CHRONIQUE / REVIEW
dark suns
half life souvenirs
Releases information
Release date: April 12, 2019
Format: Digital, CD, Vinyl
Label: Auto-Production / Self-Released
From: Allemagne / Germany
8,3
Alain Massard - May 2019
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
CHRONIQUE / REVIEW
CD
DARK SUNS est un groupe allemand de métal progressif qui a même œuvré à ses débuts dans le genre doom sur « Swanlike » dès 2002. Son pedigree selon moi a vite évolué vers du métal prog à la SUPERIOR, à la OPETH, à la PAIN OF SALVATION et pour des phases précises vers du PINK FLOYD ou du MARILLION, c’est dire leur espace de création. Leur « Existence » de 2005 reste pour moi l’une des baffes de l’année comme « Grave Human Genuine » trois ans plus tard : l’époque du dernier revival prog de la décennie intégrant de fait multitude de sous-genres dans ce qui est dorénavant considéré PROG. Cet album est leur 6e même s’il n’est qu’un EP, ce qui fait une parution tous les trois ans environ.
Voyons de fait ce qu’il en retourne : « Her Bed Unmade » part sur un rythme rapide presque pop prog avec un refrain entêtant et une voix très/trop claire selon moi qui me dérange un peu; un break avec saxo et piano limpide vient contrer cette sensation fugace. « How We Got Lost » continue avec une intro fleurant bon les notes de LED ZEPPELIN pour partir sur un rythme un peu plus lourd, même pour la voix, ça fait quand même pop psychédélique par instants avec un synthé orgue omniprésent et une guitare pas assez mise en avant; l’orgue ramenant à des sonorités vintage sympa. « Trillianthem » est dans la même veine mais avec un développé plus moderne, plus singulier avec batterie en avant qui amène un développement purement jouissif, du prog ou de la musique comme je l’aime, perdu dans les sons; il y a de la pop des 60s par instants pour partir à mi-parcours sur une explosion de notes trop rapidement éteinte limite frustrante, puis ça repart de façon plus mesurée avec une voix enfin plus accrocheuse, 7 minutes de pur bonheur! Et le bon côté c’est que ça me rappelle les grandes années de ce groupe trop méconnu qu’est PAIN OF SALVATION! C’est varié, c’est entraînant, c’est bon, même si ce n’est plus le DARK SUNS que je connaissais! « In Reserve » part sur une basse avec notes ambiantes, une voix phrasée à nouveau tirant vers le haut, c’est presque monolithique, déprimant, un peu de piano des DOORS, ça manque de pep au vu de ce qu’ils ont pu sortir et ce n’est pas le saxo bienvenu de par son originalité qui fait évoluer ce titre, sauf si je me dis que c’est peut-être un autre groupe que je chronique. « My Sermon » termine cet EP avec un morceau plus dans leur pedigree d’origine, il y a du HAKEN, du TESSERACT dedans même si ces groupes sont bien postérieurs à DARK SUNS! On y retrouve un synthé entraînant, une voix plus travaillée, moins monotone, un riff énergique de guitare, une ambiance latente avec quelques notes de piano basique et limpide à la fois; la rythmique s’amplifie au fil de cette chanson longue, la voix devient rocailleuse limite death, le synthé devient plus envoûtant, il y a même quelques instants un peu de RIVERSIDE dedans, puis ça retombe doucement mais de façon structurée en un final calme, doux, trop vite apaisant.
Que dire de cet EP? Il y en aura pour tous les goûts, à savoir que ceux qui ne connaissent pas risquent de trouver l’opus frais, dynamique, un brin innovant avec les touches instrumentales au milieu des couplets. Que ceux qui les suivent depuis leur début risquent eux d’être déboussolés par ce changement de ton, de direction donnée à leur musique, on dirait…un autre groupe! Est-ce fait exprès, une recherche réelle d’évolution musicale? Je pose la question tout en espérant secrètement retrouver le style de la dernière chanson pour leur prochain réel album.
PISTES / TRACKS
1. Her Bed Unmade (5:43)
2. How We Got Lost (4:50)
3. Trillianthem (7:25)
4. In Reserve (5:22)
5. My Sermon (7:08)
Total Time 30:28
Musiciens / MUSICIANS :
Niko Knappe : Vocals
Maik Knappe : Guitars
Torsten Wenzel : Guitars
Tim Gressler : Bass
Ekky Meister : Piano, Organ
Dominique Ehlert : Drums