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CHRONIQUE / REVIEW

banco del mutuo soccorso

transiberiana

BANCO DEL MUTUO SOCCORSO.jpg

Releases information

Release date: May 10, 2019

Format: Digital, CD, Vinyl

Label: Inside Out

From: Italie / Italy

9,6

Marc Thibeault - May 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Voici le treizième album studio de matériel original des italiens BANCO DEL MUTUO SOCCORSO, même si l’album studio précédent (qui est sorti il y a déjà 25 ans) était le douzième et se nomme “Il 13”. Même avec la perte de deux de leurs plus importants membres (les décès du chanteur Francesco Di GIACOMO en 2014 & du guitariste Rodolfo MALTESE en 2015), c’est un retour en grande forme pour le sextuor. On sent un peu d’agressivité dans leur musique au son plus moderne et le nouveau chanteur Tony D’ALESSIO tire très bien son épingle du jeu. On n’est pas à l’écoute d’un album avec une tangente plus commercial comme ce fut le cas des dernières créations studio à partir d’“URGENTISSIMO” (1980). On revient majoritairement au son qui les a rendus si populaire mais avec un certain modernisme.

 

“Stelle sulla terra” (Étoiles sur la Terre) débute en force l’album: un intro aux claviers puis la guitare, la basse et les percussions qui embarquent et monte graduellement en intensité avant de retomber à un style beaucoup plus doux et mélodieux. Le chant agréable de Tony D’ALESSIO est un mélange d’un brin de nostalgie et de romantisme. On revient au “riff” de l’intro vers 03:25 mais plus modéré et avec, cette fois-ci, l’ajout de mandoline et de D’ALESSIO qui chante avec passion. Puis ça remonte en intensité jusqu’à devenir  comme le “riff” du début et garde la cadence jusqu’à la fin. La pièce “L'imprevisto” (L’inattendu), me ramène aux bonnes pièces d’antan, est entrainante et a un bon mélange de guitare acoustique et électrique. Courte mais très bonne. “La discesa dal treno” (La descente du train) a comme une aura de mystère et Tony D’ALESSIO chante comme s’il craignait quelque chose ou quelqu’un. Le mélange du “vieux” son de BSMS et d’un son plus moderne est bien fait et on se surprend d’avoir passé à travers la pièce de 06:15 en un clin d’œil. La pièce “L'assalto dei lupi” (L'assaut des loups), avec un son plus actuel, tire un peu dans le Jazz-Rock, la basse servant de ligne conductrice à une musique tantôt modéré, tantôt plus agressif. Excellents changements de rythmes et de styles. Les dernières 01:25 nous ramène au meilleur de BDS. J’écoute la superbe “Campi di Fragole” (Champs de fraises) sans arrêt tant elle est envoutante et agréable. Il y a une douceur et une espèce de nostalgie qui en émane. “Lo sciamano” (Le chaman), plus agressif et intense, est une surprise, surtout lorsque Tony D’ALESSIO chante avec une voix transformée afin de représenter le Chaman. Encore ici, il y a du “vieux” BDMS qui transpire à travers la musique! La pièce “Eterna Transiberiana” (Éternelle transsibérienne) débute comme “Stelle sulla terra” mais seulement pendant environ 35 secondes. On tombe ensuite dans une musique beaucoup plus éthérée et passionnée, presque FLOYDienne par le style et le son. Sublime!

  

“I ruderi del gulag” (Les ruines du goulag) est très Électro au début avant de changer pour un Prog-Rock Jazzé très accessible, rappelant plus les derniers albums du groupe. J’aime les intrusions de guitare ou mandoline à travers la pièce et le jeu de synthétiseur.  Quoi que bonne, c’est, à mon goût, la pièce la moins forte de l’album. La pièce “Lasciando alle spalle” (Laisser en arrière) débute avec une aura de mystère avant de changer pour une musique plus mélancolique. Trop courte à mon goût mais très bonne. “Il grande bianco” (Le Grand Blanc) est une pièce très axée sur les synthétiseurs au début, donnant une atmosphère orchestrale d’espaces infini et grandiose à la fois. Ça devient un peu plus Rock vers 03:25 avec un solo de guitare électrique mais on reste dans le sentiment de grandeur d’espace. Puis, vers 04:40, on revient au son plus Prog-Rock propre à BDSM jusqu’à environ 55 secondes de la fin. Superbe pièce. “Oceano: Strade di sale” (Océan: routes de sel) clot l’album avec énergie et rythme: les musiciens s’en donnent à cœur joie et ça se sent. Il y a des bouts qui me font penser à certaines pièces moins connues du groupe TOTO dans leurs belles années. La pièce se termine avec le bruit des vagues s’échouant sur la plage. Jolie.

 

 

Il n’y a rien dans cette nouvelle musique qui est de moindre qualité: toutes les pièces ont une fraicheur et une certaine énergie qui est plus que bienvenu venant d’un groupe culte comme BDMS. C’est un retour en très grande forme et avec force! Fortement conseillé!

 

PISTES / TRACKS

 

01. Stelle sulla terra (6:06)

02. L'imprevisto (3:29)

03. La discesa dal treno (6:16)

04. L'assalto dei lupi (5:35)

05. Campi di Fragole (3:36)

06. Lo sciamano (4:01)

07. Eterna Transiberiana (6:20)

08. I ruderi del gulag (6:06)

09. Lasciando alle spalle (1:47)

10. Il grande bianco (6:33)

11. Oceano: Strade di sale (3:39)

Musiciens / MUSICIANS :

 

Vittorio NOCENZI - Piano, keyboards and voice

Filippo MARCHEGGIANI – Guitar

Nicola Di GIÀ - Rhythm guitar

Marco CAPOZI – Bass

Fabio MORESCO – Drums

Tony D’ALESSIO - Lead vocal

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