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CHRONIQUE / REVIEW

cellar noise

nautilus

CELLAR NOISE.jpg

Releases information

Release date: September 20, 2019

Format: Digital, CD

Label: AMS Records

From: Italie / Italy

9,4

Alain Massard - October 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

CELLAR NOISE est un jeune groupe milanais qui a débuté en 2013. Jeune groupe s’il en est qui sort ici son 2e CD à la limite entre différents genres, mais avec une énergie fraîche incroyable. A force de tourner, ils sont remarqués par Fabio ZUFFANTI en personne qui se propose de leur donner un coup de main, petit coup de patte très agréable en soi. Leur style de musique est entraînant, créatif, mélodique, moderne surtout. Rock alternatif, rock ambiant, rock-pop, tout ça vient bousculer encore un peu plus la sphère progressive ou art-musicale, personnellement un peu de WILSON, de PORCUPINE TREE, de RUSH me revient à l’oreille, mais pas que ça…il y a surtout et ça c’est un bon signe beaucoup de CELLAR NOISE là-dedans.

 

« The Creator » entame l’album par un titre pop-prog mélodique à deux temps, assez nerveux par le riff accrocheur et voix rythmée avec un son résolument moderne. Puis break entraînant symphonique et beaucoup plus doux survient dans un deuxième temps. On est déjà dans une pièce maîtresse à la croisée du prog métal ici. « Our Last Dance » arrive sur un air acoustique plus calme de prime abord, puis montant vers des passages de RUSH à PORCUPINE TREE : il y a de la variation, des ambiances actuelles, énergiques de fait et une chose est sure je ne me suis pas ennuyé. « Nautilus » part lui sur une atmosphère résolument pop plus sur le versant new-wave synthétique (de XTC à SIMPLE MINDS par exemple mais juste pour donner une idée) à certains moments et des passages plus nerveux, modernes à d’autres où les instruments s’y mettent à cœur joie pour sortir un rythme bien particulier ( plutôt qu’un titre assez conventionné avec son éternel solo de guitare à la fin); ici le solo sert de tremplin pour partir sur un autre tiroir musical; c’est beaucoup plus dur à décrire, à disséquer mais c’est mieux ainsi. J’adore aussi lorsque la voix de fin vient reprendre celle de l’intro nous amenant à une parabole progressive! « Under My Command » 2e pièce de plus de 8 minutes avec son piano mélancolique en intro part sur une rythmique presque jazzy, c’est le revival-jazz en ces temps ! Très rapidement, l’air devient plus enjoué, plus festif, plus entraînant toujours guidé par cette voix singulière et unique de Francesco, voix haute et limpide à la fois. A mi-parcours, un petit break symphonique lent aérien, une marche, un hymne à la vie survient et cela devient solennel et majestueux à la fois. Le piano de fin ramène la voix plus lourde, plus prononcée d’un coup et donne encore plus de relief à ce titre majeur.

 

 « Leeches » plus prog encore et aussi plus nerveux, comme du WILSON seconde génération, débute la deuxième partie de l’album avec aussi une partie onirique planante, plus mélancolique avec un synthé plus en avant et mettant plus de dynamisme pour la fin, titre réellement novateur car ne faisant pas penser à un groupe particulier, ce qui me réjouit ici encore plus. « Her » plus doux avec l’ajout de la voix de Laura Meade d’IZZ amène un peu plus de sensualité, un titre presque trop calme un peu spleen, langoureux à vous de voir. Le solo de fin me fait prendre conscience que les musiciens surtout Alessandro PALMISANO sont très bons. « Omega » et son titre majeur de 12 minutes va reprendre un peu de tout ce qui s’est déroulé jusqu’à présent : rien que l’intro m’a fait fondre et l’un des développements à mi-parcours avec ce synthé à la KING CRIMSON est purement jouissif. Le 2e plus symphonique permet de montrer le talent de ce groupe en mélangeant des genres pour écrire le leur. Je reprends l’une des phrases que j’ai pu lire et qui convient tout à fait pour eux : « Leur musique se présente comme un voyage à la recherche des peurs et des constructions de l’esprit humain ». Un peu de parfum à la HAKEN vers la fin pour nous perdre encore un peu plus dans les genres. « Relics » vient ici conclure l’album avec un titre court instrumental avec basse et guitare acoustique en avant peut-être juste pour fermer la parabole, pour rappeler que la descente d’avion doit se faire là.

 

Je serai rapide pour la conclusion de cette chronique : c’est assurément l’une des révélations de l’année, pas simplement pour la beauté de la voix, pour la place des instruments ou pour les mélodies proposées, mais tout simplement pour l’ambiance générale que ce CD peut dégager, un MUST qui fait monter ma note!

 

PISTES / TRACKS

 

  1. The Creator (8:07)

  2. Our Last Dance (5:58)

  3. Nautilus (5:32)

  4. Under My Command (8:30)

  5. Leeches (4:54)

  6. Her (4:50)

  7. Omega (12:05)

  8. Relics (2:41)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Francesco Lovari : Lead & backing vocals
- Alessandro Palmisano : Lead & rhythm electric guitar, acoustic guitar
- Niccolò Gallani : Grand piano, electric piano, Hammond organ, Mellotron, synthesizer
- Loris Bersan : Bass, Classical guitar
- Eric Bersan : Drums, percussion

With:
- Laura Meade : Vocals (6)

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