CHRONIQUE / REVIEW

CD

 

Seulement six mois d’attente pour voir l’arrivée d’un nouvel album de TUSMØRKE, « Fjernsyn I Farver » (téléviseur couleur) suit « Bydyra » paru à l’automne 2017, qui, si on se rappelle bien, il nous présentait une production sous la forme d’un conte pour enfant. Avec « Fjernsyn I Farver » ils sont de retour avec une approche vraiment plus adulte. La formation est le même que d’habitude, Benediktator (Benedikt Momrak), son frère Nandy (Kristoffer Momrak), le phénomène Marxo SOLINAS (Lars Frederik Frøislie) et HlewagastiR (Martin Nordrum Kneppen). Håkon OFTUNG (Dauinghorn, Jordsjø). « Fjernsyn I Farver » est aussi sorti sur Karisma comme pour « Bydyra ».

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C'est un album totalement différent du précédent, plus agressif sans être lourd, et partiellement allégé avec seulement « Borgerlig Tussmørke » comme ballade. Étant donné que ma seule vraie comparaison est « Bydyra », j’ai dû faire quelques écoutes ailleurs (You Tube) pour être en mesure de mieux saisir leur cheminement musical, ce qui n’est pas toujours évident, je l’avoue. La pièce titre ouvre l’album avec un jeu de claviers floue, mais ce qui retient mon attention ce sont les passages de la flûte, qui sont particulièrement intéressants et les courtes insertions du synthétiseur. « Kniven I Kurven » nous donne cette merveilleuse sensation nordique avec, une nouvelle présence de la flûte, ce qui ajoute au côté folklorique de ce titre, très agréable. « 3001 » et « Death Czar » sont près des frontières sur Hard Rock avec une approche qui s’éloigne un peu du folk. « Tøyens Hemmelighet » est plus en accord avec les deux premières pièces, toutefois sa longueur permet aux musiciens de développer de belle façon l’élément progressif. Prenez le temps de bien suivre la progression de cette chanson et vous assisterez à une finale surprenante.

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TUSMØRKE nous offre une autre facette de leur grand talent, « Fjernsyn I Farver » est à découvrir absolument. Oubliez vos préjugés et faites confiance à ces musiciens qui le méritent grandement.