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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

big scenic nowhere

dying on the mountain

BIG SCENIC NOWHERE.jpg

8,4

Releases information

Release date: September 11, 2019

From: USA

Alain Massard - October 2019

BIG SCENIC NOWHERE, groupe créé de toutes pièces par Bob BALCH et Gary ARCE, sort en cette rentrée un EP complètement déjanté pour le plus grand plaisir des amoureux de « rock du désert ». Cet album a de la graine de groupes tels FU MANCHO, KYUSS, YAWNING MAN et MONOLORD. Je compléterai avec des entrées sablonneuses (à défaut d’entrées maritimes!) de QUEENS OF THE STONE AGE, de OPETH, je les ai aussi reliés au groupe de BLACK MOON CIRCLE dont j’avais pu faire la chronique l’an dernier; sinon mon groupe de prédilection personnel me renvoie à certains titres de MONKEY 3 bien entendu aussi. Bon, vous l’aurez compris, on part directement dans le stoner bien gras, dans le psycho-rock à tendance psychédélique, dans cette musique limite transe, stratosphérique, ambiant que l’on se verrait bien écouter en tournant autour du feu.

 

Avec des membres de certains des plus grands et des plus influents groupes de « rock du désert » et de stoner de tous les temps, cet EP propose 2 titres pour 26 minutes de pur bonheur. L’un de 5’, le premier de près de 21’s’intitulant sobrement « Dying on the Mountain », coupé en trois phases distinctes mais s’incrustant les unes dans les autres grâce à une voix shamanique adorable. Alors, autant le dire de suite, il faut avoir l’oreille experte, un peu déjantée ou prolifique, mais cet opus vous en met pour votre grade : vous aimez, vous êtes déjà partis dans ce désert mythique où les serpents à sonnette vous donnent la main pour danser! Vous avez peur pour vos oreilles devant une telle débauche de notes, la ligne mélodique, avec Bill STINSON aux fûts, Nick OLIVERI à la basse et le premier mantra désertique de l’intro, risque de vous convertir à venir rejoindre ledit serpent. Le son est lourd, le rythme semble être répétitif et envoûtant; le piano vous permet de tester votre oreille, de vous raccrocher un peu avant que la basse vous emmène loin du rocher âcre, gorgé de poussière. Les riffs enivrants, envoûtants, délivrés de façon très rapide accentuent encore plus la sensation de vague, de lave dévorant tout sur son passage. Si le serpent vous pique malencontreusement, son venin vous fera explorer les danses initiatiques des Indiens Cherokee bravant la mort! Oui ce titre est juste explosif, jouissif, énorme et l’on oublie tout même la mort, encore plus le temps, on devient hors du temps. Finalement il y a de bonnes transes dans la vie et la fin presque planante crée déjà un manque.

 

Le 2e titre « Towards the Sun » est un titre de 5 minutes issu d’une « jam-session » de plus de 5 heures! Morceau plus doux, plus conventionnel, chanté, un titre qui ne fait pas le poids par rapport à son « aîné », mais un titre aussi peut être pour redescendre sur terre. Un titre presque FM j’oserais dire! Là, j’entends par instants ce que MONSTER MAGNET pouvait faire sur « Dopes to Infinity », c’est entraînant, lourd, pesant, plus loin on peut se souvenir des premiers pas du BLACK SABBATH s’essayant à ce courant musical si intense. La fin très rapide m’a fait appuyer sur la touche replay, sans que je me pose la question du temps qu’il me restait à vivre avec cette satanée piqure de serpent.

 

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE)

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