« Side Effects » est le quatrième album du claviériste brésilien André Perim, basé à Rio, connu comme compositeur de rock progressif instrumental, avec un style fortement teinté de musique afro-brésilienne. Cependant, sur son nouvel album de six pièces, dont deux dépassent les quinze minutes, celui-ci expérimente et s'aventure en mode « ambiance », style nouvel âge. Ici malheureusement, pas grand-chose pour se trémousser les fesses en « string ». Il faut dire que le contexte de la création de cet album peut expliquer bien des choses. Lors de son hospitalisation pour un traitement contre le cancer, celui-ci s'est tenu occupé en expérimentant avec un logiciel sur son ordinateur portable, lui permettant de mixer des boucles sonores et créer des effets spéciaux.
Le résultat est un plutôt déconcertant. Extrêmement planant, par moment, dans le sens que des ondes vibrantes perdurent « Ad vitam æternam » avec de légères variations et souvent des bruits de nature, de bestioles et de ruisseaux. Cependant, sur « Egodrome », vous vous sentirez sûrement en visite sur une autre planète. Sans vouloir être méchant, il nous fait prendre conscience que cinq minutes, ça peut être long. J'ai cherché le « Prog » là-dedans. Je ne l'ai pas trouvé et je ne peux pas dire qu'une pièce sort du lot. Par moment, cela ressemble à du KITARO, mais en mode anesthésié. Bon, bref, cela ne m'a pas plu, mais si vous êtes adepte de yoga, de méditation transcendantale et de voyage astral, cet album pourra certainement vous convenir pour libérer votre âme de votre enveloppe charnelle. Bon voyage mais n'oubliez pas de revenir !!