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CHRONIQUE / REVIEW

corporesano

corporesano

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Releases information

Release date: March 5, 2019

Format: Digital, CD

Label: Mellow Label Productions

From: Italie / Italy

8,0

Serge Marcoux - September 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Tenter de résoudre un mystère peut parfois être décevant. Vous savez comme découvrir quel sera son cadeau de Noël alors qu’on est enfant. Dans mon cas, je ne comprenais pas qu’on trouve si peu d’informations sur un très bon album de prog italien paru en mars dernier. En effet, le Bandcamp de la compagnie de disque à leur sujet est peu bavard, on a peu d’informations et pas de réponse de la part de la compagnie de disque. Le site Internet du groupe en est en italien seulement et … en construction. En plus, à très peu de choses près, on ne trouve pas d’informations en interrogeant la toile mondiale avec le nom du groupe, CORPORESANO, qui signifie corps sain. Qu’à cela ne tienne, je leur écris, via leur site, et j’apprends alors que le premier album du groupe est aussi son testament. Quelle tristesse!  C’est le claviériste, LORENZO USSOLI, qui m’a appris la nouvelle. Le groupe a enregistré l’album, simplement intitulé CORPORESANO, et s’est séparé. Chacun des cinq musiciens est parti de son côté. Ceci explique l’absence de promotion, l’absence de suivi du site Internet et, par le fait même, le peu d’informations disponibles.

 

Pour les amateurs de prog italien, ce serait une erreur de ne pas prêter une oreille, ou même les deux, sur les dix titres de ce disque de soixante-quatorze minutes. À plus forte raison qu’on fait le lien avec le nom du groupe et, comme me l’indiquait LORENZO, que leur musique a été conçue pour apporter joie, énergie et positivisme. Sur le site Internet, ce nouveau/ex groupe se décrit comme un band prog holistique. Une vision holistique de l’être humain tient compte de ses dimensions physique, mentale, émotionnelle, familiale, sociale, culturelle et spirituelle.  L’écoute de CORPORESANO est un réel plaisir et leur musique est vraiment harmonieuse. Dès les premières notes de « Alle Porte Di Zion », on reconnaît l’influence GENESIS, au point où, l’espace d’un moment, je croyais que j’allais entendre, The path is clear… L’illusion est de courte durée mais l’influence se retrouve à divers moments de l’album. Ainsi, l’approche aux claviers est plus typique de la manière de TONY BANKS que de KEITH EMERSON. Vous savez, ces belles nappes qui enrobent, enjolivent et mettent en valeur les mélodies. À l’instar de Monsieur Banks, nous pouvons avoir un solo de synthétiseur bien placé comme dans « Labirinti Retorici » ou « Onda inarrestabile », par exemple. Le jeu du guitariste, SIMONE SANDRINI, évoque parfois celui de STEVE HACKETT, comme dans la pièce d’ouverture. Attention, ce ne sont que des références. Nous ne sommes pas aussi près de GENESIS qu’avec THE WATCH ou CITIZEN KANE. Ainsi, les solos de guitare sur « Lupo solitario » ou « Onda inarrestabile », notamment, sont d’une nature différente et ajoutent du punch à des morceaux somme toute plutôt tranquilles.

 

L’album est entièrement chanté en italien et ravira les amateurs du genre. La voix de FRANCESCO MARCHINA et les chœurs s’intègrent parfaitement à la vision de sérénité de cette musique. Celle-ci est clairement de nature symphonique et est campée dans un monde de douceur et de beauté. On ne retrouve aucune guitare incisive ou matraquage de grosses caisses. Étant donné la durée de l’album, on aurait pu souhaiter un peu plus de diversité au chapitre du son, voire des compositions. Il est vrai que tout se déroule plutôt mid-tempo ou plus doucement encore. Seule « La zavorra inutile », avec son beau travail d’orgue et un solo de guitare plus rock, offre un peu de contraste à l’ambiance feutrée.

 

Ce sont les deux plus longues pièces que j’ai trouvé le plus réjouissantes, comme c’est souvent les cas pour notre genre de prédilection. Ainsi, « Statim Virus Fierem » offre une performance vocale remarquable. Que ce soit le travail de MARCHINA, avec un peu de GABRIEL dans les cordes, ou les arrangements choraux, un tantinet GENTLE GIANT, nous avons une pièce gagnante. Mon autre préférée est « I venti dell’inverno ». Ces vents d’hiver proposent une atmosphère tout simplement irrésistible avec un chant dramatique à souhait et un solo de guitare qui arracherait un sourire au plus bougon. Un album un peu plus concis aurait été plus efficace mais si on considère qu’il n’y aura probablement pas de suite alors on prend le tout et on savoure les écoutes. Est-il besoin de préciser que chacune permettra de découvrir quelques subtilités supplémentaires qui auront échappé aux précédentes ou le travail d’un musicien en particulier? Avis aux amateurs de l’école italienne, voici donc un album qui ne révolutionne pas le genre mais qui s’inscrit fort bien dans la veine des disques de prog à saveur romantique et symphonique.

 

PISTES / TRACKS

 

1   Alle Porte Di Zion (5:57)

2   Labirinti Retorici (6:30)

3   Nel Bozzolo (5:53)

4   Statim Vivus Fierem (9:34)

5   Sulle Rive Del Fiume Giordano (7:22)

6   Lupo Solitario (6:02)

7   Onda Inarrestabile (7:57)

8   La Zavorra Inutile (6:57)

9   Lo Spirito Della Montagna (8:45)

10 I Venti Dell'Inverno (9:57)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Lorenzo Ussoli: Keyboards, chorus
Francesco Marchina: Lead vocals, chorus
Simone Sandrini: Guitars
Giordano Porta: Bass
Marco Dolfini: Drums, percussion, chorus

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