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CHRONIQUE / REVIEW

chasing the monsoon

no ordinary world

CHASING THE MONSOON.jpg

Releases information

Release date: September 20, 2019

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Immrama Records

From: Royaume-Uni / UK

8,6

Philippe André - December 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Un album Hors du Temps, voici ce que m'a inspiré ce « No Ordinary World » dès la première écoute car CHASING THE MONSOON est en soi un projet à part initié par le gallois Ian JONES en parallèle de KARNATAKA, avec l'aide très précieuse de son compatriote multi instrumentiste et producteur Steve EVANS, et de Ian SIMMONS guitariste, designer de formation et ami d'enfance des deux précités. Ce trio est complété par les célestes vocalises de Lisa FURY, déjà croisée dans l'avant dernier album de KARNATAKA « The Gathering Light » paru en 2010, il y a déjà presque une décennie, et qui chante mieux que Hayley GRIFFITHS à mon goût (là je ne vais pas me faire que des amis). Littérairement parlant, l'inspiration de Ian JONES vient du livre d'Alexander FRATER qui décrit le voyage physique et personnel que ce dernier a effectué quand il a traversé l'INDE en suivant la mousson, dépaysement garanti. 

 

Pourquoi « Hors du Temps »?  Parce que CHASING THE MONSOON nous propose une oeuvre originale, rien de moins, avec des senteurs et des effluves bien particulières qui mêlent volontiers le progressif symphonique, le rock celtique, la musique « Ambient » et la « World » musique.  Nous avons entre les oreilles un réel patchwork musical qui a nécessité une longue gestation de quatre années et demi, c'est tout dire! 

 

Le titre introductif porte le nom du groupe CHASING THE MONSOON, il nous introduit dans ce périple indo asiatique qui fut pour Ian JONES l'origine de son inspiration pour la création de cette oeuvre, un titre instrumental (hormis quelques vocalises féminines dans le final), pour commencer en douceur (8/10).  Le second titre « Les Cercles de Pierre » débute comme une chanson calibrée façon SADE (il y a bien pire non?) et peut paraitre comme une incitation radiophonique, une pièce éminemment symphonique s'il en est mais qui parait trop facile, fort agréable néanmoins (8/10). Nous poursuivons avec le titre le plus « World musique » de cet « Ordinary World », nous nommerons le quelque peu déphasé « Dancing in the Afterglow », pas vraiment progressif mais tout à fait écoutable en fond sonore et qui ressemble comme deux gouttes d'eau au titre précédent pour ce qui est des vocaux (7/10).  Alors que se termine le premier tiers de l'album, l'impression générale est « ouais » mais bon voilà une belle histoire qui manque singulièrement de nerfs. Pas d'inquiétude, le meilleur reste à venir. 

 

« Dreams » porte bien son nom, sous ses atours mid-tempo, une pièce facilement mémorisable, pas foncièrement typée progressive mais tellement agréable, avec une six cordes omniprésente que demander de plus? (9/10). Après ces rêves arc-en-ciel, la pièce suivante « Into The Light » continue dans la même veine symphonico-orientalisante, certainement la pièce la plus pop-prog de l'album, sans galvauder le terme progressif (8/10). La plage suivante « Innocent Child » nous emmène, telle une rêverie sans fin dans les tréfonds d'un symphonisme précieux, délicat, éthéré, le genre de morceau que l'on souhaiterait qu'il ne finisse jamais (10/10).  Le triptyque suivant commence par « December Sky », une pièce posée dans un format volontairement chanson, que vous pourrez fredonner sous votre douche, fréquentable mais qualitativement inférieure à d'autres pièces de l'album, une pièce beaucoup chantée mais Lisa FURY y chante remarquablement, effet de compensation breveté! (7/10). « Lament » acoustique et aquatique prolonge la rêverie, gentillet mais pas indispensable non plus malgré l'intervention de Troy DONOCKLEY aux Pipes (7/10), un Troy que nous retrouvons dans le titre suivant « Love Will Find You » et ses huit minutes doté de la même verve symphonique que les titres quatre, cinq et six avec une six cordes omniprésente et une trame mélodique à tomber par terre, superbe évidemment (9/10). 

 

Et l'on clôture par le titre éponyme « No Ordinary World », nous sommes au sud-est de notre vieille EUROPE dès l’entame du morceau avant que les divines lignes vocales de Lisa FURY nous ensorcèlent pendant les sept minutes suivantes portées par une guitare lyrique et entêtante, un morceau magnifique qui ne dure pas assez longtemps lui non plus, à l'image du sixième titre - voir plus haut - (10/10). Espérons qu'il ne faudra pas attendre quatre longues années pour que nos compères gallois nous offrent une suite digne de ce monde ordinaire.

 

PISTES / TRACKS

 

1) Chasing The Monsoon (3:33)

2) Circles Of Stone (5:47)

3) Dancing In The Afterglow (7:13)

4) Dreams (8:06)

5) Into The Light (6:02)

6) Innocent Child (5:49)

7) December Sky (5:25)

8) Lament (2:55)

9) Love Will Find You (8:13)

10) No Ordinary World (9:21)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Ian Jones : Bass guitar, keyboards, guitars, programming

Steve Evans : Vocals, keyboards, programming

Ian Simmons : Guitars, programming

Lisa Fury : Lead Vocals

 

Special guests :

Troy Donockley : Pipes and Whistles

Enrico Pinna : Guitars

Gethin Woolcock : Guitars, vocals

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