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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

ape shifter

2

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Releases information

Release date: March 29, 2019

From: Allemagne / Germany

Philippe André - May 2019

7,5

L'anthropologue profilien Richard HAWEY nous avait narré l'histoire du premier album de ce trio germanique il y tout juste deux ans. Un trio germanique mené par un américain d'origine, le guitariste Jeff AUG, avec les deux mêmes comparses que sur le premier album éponyme. Celui-ci est aussi éponyme en quelque sorte puisqu'il s'appelle « 2 ».  À part le titre d'ouverture « Gravity » qui est une composition collégiale, tous les autres morceaux sont signés du seul six cordistes, ce « Gravity » qui est d'ailleurs l'un des tous meilleurs morceaux du disque, pur hasard évidemment. Nous pouvons citer ensuite le quatrième morceau « Shoegazer » et sa guitare hurlante mais néanmoins ultra mélodique ce qui n'est pas le moindre de ses mérites. Puis le cinquième « American Eagle » extrêmement bien troussé pour un morceau de stoner survitaminé, espérons que l'aigle américain en question n'est pas un avion...Humour bien sûr avec le septième titre et le seul dans la langue de GOETHE, « Die Rausschmeisser » qui devrait être traduisible par les bruiteurs (merci Google Traduction), concernant un pur morceau de rock stoner mais celui-ci est suffisamment lyrique pour emporter l'adhésion. Vient ensuite la dixième pièce, « No Chords Allowed Jonathan », un peu différent car la guitare y déboule moins intensément que sur le reste de l'album, la paire rythmique y est plus inventive dans un espace plus libre. Nous reste la onzième pièce « Steven Avery is Innocent » moins hard rockante que la totalité du disque et qui donc s'écoute plus facilement.

 

Et surtout, nous ne pouvons pas mentionner la pièce conclusive, numéro 13, « Matilda » car Jeff AUG a décidé de mettre du violon et du chant dans son stoner rock, ce qui a de quoi surprendre mais qui au final, donne une idée de ce que pourrait être un éventuel troisième album.  Signalons que le rythme et les paroles de ce dernier titre m'ont irrésistiblement fait penser à l'antédiluvien « Days of Pearly Spencer » de David Mac Williams en 1967 version stoner quand même.

 

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE)

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