lourde dans la plus pure tradition de DT, le chant de M. LaBRIE étant un peu plus criard que chanté et les musiciens s’adonnant chacun à une “passe de virtuosité” qui, à mes yeux, rallonge inutilement la pièce déjà un peu trop longue. Le bout plus mélodieux à partir de 04:45 dans la pièce sauve la mise. Il y a 30 secondes de silence vers 08:20 et la musique revient mais avec un son plus “live”. La pièce “Out Of Reach” est le “slow” de l’album. Avec un début piano, guitare & chant, les autres instruments s’ajoutent graduellement et augmente l’intensité de la chanson, la transformant en ballade de style AOR. Jolie. “Pale Blue Dot” est dans le Prog-Métal avec ses riffs saccadés, ses envolées de guitare et/ou de synthétiseur, la basse et les percussions suivant à un rythme presqu’effréné. Encore ici, les soli de virtuosité prennent trop de place: on a l’impression de les avoir déjà entendus maintes fois avant. “Viper King” me fais penser à un croisement entre VAN HALEN, BLACK SABBATH & un peu de NIGHT RANGER. Il y a un bon groove qui nous fait taper du pied.
J’avoue avoir tranquillement perdu intérêt pour leur musique pour toutes sortes de raisons, la principale étant qu’on pouvait presque deviner le déroulement des pièces dès qu’on avait entendu les 10-15 premières secondes. Ce n’est pas tout à fait le cas cette fois-ci: même si les musiciens essaient de nous en mettre inutilement plein la vue avec leurs soli de virtuosité, il reste quand même de très bons bouts de chansons sans fioritures qui démontrent leur talent d’auteurs-compositeurs-interprètes. Ce sont ces bouts-là que je préfère, mais il n’y a pas grand-chose de nouveau à se mettre sous la dent. Ça demeure quand même un bon album. Pour fans finis de DT ou pour écouter par curiosité.
PISTES / TRACKS
01. Untethered Angel (06:29)
02. Paralyzed (04:26)
03. Fall Into The Light (07:20)
04. Barstool Warrior (06:58)
05. Room 137 (04:33)
06. S2N (06:35)
07. At Wit’s End (09:39)
08. Out Of Reach (04:14)
09. Pale Blue Dot (08:43)
10. Viper King (Bonus Track) (04:09)
Musiciens / MUSICIANS :
James LaBRIE - Vocals
John PETRUCCI - Guitar
Jordan RUDESS - Keyboards
John MYUNG - Bass
Mike MANGINI - Drums