CHRONIQUE / REVIEW

CD

Provenant d’Angleterre et plus précisément de Londres, nous parvient la formation TONOCHROME. Ils sont actif depuis 2012 et aujourd’hui ils nous présentent leur premier album qui a pour titre « A Map in Fragments » Le noyau du groupe est formé de cinq musiciens dont Andres RAZZINI, d’origine bolivienne, qui officie comme leader. Pourquoi faire état des origines de Mr RAZZINI ? Parce qu’on retrouve ses origines sud-américaines sur le nouvel album comme nous le verrons plus loin. Beaucoup de musiciens de formation classique ont étés invités sur cet album. Principalement au niveau des cordes frottées et des cuivres et le résultat est probant. L’album est constitué de 12 pièces pour un total de 41 minutes. La durée des titres est plutôt courte, par contre les sept premiers titres s’enchainent ce qui fait qu’on a l’impression d’écouter une longue composition de 20 minutes.

« A Map in Fragments » débute doucement par l’introduction de vibraphone, soutenu par la voix calme d’Andres RAZZINI. Le groupe le rejoint avec l’apport des cordes et des cuivres. La composition devient colorée et musicale. Comme je le soulignais précédemment, les sept premières pièces s’enchainent et passent comme une lettre à la poste pour notre plus grand plaisir. Tout est bien balancé pour garder notre intérêt et nous faire voyager dans le mélodieux et  le mélancolique. On y entend de tout. Guitares « Grungy » sur « Border Crossing » Violons, trompettes et cors français savamment disséminés. « Disputed Area » est ma pièce préférée avec son petit côté RADIOHEAD ou même ECHOLYN. C’est tout dire comment le groupe repousse les frontières. Trois petits interlude servent aux transitions et pour aérer le propos. On peut ainsi dire que l’album est en deux parties. La première partie comprend les pièces 1 à 7 qui forment un tout. Les cinq pièces suivantes sont indépendantes. Musicalité est le premier mot qui résume le mieux l’écoute de la première partie de l’album.

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La deuxième partie débute avec « Kilometre Zero », une courte pièce pour piano et voix. Une autre bonne pièce du disque est « Just Like Us » qui ressemble à ECHOLYN de par sa guitare fuzz. À noter aussi la présence féminine au chant de Vera JONAS. C’est sur « Humbled and Broken » qu’apparaissent les influences boliviennes du leader. Une base un peu funky et des percussions festives de style latino saupoudré d’une guitare acoustique à la GYPSY KINGS ! Il faut l’entendre pour s’en faire une mesure. « The Gates » est une pièce calme sans base, ni batterie. Tout ici n’est que voix et cordes, que ce soit guitare acoustique, violon et violoncelle. Pas ma préférée. La dernière composition, « Missing Piece » a le même nom qu’un album de GENTLE GIANT et je ne sais pas si c’est voulu mais encore une fois j’ai encore ECHOLYN de « Every Blossom » en tête. Celui avec le violon et le violoncelle.

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En conclusion voici un album agréable à écouter. Ici pas de guitares à la GILMOUR ou encore de claviers symphoniques à la BANKS. Juste des compositions hautes en couleurs et textures. Ce qui donne un album progressif de par sa nature et non par son propos. Mes petites critiques vont au niveau du chant qui manque parfois un peu de fini et de poli. Le potentiel est là, il suffit de le raffiner. Ce que TONOCHROME fera dans l’avenir, je n’en doute pas.