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ENTREVUE / INTERVIEW

clepsydra

WITH: philip hubert

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ALBUM REVIEW

HERE !

Gerald Hawey & Philippe André

 September 2019

FRANÇAIS - SEE BELOW FOR TRANSLATED VERSION

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PROFILPROG : 18 ans d’absence…Et oui 18 ans… Mais les voici de retour avec un nouvel album, « The Gap » ! Philip HUBERT l’un des membres fondateur du groupe a gentiment voulu répondre à nos questions pour nous parler du nouvel album !

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PP: Tout d’abord un GRAND MERCI d’avoir accepté l’invitation !

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PHILIP HUBERT: Merci

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PP : Quel est la raison de ce grand silence après la sortie de l’album « Alone » en 2001 et votre retour sur scène en 2014? Qu’avez-vous fait pendant cette période ?

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PH : On se demande la même chose. On a regardé le sable couler. Puis on a regardé en arrière et on a vu le vide. « The Gap ». On a eu la chance de pouvoir faire un tour ensemble et de proposer nos vieux morceaux sur scène en 2014. Le désir d’écrire encore quelque chose s’était réveillé.

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PP : Votre retour sur scène coïncidait avec la sortie du coffret « 3654 Days » sur le Label Galileo Records, et qui comprenait les 4 premiers albums remixés. Vous avez joués au Rosfest en 2014, qui a été filmé, et le Prog En Beauce. Quel fut la réaction du public lors de votre retour sur scène à ce moment-là ?

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PH : Je dois dire qu’on avait été très bien reçu par le public. N’oubliée jamais qu’on joue pour l’amour de jouer et d’être ensemble, on n’est pas des pros…

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PP : À ce moment-là, vous parliez de refaire un nouvel album (2014). 5 ans plus tard, « The GAP » sort. Quels sont les raisons qui expliquent ce long délai?

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PH : Malheureusement on a eu une séquence d’événements pas très positifs pour la progression de l’album. Après le tour en 2014, Marco décide de nous quitter. Le problème qui se pose c’est à ce moment de trouver quelqu’un qui puisse s’intégrer rapidement avec le groupe aussi pour la partie composition. Pas facile, car on voulait absolument maintenir notre image. On trouve Luigi, qui va s’intégrer avec notre son mais le temps coule…

 

On commence à composer mais on se rend compte que chacun de nous n’a plus à disposition le temps qu’il avait il y a 20 ans. (Le temps…) ça va retarder la composition de l’album… Le design graphique de The Gap était bien sûr dans les mains de Sandor Kwiatkowski, notre graphiste, notre copain d’enfance, notre ami. Il va décéder le 20 juillet 2017. Sandor, ou que tu sois, j’espère que tu puisses entendre The Gap. On va lui dédier ce travail et bien que le graphisme ne soit pas à la hauteur de ce il aurait pu préparer pour nous, j’espère qu’il puisse l’apprécier quand-même. On a voulu aussi inclure des oeuvres qu’il avait sur son site web. Sandor, tu es parti trop tôt et tu nous manques.

 

Ensuite Andy, pour des raisons strictement personnels, quitte le groupe. L’album était 90% prêt. Ça nous force à changer (à nouveau) bassiste. Nicola décide de nous joindre mais il désire pas seulement reprendre les bases d’Andy, il décide (justement) de revoir toutes les parties de basse. Ça nous emmène finalement à Mai 2018, production et ensuite sortie de The Gap. Sans doute l’album qui nous a posé le plus de problèmes.

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PP : Nous sommes maintenant très heureux qu’il soit enfin sorti. Étant un fan depuis 1994, je suis emballé par votre nouvel album. J’aimerais savoir si après tout ce temps, ce nouvel album a été moins, autant où plus facile à réaliser ? Avez-vous suivi le même processus de travail que vos albums précédents ?

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PH : Oui et non (voir réponse précédente). Les obstacles ont ralenti un processus créatif. Personnellement je suis satisfait à 70%.

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PP : Traitez-vous d’un sujet en particulier avec « The Gap » ? Peut-on considérer ce nouvel opus d’album concept?

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PH : Le temps. Avec des références aux choses importantes dans la vie. La famille, les fils, les amis, l’amour, la souffrance, l’espoir et la mort.

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PP : Avec les départs d’Andy & Marco, il y a l’arrivée (ou le retour) de Nicola à la basse & Luigi (Le nouveau venu) à la guitare. Ont-ils tous les deux participé à la création du nouvel album ? Que ce soit l’enregistrement, l’écriture etc…

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PH : Luigi sans doute. Nicola moins mais il a emmené des parties que j’adore… écoutez bien le solo de basse dans Millennium. J’aime trop ça.

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PP : On connait l’importance de la guitare pour le son du groupe. Parlez-nous de Luigi BIAMINO. Comment l’avez-vous connu ? Avez-vous passé des auditions ?

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PH : Oui et non. Luigi nous a plu du début. C’est une personne exceptionnelle qui a apporté une certaine positivité au groupe. Musicalement il a apporté des parties un petit peu plus lourdes, je crois que ça gâche pas. Personnellement j’aime son style, un style qui se situe entre Lele et Marco.

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PP : Vous avez eu Lele HOFFMAN, Marco CERULLI qui avait tous les 2 la même approche dans leur jeu de guitare, que ce soit rythmique ou solo. Est-ce que c’était important pour vous de choisir un guitariste qui aurait le même style, afin de garder le son CLEPSYDRA ?

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PH : Oui, je crois que Luigi à bien pris le rôle des prédécesseurs.

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PP : Pour faire suite à ma question précédente, avez-vous gardé un  contact avec les membres qui ont joué avec vous…Lele, Marco & Andy ?

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PH : Pas vraiment...

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PP : Ce nouvel album est auto produit et distribué, comme les premiers. Sauf pour le coffret « 3654 Days » qui est sorti sur Galileo Records. Avez-vous cherché un label pour « The Gap » ou vous préfériez vous occupez vous-même de la distribution ? Les gens peuvent acheter l’album où ?

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PH : On a terminé le pre-order lundi 23 septembre 2019, à partir de ce moment on va remettre l’album dans les mains des revendeurs. Les labels comme Galileo ne semblent pas très intéressé à ce qu’on fait, donc on préfère s’adresser à d’autres revendeurs.

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PP : Je dois vous parler de la voix d’Aluisio MAGGINI qui, après toutes ces années, est toujours aussi magnifique et puissante. Est-ce qu’il doit faire attention où c’est naturel chez lui ? Quel est son secret ?

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PH : Il a arrêté de boire de la bière avec alcool!

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PP : Vous allez être présent au PROG EN BEAUCE le 26 octobre prochain. Prévoyez-vous par la suite faire une tournée en EUROPE ou ailleurs, et peut-être même un jour revenir au Québec ?

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PH : Oui on prévoit de sortir pour des concerts de temps en temps. Québec : Si quelqu’un trouve un petit peu d’argent et on arrive à s’entendre, ce serait un rêve pour nous!

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PP : Dans vos remerciements, vous avez une pensée spéciale pour Sandor KWIATKOWSKI qui est décédé en 2017. Peux-tu nous en parler un peu ?

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PH : J’ai déjà tout dit. J’ai connu Sandor en (1976). Vous comprendrez bien que j’ai tout vu de son parcours artistique et de sa vie. On a eu beaucoup de projets ensemble, pas seulement musicaux. Il était talentueux. Il était super sympa. On pouvait parler de musique ou de n’importe quoi, on pouvait rêver avec lui. Cherchez sa photo dans les graphiques de l’album. Vous allez comprendre plus.

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PP : Au cours de la longue période d’absence, avez-vous suivi un peu ce qui se passait sur la scène progressive ? Si oui, avez-vous découvert des formations que vous affectionnez particulièrement ?

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PH : Oui, des douzaines. Personnellement j’écoute vraiment beaucoup de styles. Il y a vraiment trop de noms que j’aimerai écrire mais je sais que je vais en oublier des autres, à tort.

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PP : Pensez-vous enregistrer un album « live » dans les prochaines années ou vous préférez ne publier que des albums studios avec des « live » en boni ?

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PH : Je voudrais vous dire Surprise! Non je le dis : « Surprise! »

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PP : En terminant, peut-on maintenant dire que CLEPSYDRA est de retour officiellement ? C’est ce qu’on espère tous !

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PH : L’idée c’est de faire quelques concerts et de repartir sur un nouvel album en 2020. Puis, comme chantait le grand Lucio Battisti, on va le découvrir en vivant.

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PP : Un mot de la fin ?

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PH : Je vous remercie pour cette entrevue et j’espère que notre dernier travail vous laisse quelque chose. La seule raison pour continuer notre aventure c’est vous.

 

PP: Merci infiniment d’avoir participé à l’entrevue.

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