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CHRONIQUE / REVIEW

coma rossi

coma rossi

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Releases information

Release date: December 18, 2018

Format: CD, Digital

Label: Auto-Production / Self-Released

From: Inde / India

9,2

Alain Massard - March 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

COMA ROSSI s’est formé en 2014, ce groupe provient de l’Inde où il a accouché de cet opus, mélangeant ambiances atmosphériques, grooves percutants, sons psychédéliques, riffs parfois hard, le tout saupoudré d’une voix émotionnelle typique relatant les sentiments de perte, de chagrin et de l’effet du temps sur les relations, heureusement magnifié par une pochette aérienne pleine d’espoir.  J’ai attendu de faire la chronique avec la sortie de leur album en format CD pour amplifier une production majeure de 2019, la version numérique étant disponible depuis le 20 décembre 2018.

 

Leur musique, comme beaucoup de groupes actuels, est un conglomérat de diverses tendances musicales, piochant pour les initiés dans l’univers psychédélique, électro et indie : personnellement j’y ai retrouvé du PORCUPINE TREE, du OCEANSIZE, du MOGWAI période planante, du THE GATHERING, du GAZPACHO pour cette ambiance planante et sidérante, un peu de NEW ORDER oui ,rien que pour certains synthés bien métalliques, un soupçon de KING CRIMSON pour certains riffs de guitare et bien entendu du ANATHEMA et du PINK FLOYD de leur période la plus symphonique.  À nouveau, je dois dire qu’ici les boys de COMA ROSSI se sont sorti les tripes pour donner un album avec un son singulier, propre et n’ayant que des réminiscences des groupes majeurs précités!  Pour les non-initiés, ils risquent de tomber en amour avec et de penser aussi à du KINGCROW ou à du ANIMA MUNDI en plus posé.

 

« Mirage » ouvre le bal avec une structure crescendo en deux temps.  C’est planant avec des vagues en intro, ça devient nerveux de la guitare un peu à la OSI, c’est aussi plaintif jusqu’à la voix de Tom BORAH à part, c’est déjà jouissif.  « Transmission » part sur un tempo rythmé au synthé et à la voix, débouchant rapidement sur le son COMA ROSSI, une guitare spleenante, lancinante, chaude rappelant SOUP ou S. WILSON avec quelques voix de radio à la PINK FLOYD.  « Jomolungma is far away » plus lent, plus pesant, air de guitare sortant de « Red » puis d’un film de western, un peu d’ANATHEMA pour l’atmosphère puis une explosion instrumentale en deux temps avec une guitare stoner sortant cette fois de MONKEY3, une basse qui reprend le devant de la scène avec un synthé fluide, on est devant du lourd là!  « Yellow escape » et son bip cardiaque d’ouverture représente pour moi LE titre de l’album avec une atmosphère à la « Music for a Nurse », c’est juste à écouter en boucle, c’est pur, c’est reposant même avec cette batterie, cette batterie!

 

Déjà la moitié de l’album et « Dream » vient nous reposer avec une très belle intro à la THE GATHERING avec bombes infra-sons et guitare presque cristalline ici, puis un son lancinant se met en route de belle manière (écoutez!), mais un air de redite ternit un peu l’ambiance créée (9 minutes suffisaient selon moi).  « Stillborn » remet cette fugace impression vite d’aplomb avec un titre plus lourd, métal presque, des guitares et synthés qui se renvoient l’un à l’autre et une voix à la B. FERRY sensuelle, les notes de piano faisant encore évoluer le tout à mi-parcours avant un déferlement sonore puis une fin plaintive, méditative là.  « Turn Back Time » part ici sur une alliance LUNATIC SOUL, ANATHEMA et RIVERSIDE : c’est doux, relaxant; beau travail de la voix mettant en route ce titre avant l’association des divers instruments.  « Lost » part elle sur un genre plus new-wave pop avec une voix plus en avant sur deux tons, mélangeant celle de SIMPLE MINDS et de A-HA reposante aussi vu le déluge des titres proposés; mais attention l’envolée du synthé à mi-parcours rappelle qu’ici rien n’est acté jusqu’à la fin, rien que pour les derniers bruitages et un dernier solo de guitare extraordinaire magnifié par une rythmique saisissante.

 

Bon, que dire de plus!?  Que c’est jouissif, je l’ai dit; que c’est magnifique, que c’est avant-gardiste et aussi une synthèse des groupes pré cités, mais que le son est du COMA ROSSI; que c’est bluffant, que je suis en plein dans ce genre de PROG, d’ART music, dans un condensé de ce que je n’imaginais plus entendre un jour, oui! Cet album est tout simplement merveilleux, je dois l’avouer!

 

PISTES / TRACKS

 

01. Mirage (7:51)

02. Transmission (6:44)

03. Jomolungma is Far Away (8:50)

04. Yellow Escape (6:19)

05. Dream (13:46)

06. Stillborn (7:49)

07. Turn Back Time (6:54)

08. Lost (9:14)

Total : 67’25’’

Musiciens / MUSICIANS :

 

Gaurav Govilkar: Guitars
Udayan Kashalikar: Bass, Vocals
Juby Thomas: Keyboards
Tom Borah: Lead Vocals, acoustic guitar
Anupam Panda: Drums

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