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CHRONIQUE / REVIEW

Seven steps to the green door

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SEVEN STEPS TO THE GREEN DOOR.jpg

Releases information

Release date: April 30, 2019

Format: Digital, CD

Label: Progressive Promotion Records

From: Allemagne / Germany

9,0

Alain Massard - June 2019

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

SEVEN STEPS TO THE GREEN DOOR est un groupe que j’ai connu en 2008 avec « Step in 2 my world » surfant sur une fusion singulière en lien avec les productions de Mr BUNGLE il est vrai! Le suivant « The book » m’avait plus séduit par un mélange intégrant du phrasé, de la trompette, du jazz, du death, de la clarinette, du rap saccadé au niveau paroles, des harmonies vocales pour un fourre-tout mieux organisé. Au niveau références ou genres musicaux, on part sur des groupes très disparates allant de THE TANGENT, de DAMANEK, de TOXIC SMILE, de FLAMING ROW, de TIGER MOTH TALES, de CAMEL, de RESISTOR (rappelez-vous son œil sur « underground ») et de PROJECT PATCHWORK. Personnellement j’y rajouterai du AYREON, du HAKEN, du FAITH NO MORE, du JOE JACKSON et du SYLVAN’S. On est donc à première vue dans du crossover-fusion de chez fusion par définition. Au niveau musical pur, on est sur un concept album comme au bon vieux temps où les différents titres s’enchaînent au fur et à mesure de façon plus ou moins logique et avec une progression dantesque pour les 3 derniers ! Les textes eux concernent le fanatisme religieux, leurs contraintes et leur impact sur notre société (dans ce cas, l’impact sur un enfant illégitime et les conséquences qui en découlent). Au niveau musiciens et chanteurs, pas moins de 11 et 8 des groupes précités et d’autres pour une œuvre singulière. Bon, plongeons dedans!

 

« A? I » ouvre le bal avec un phrasé et une batterie comme introduction de l’histoire chantée et jouée, « Salvation » continue avec clarinette en plus et une orchestration plus importante, « A price to pay-I » suit avec le 1er titre réel, un son AYREON avec synthés et riff gras de guitare, la voix assurant la transition du chant plus fourni avec différentes voix. On a une sensation rock vintage limite hard avec un solo de guitare énergique sur une batterie bien présente. « A dream that strayed I » ajoute un saxo à la guitare puis une clarinette pour un développement tendances 2019 où ces instruments souvent réservés pour le jazz font leur entrée fracassante ici; c’est singulier mais pas mal fait. « A price to pray-II » dénote littéralement dès l’entame avec un rythme à la DREAM THEATER, un titre se rapprochant par l’énergie dégagée de TESSERACT ou d’HAKEN; une voix limite death puis un aparté avec un air « manouche russe » et un violon haché, de quoi étonner encore plus. « A dream - II » amène doucement un développement plus cool, presque limpide, presque musique classique avec une voix féminine associée à une masculine à la Marco de SYLVAN’S; un solo de guitare ramène au style plus rock. « A?-II »prolonge l’effet avec un retour de voix phrasée laissant « Heaven » partir sur une ambiance prog à la THE TANGENT voir NEAL MORSE sur 1’30’’, presque une aberration temporale pour ces 2 groupes cités!. Le petit plus est que ces titres enchaînés avec des tiroirs musicaux bien différents passent agréablement de l’un à l’autre. Venons-en aux 3 derniers titres qui sont pour moi les meilleurs de l’album: tout d’abord « The world made flesh » avec une voix féminine (Anne et Jana rivalisent de pureté dans leurs ébats vocaux!) qui monte qui monte sur un long crescendo musical et sa fin au piano méditatif.

 

« Hear my voice tonight » s’ensuit sur une sonorité néo-prog accentuée, puis sur une digression jazzy avec sax et guitare alternant douceur et rythme effréné, le tout avec un piano des airs de JOE JACKSON; c’est beau, recherché, innovant de trouver une mélodie nouvelle à partir de rythmes anciens à la base ; l’effet de l’atmosphère du disque prend aux tripes et donne une trame musicale évidente au fil des écoutes, tout le principe du rock progressif en fait. « Come to your father » arrive comme l’apothéose pour 10’ sans interruption; on a du AYREON, plutôt celui de « The theater equation » comme par hasard avec guitares et synthés hachés, on a du THE GATHERING, du STREAM OF PASSION en préambule avec une voix à la Allen. La guitare est énergique, fruitée, rapide sur un crescendo métal-prog jouissif; à noter vers 2’35’’ un air acoustique pur, clair à la guitare puis un développement tiré d’un album de MIKE OLDFIELD, c’est presque dérangeant car on ne s’y attend pas du tout, puis c’est un air à la ALAN PARSONS PROJECT qui arrive; vers les 7’ on a droit carrément à une reprise générale en feu d’artifice puis une finale plus calme, limite ambiante amenant une forme de sérénité et ce ne sont pas les dernières secondes avec riff nerveux qui vont y changer quelque chose, sauf celui de remettre le CD en route!

 

Des sonorités melting-pot, un creuset prog en fonte, des voix travaillées tirant sur l’opéra rock, des instruments jazzy à certains moments, une montée en puissance de styles singuliers mais appartenant à la sphère progressive, des noms de groupes qui font penser à…, mais un son purement unique qu’est SEVEN STEPS TO THE GREEN DOOR ! Un album à déchiffrer mais qui se fait de façon relativement facile grâce aux titres découpés. Un album dérangeant par la fusion de genres différents, un album remarquable en fin de compte pour intégrer ce qui se fait de mieux actuellement dans la mouvance musicale de PROFIL PROG section prog métal.

 

PISTES / TRACKS

 

1. A? - I (2:56)

2. Salvation (3:18)

3. A Price To Pray - I (2:51)

4. A Dream That Strayed - I (4:35)

5. A Price To Pray - II (5:10)

6. A Dream That Strayed - II (3:00)

7. A? - II (2:53)

8. Heaven (1:30)

9. The Word Made Flesh (7:05)

10. Hear My Voice Tonight (9:57)

11. Come To Your Father (10:07)

Musiciens / MUSICIANS :

 

- Jana Pöche / Vocals (Mother)

- Lars Köhler / Vocals (Samuel)

- Anne Trautmann / Vocals (Lover / Samuel's Girlfriend)

- Stephan Pankow / Electric guitars

- Marek Arnold / Piano, organ, keyboards, soprano & alto saxophones, clarinet, seaboard, venova, producer

- Ulf Reinhardt / Drums

 

With:

- Sören Flechsig / vocals (Noah)

- Annemarie Schmid / vocal

- Amelie Hofmann / vocal (Crying Child)

- Peter Jones / vocals (Father)

- Andreas "Eddy" Gemeinhardt / electric & acoustic guitars, bass

- Luke Machin / lead electric guitars

- Gerd Albers / acoustic guitar

- Jason Melidonie / guitar solo

- Steve Unruh / violin solo

- Susan Kammler / oboe

- Michael Schetter / bass

- Denis Strassburg / bass

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